Une étude d'impacts spécifiques précisant les options de cheminement de la liaison souterraine 225 000 volts, entre les postes de Boutre et de Trans qui présentent un intérêt au plan de l’insertion dans l’environnement, a été réalisée en décembre 2010 par Réseau de transport d'électricité (RTE). L’aire d’étude concernait 26 communes du département du Var, dont Flayosc[3].
La commune dispose d'une station d'épuration de 7 000 Équivalent Habitants, dans le vallon du figueiret (Florièye)[4],[5].
Au , Flayosc est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Draguignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (50,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), cultures permanentes (11 %), zones urbanisées (9,3 %), prairies (2 %), terres arables (0,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 898 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Draguignan_sapc », sur la commune de Draguignan à 6 km à vol d'oiseau[18], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 865,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,8 °C, atteinte le [Note 4],[19],[20].
Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Flayosc est en zone sismique de très faible risque « Ia »[23].
Attesté sous la forme Flaiosco au XIe siècle dans le Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille : « Circa 1060. Notitia de mansis et braciariis, ab Atanulfo, Belletrude et Isnardo de Flaiosco concessis, 519 ».
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d’homme latin Flaius, variante de Flavius, avec suffixe ligure -oscum[24].
Les Celto-Ligures établirent au sommet du promontoire rocheux un poste de vigie qui surveillait la route d'accès à l'oppidum de Saint-Lambert, situé à 5 km au nord-ouest. Après la destruction d'Antea par les Romains, de nombreuses familles s'établirent sur le territoire de Flayosc. À trois kilomètres du village, près de la chapelle Saint-Pierre de Lavarron, de nombreux vestiges gallo-romains ont été découverts (lampes, vases, monnaies, briques…) ainsi qu'une inscription funéraire de C. Julius (musée de Draguignan).
À Flayosc même, près de la porte dite de la « Reinesse », la chapelle du « Père Eternel » dont subsistent quelques vestiges dans une cave, fut construite sur l'emplacement d'un ancien temple christianisé avant le Ve siècle. D'après la légende le nom de « reinesse », viendrait de « rainette », petite grenouille qui était l'objet d'un culte païen[25].
Les Sarrasins détruisirent le village qui, sous l'impulsion de ses seigneurs, les Villeneuve, se releva rapidement de ses ruines. Une puissante enceinte fortifiée entoura la nouvelle agglomération. Trois portes accédaient au village : la porte Dorée, la porte de Paris et la porte de la Reinesse.
Au XIVe siècle, la reine Jeanne accorda aux habitants de nombreuses franchises parmi lesquelles le droit de capter les eaux de la Flaielle pour l'alimentation du village.
Guillaume de Puget, viguier d'Avignon (1347-48), vice-sénéchal de Provence (1353), chevalier, fut coseigneur de Puget-Théniers[26], seigneur de Figanières, de Bargemon, Flayosc, etc. Il fut conseiller et chambellan[27] de la reine Jeanne qu'il suivit de Provence à Naples[28]. Il eut au moins deux fils, Guillaume et Honorat, coseigneurs de Figanières[29].
En 1589, le marquis de Trans s'évada de prison et se réfugia à Flayosc. Informé de sa retraite, le duc de la Valette, gouverneur de Provence, envoya le soir de Noël quelques hommes, qui, par un soupirail, jetèrent dans la maison du marquis une « saucisse » de poudre. On retira seize corps des décombres et le marquis, blessé, retourna en prison.
Alexandre de Villeneuve, marquis de Flayosc, se réfugia à Aix pendant la Révolution française. Le , à dix heures du soir, sous la conduite du maire, Jean-François Bérard, des officiers municipaux et du juge de paix, Vincent Lombard (futur président du Tribunal révolutionnaire du Var), les habitants munis de pics et de pioches, se rendirent au château. Ils enfoncèrent les portes, arrachèrent les grilles, les fenêtres et détruisirent les meubles, les livres de la bibliothèque et les archives seigneuriales. En une seule nuit, ils démolirent l'ancienne demeure féodale des Villeneuve. Cet acte fut condamné par les autorités locales, mais l'Assemblée législative à Paris les en félicita[30].
Au XIXe siècle, Flayosc devint le grand centre de la chaussure[31]. Les nombreux cordonniers qui y travaillaient étaient surnommés « lei pegot » : ceux qui manipulent la poix. Une fabrique de faïence et des briqueteries s'installèrent également à Flayosc. Grâce à cette activité économique, le village connut jusqu'au début du XXe siècle une période prospère. Plus de 3 000 habitants y étaient recensés en 1914.
Flayosc fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[36] de 110 014 habitants en 2017[37], créée le 31 octobre 2000. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2021, la commune comptait 4 354 habitants[Note 5], en évolution de +0,3 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Professionnels de santé : médecins, dentistes, kinésitherapeute, ophtalmologiste, infirmières,
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 8 km[46],[47]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[48] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel,
Commerces de proximité, garage et station service, boulangeries pâtisserie, libres-services et épiceries, boucheries, traiteurs, maison de la presse, librairie, fleuristes et pépinières paysagistes, antiquaires, salons de coiffure...
Vue du village depuis la montée de la Grande Vigne.
Chapelle Saint-Augustin.
Domaine des Treilles.
Site Arquinaut, restes de constructions médiévales.
Patrimoine religieux :
Église Saint-Laurent[65],[66], son orgue de Füglister[67],[68] et ses cloches de 1769[69] et 1770[70] classées au titre des objets mobiliers le 07 octobre 1981.
La partie supérieure du clocher fut presque entièrement démontée en 1769 en raison de son mauvais état, puis restaurée pour y installer une horloge dans un campanile réalisé par Jean Olivier serrurier à Lorgues. La tour porte une cinquième cloche, installée en 1769, et classée monuments historiques[71] le 07 octobre 1981 au titre des objets mobiliers.
La commune de Flayosc bénéficie d’un site d’importance communautaire, avec la zone natura 2000 et d'une ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)[91].
Le Domaine des Treilles[92] (chemin des Treilles), créé par Anne Gruner Schlumberger[93] a bénéficié d'une protection au titre des monuments historiques par arrêté du 17 juillet 2009. Ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire : la totalité de l'ensemble bâti et paysager correspondant à la zone agricole (1 NC) du plan d'occupation des sols des communes de Tourtour et Flayosc, y compris trois œuvres de Yassilakis Takis[94] intitulées Onze symboles agricoles, ensemble de quatorze sphères et le Jardin des Sondes[95].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Draguignan comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Schéma de Gestion des Eaux Pluviales, page 14 : 3.2. Le relief : La commune de Flayosc présente un relief très hétérogène causé par la présence de ses nombreux vallons. Il est possible toutefois de découper ce relief en 3 entités naturelles : :: Le haut relief se trouve au Nord de la commune et culmine à environ 720 m d’altitude au niveau :: Le bas relief occupant la partie Sud de "Flayosc est" s’étalonnant entre 400 m et 200 m d’altitude :: Le village se trouvant à une cote de 310 m d'altitude. :: Ces différents reliefs donnent naissance à des pentes s’étalonnant entre, 1% et 18%. 3.3. Géologie : Les formations géologiques rencontrées au niveau de la commune de Flayosc sont caractéristiques du massif calcaire de la cuesta permotriasique du pays varois (La Provence cristalline et ses enveloppes sédimentaires : Essai de géographie physique, Compte-rendu de H. Nonn)
↑Le bassin versant de la Florièye draine une superficie d'environ 96 km2. Le point culminant du bassin versant est à une altitude de 858 m NGF tandis que l’exutoire se situe à 48 m NGF
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Allione Alexandra, Flayosc « le village des cordonniers » : aspect ethnographique, économique, social du village et de son industrie, Maîtrise de socio-ethnologie, Nice, 1995. - 200 p.
↑Frédéric Négrel, « Décembre 1851 à Artignosc », Verdon, no 1, estieu 1999, p. 80.
↑Conformément à la loi sur le non-cumul des mandats, Fabien Matras est contraint de quitter ses fonctions de maire et de vice-président de la Communauté d'agglomération dracénoise.
↑« Christian Taillandier, nouveau maire du village : une passation évidente », Var-Matin, (lire en ligne).
Issartier, 0898 Découverte archéologique à la chapelle de Sauveclare à Flayosc - Tome XVII - P.V. des séances - 1888-1889 - p. XII,
Poupé Edmond, 1218 La démolition du château de Flayosc : 3 mai 1792 - Tome XXII - 1898-1899 - pp. 333–357,
1253 A propos d’un cippe gallo-romain de la chapelle Saint-Pierre à Flayosc - Tome XXXI - P.V. des travaux publiés intégralement - 1916-1917 - pp. 114–116,
1259 La démolition du château de Flayosc en 1792 - Tome XXXIII - P.V. des travaux analysés - 1920-1921 - pp. 8–9 - Tome XXII, p. 333]
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN978-2-86535-070-4)
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 478 : Flayosc
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
Flayosc p. 441 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur, B.38.688.87
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA