Gouverneur général des Philippines | |
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Charles Yeater (en) | |
Représentant des États-Unis 60e congrès des États-Unis (en) 61e congrès des États-Unis (en) 62e congrès des États-Unis (en) 63e congrès des États-Unis (en) | |
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Représentant des États-Unis 58e congrès des États-Unis (en) | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Manila North Cemetery (en) |
Nationalités | |
Formation | |
Activité | |
Père |
Burton Harrison (en) |
Mère |
Constance Cary Harrison (en) |
Fratrie |
Fairfax Harrison (en) |
Conjoints | |
Enfants |
Parti politique | |
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Conflit |
Francis Burton Harrison, né le à New York et mort le à Flemington, est un homme politique américain connu pour avoir été, de 1913 à 1921, gouverneur général des Philippines.
Francis Burton Harrison naît en 1873 à New York dans une famille riche et reconnue. Son père est un prestigieux avocat new-yorkais et le secrétaire de Jefferson Davis, et sa mère, originaire de Virginie, est romancière[1]. Il est diplômé la Cutler School[2], puis de l'université Yale en 1895 et obtient son diplôme de droit de la New York Law School en 1897[1]. Il enseigne le droit dans le même établissement de 1897 à 1899, est admis au barreau de New York en 1898, et sert pendant la guerre hispano-américaine du au au sein de la New York Volunteer Cavalry, où il devient capitaine puis adjudant général, puis au sein des United States Volunteers du au [2].
Membre du parti démocrate, il fait partie de la chambre des représentants du au et du à sa démission le . Il est candidat malheureux au poste de lieutenant-gouverneur de l'État de New York[2]. En 1913, il propose le Harrison Narcotic Act, qui pose les fondations du Pure Food and Drug Act. Il est un fervent opposant à l’impérialisme américain et à la diplomatie du dollar[1].
Il est nommé gouverneur général des Philippines par Woodrow Wilson, pour améliorer la gouvernance dans le protectorat. À Manille, il annonce l’intention du parti démocrate d’accorder l’indépendance aux Philippines. Il met en place de nombreuses réformes, qui permettent notamment aux philippins d’accéder à des postes administratifs et de poser les bases d’une future autogouvernance[1]. Il réside en Écosse de 1921 à 1934[2]. Il revient pour dix mois dans le commonwealth des Philippines en tant que conseiller présidentiel de Manuel L. Quezon en , puis sert le gouvernement philippin en exil à Washington pendant l’invasion japonaise. Après la guerre, il devient conseiller spécial des trois premiers présidents de la république des Philippines[1]. À la fin de sa vie, entre 1950 et 1956, se retire avec sa sixième épouse en Espagne, puis s'installe à Califon et meurt à Flemington[2]. À sa mort, en 1957, il reçoit des funérailles d’État à Manille où il est enterré[1].