Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Formation |
Balliol College (à partir de ) University College (à partir de ) Harrow School |
Activités |
Théologien, psalmiste, prêtre catholique, hagiographe, poète, écrivain |
Père |
Thomas Henry Faber (d) |
Mère |
Betty Atkinson (d) |
Fratrie |
Francis Atkinson Faber (d) |
Ordre religieux |
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Frederick William Faber (né le à Calverley, Yorkshire - mort le à Londres), est un poète et théologien britannique, converti au catholicisme ; il devient membre de la congrégation de l'Oratoire. Il est le fondateur de l'Oratoire de Londres (Brompton Oratory).
Une grande partie de son enfance se passe dans le Westmorland. Il étudie ensuite à Harrow et au Balliol College d'Oxford. Il obtient une bourse en 1835, et devient membre du prestigieux University College d'Oxford. Ses rédactions poétiques le conduisent à l'obtention du prix Newdigate, pour un poème concernant les Chevaliers de Saint John (« The Knights of St John »), obtenant les éloges de John Keble. Il se lie d'amitié avec Dean Stanley et Roundell Palmer.
En , il est élu « Fellow » de la « National Scholars Foundation ». Entre-temps, après avoir rejeté la théologie calviniste, il devient l'un des partisans de John Henry Newman, principal leader du Mouvement d'Oxford. En 1841, après un voyage sur le continent, il écrit un roman : « Sights and Thoughts in Foreign Churches and among Foreign Peoples » (publié en 1842). Il devient prêtre d'Elton dans le Cambridgeshire. Cependant il retourne sur le continent afin d'observer les méthodes de l'Église catholique romaine, et se convertit au catholicisme après plusieurs années de lutte et de conflit intérieur en .
Il fonde une communauté religieuse dans Cotton Hall, appelée "Wilfridians", mais qui fusionne avec la congrégation de l'Oratoire, dont John Henry Newman est le supérieur. Celui-ci décide de la fondation d'un deuxième Oratoire à Londres, après celui de Birmingham. Il aura pour supérieur Frederick William Faber, qui le dirige jusqu'à sa mort. Il continue alors d'écrire des livres de théologies, ainsi que des Vies de saints ayant appartenu à la congrégation de l'Oratoire[1].
Frederick William Faber a souffert pendant des années, développant ce qui a finalement été diagnostiqué comme une néphrite chronique, et qui devait s'avérer fatale.
Frederick William est un poète et théologien britannique. Converti au catholicisme il rejoint le cardinal John Henry Newman dans la congrégation de l'Oratoire[2],[3].
« Les bonnes paroles sont la musique céleste de ce monde. C'est comme la voix d'un ange qui se serait fourvoyé sur notre terre, et dont les accents immortels blesseraient suavement les cœurs, et déposeraient en nous quelque chose de la nature des anges.
De bonnes paroles peuvent remettre les affaires les plus embrouillées. En réalité, un cœur inaccessible au pardon est un monstre assez rare. Presque tout le monde se lasse des querelles, même les plus justes. Celles mêmes où tous les torts sont d'un côté, et qui sont les plus difficiles à raccommoder, cèdent avec le temps à des paroles conciliantes.
Toute querelle a probablement sa source dans un malentendu, et ne subsiste que par le silence qui perpétue la mésintelligence. Lorsqu'un malentendu a vécu plus d'un mois, on peut en général le regarder comme inguérissable par des explications qui ne font dans ce cas que multiplier les malentendus. Alors de bonnes paroles, dont on ne verra des fruits qu'à force de persévérance, sont notre espérance unique, mais certaine.
Elles n'expliquent rien, mais elles font mieux ; elles rendent l'explication inutile, et par là éviteront de rouvrir de vieilles plaies. Dans les circonstances que nous venons de citer, les bonnes paroles ont une vertu médicinale. Mais elles ont aussi leur vertu productive. Entre autres, elles donnent du Bonheur. »
— Frederick William Faber. Conférences spirituelles, Paris, Victor Retaux et Fils, 1893, p. 31-32.
Ses œuvres ont été majoritairement traduits en français par M.F. de Bernhardt (1834-1901) et proposé par le libraire-éditeur Ambroise Bray puis Retaux et Fils. Certaines versions ont été traduites par l'abbé de Valette (1832-1889).
Faber était un prédicateur éloquent et un homme plein de charme et de caractère. Cependant son nom est principalement gravé dans les mémoires comme compositeur d’hymnes[4].
Parmi ses plus connues :
En plus de nombreuses brochures et des traductions, Faber publia les ouvrages suivants :