Freycenet-la-Cuche | |||||
Mairie de Freycenet-la-Cuche. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal | ||||
Maire Mandat |
Hervé Romieu 2020-2026 |
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Code postal | 43150 | ||||
Code commune | 43097 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
105 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 43″ nord, 4° 05′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 1 034 m Max. 1 524 m |
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Superficie | 16,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Mézenc | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Freycenet-la-Cuche est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune de Freycenet-la-Cuche se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 31 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 42 km du Chambon-sur-Lignon[2], bureau centralisateur du canton du Mézenc dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Présailles (4,8 km), Les Estables (5,4 km), Freycenet-la-Tour (5,4 km), Le Béage (5,6 km), Moudeyres (6,8 km), Issarlès (7,2 km), Alleyrac (8,0 km), Le Lac-d'Issarlès (8,5 km).
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 190 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Estables_sapc », sur la commune des Estables à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 6,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 226,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Freycenet-la-Cuche est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (76,4 %), forêts (22,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 133, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 136 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 39,1 % étaient des résidences principales, 45,9 % des résidences secondaires et 15 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Freycenet-la-Cuche en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (45,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Freycenet-la-Cuche[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
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Résidences principales (en %) | 39,1 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 45,9 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 15 | 12,4 | 8,2 |
Les grottes de Longetraye furent à partir de 1967 fouillées par des archéologues pendant seize ans. Ils y découvrirent des traces d'occupation du Paléolithique, du Mesolithique et du Néolithique[11],[12].
Les populations de ces périodes s'installent quasi exclusivement dans les zones basses, mais les grottes de Longetraye, établies à plus de 1200 mètres d'altitude, font figure d'exception. La proximité des gués semble particulièrement appréciée. Ces installations légères aménagées dans les abris rocheux constituent de rares et précieux témoignage d'un mode de vie fondé sur la cueillette, la pêche, la chasse aux chevaux, aux rennes mais aussi aux marmottes. Les populations demeurent itinérantes, et leurs implantations varient sur de longues distances, au gré des déplacements de la faune sauvage. L'Homo sapiens couvre des distances incroyables à cette époque.
Certains traits de la géographie humaine commencent alors à se fixer. L'homme sort peu à peu des vallées pour coloniser les plateaux, et l'appropriation du milieu montagnard se fait progressivement plus complète et plus uniforme. Les vallées sont toujours privilégiées, mais, avec l'exploitation agricole, la fertilité des plateaux volcaniques devient un atout, rapidement repéré. et si les hommes vivent encore dans les abris rocheux, ils peuvent aussi s'installer en plein air (surtout l'été), ou dans des cabanes[13].
Antérieurement à ces travaux, on pensait le plateau du Mezenc totalement désolé jusqu'à son défrichage par les moines de la chartreuse de Bonnefoy vers l'an 1200, qui mentionnent le village dans leur cartulaire en 1220.
Sa première église est datée de 1663, rebâtie en 1896. Au XVIIe siècle est aussi construite la maison forte de Freycenet, peut-être sur des bases plus anciennes[14].
La population du village est de 534 habitants en 1793; 889 en 1891; 756 en 1911; 581 en 1936; 367 en 1968; 145 en 1999[15].
Depuis le , la municipalité fait partie de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal.
Blason | D’azur à la tour d’argent, ouverte du champ, maçonnée de sable, au lion léopardé de gueules brochant. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La commune de Freycenet-la-Cuche est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[17].
Adrien Giraud battit tous les records de longévité de la Haute-Loire en restant en poste quarante-trois ans. Il se retira néanmoins en mars 2008 pour goûter à une retraite bien méritée avant de s'éteindre en 2011.
Dans le cadre de l'élection présidentielle de 1995, Adrien Giraud parraina la candidature d'Édouard Balladur.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 105 habitants[Note 3], en évolution de −1,87 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,3 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 54 hommes pour 52 femmes, soit un taux de 50,94 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sur le territoire de la commune se trouve un mini-golf de 18 trous. On peut également y voir : une maison forte datant du XIIIe siècle pour ses parties les plus anciennes et construite en totalité en matériaux issus du volcanisme local (classée à l'ISMH en 1992) ; une chambre d'hôte : l'atelier de la forge vendant des boutis ; un bar-restaurant communal, l’Auberge de La Cistre située dans le bourg. Un autre restaurant est également présent au lieu-dit Largentière : Ladouceur. Dans le cadre d'activités économiques et sociales on peut voir dans le village un centre de vacances EDF (CCAS). Les gîtes sont nombreux sur le territoire de la commune. À noter que Freycenet-la-Cuche est dans le territoire de l'AOP fin-gras pour l'élevage bovin et qu'un exploitant agricole a été primé au Salon de l'Agriculture de 2014.
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 12] | 2,3 % | 4,8 % | 5,5 % |
Département[I 13] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 55 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 4],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 15]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 16].
Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 62,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].