Maître de chapelle du roi de Prusse, on lui doit des opéras, des cantates, des oratorios, de la musique de chambre et d'église qui ont eu un grand succès dans le nord des états allemands[1].
Il étudie d'abord la théologie à Halle avant de se tourner vers la musique. Lors d'un séjour à Potsdam, il a l'occasion de montrer ses talents de pianiste au roi Frédéric-Guillaume II, qui lui fait alors verser une allocation annuelle pour lui permettre de terminer ses études musicales, ce qu'il effectue comme élève de Johann Gottlieb Naumann[2].
Son premier opéra pastoral, Il primo navigatore, est produit à Venise en 1794 et obtient un grand succès. En 1792, il se rend à Berlin où son oratorio Isaaco est créé. Il est ensuite nommé Maître de chapelle de la cour du roi de Prusse. À ce titre, il écrit une grande partie de ses œuvres, dont des cantates et un Te Deum de couronnement[3].
Ses opéras italiens, composés successivement pour Stockholm, Saint-Pétersbourg et Berlin, sont tous accueillis avec une grande faveur à leur époque. Plus important que ceux-ci est un Singspiel sur des paroles d'August von Kotzebue, appelé Fanchon.
Gerhard Allrogen, Himmel, Friedrich Heinrich, in The New Grove Dictionary of Opera, ed. Stanley Sadie, Londre, 1992
Ignaz Ferdinand Arnold: Friedrich Heinrich Himmel, in: Gallerie der berühmtesten Tonkünstler des 18. und 19. Jahrhunderts. Band 2. Erfurt 1810 (Digitalisat)
Margit Erfurt-Freund: Friedrich Heinrich Himmel (1765-1814). Zur Gattungsproblematik deutschsprachiger Bühnenwerke in Berlin um 1800. Saarbrücken 1993
Lucy Gelber: Die Liederkomponisten August Harder, Friedrich Heinrich Himmel, Friedrich Franz Hurka, Carl Gottlieb Hering: Ein Beitr. zur Geschichte d. musikal. Liedes zu Anfang d. 19. Jh. Berlin 1936
Laurenz Odendahl: Friedrich Heinrich Himmel: Bemerkungen zur Geschichte der Berliner Oper um die Wende des 18. und 19.Jahrhunderts. Bonn 1917