Front révolutionnaire syrien | |
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Idéologie | Islam politique modéré[1], Nationalisme arabe[2] |
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Objectifs | Renversement de Bachar el-Assad et du régime baasiste Établissement d'une démocratie[2] |
Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | Décembre 2013 |
Pays d'origine | Syrie |
Actions | |
Mode opératoire | Lutte armée |
Organisation | |
Chefs principaux | • Jamal Maarouf[3] • Qassim Saadeddine |
Membres | 7 000 à 8 000[1] |
Fait partie de | ![]() ![]() |
Soutenu par | ![]() ![]() |
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Le Front révolutionnaire syrien (FRS) est une alliance de brigades rebelles lors de la guerre civile syrienne. Idéologiquement modéré, le FRS rassemble en partie des brigades de l'Armée syrienne libre, cette dernière étant surtout présente au sud du pays, elle se retrouve minoritaire au nord, dominé par le Front islamique[2],[1].
Dès les premiers jours de sa création, le FRS conclut une alliance avec le Front islamique pour lutter contre l'État islamique en Irak et au Levant[1].
Fin 2011, le FRS est évincé d'Idlib par « l’armée de libération d’Idlib » (une coalition hétéroclite rassemblant des groupes djihadistes dissidents et du Front al-Nosra, tous affiliés à Al-Qaïda, ainsi que des combattants issus de l'Armée syrienne libre), qui lui subtilise son armement lourd[4].
En , des affrontements éclatent entre le FRS et le Front al-Nosra dans la région de Jisr al-Choughour. Les combats font plusieurs dizaines de morts[5]
Le FRS est armé par les États-Unis et l’Arabie saoudite[4]. Jamal Maarouf, ancien commandant du FRS, indique que le MOM, la cellule de soutien aux rebelles installée en Turquie, sous l’égide des services secrets américains, a accordé à sa brigade « un soutien financier essentiellement. De juillet à octobre 2014, on a reçu chaque mois la somme de 250 000 dollars, à diviser entre 4 500 combattants, soit environ 50 dollars par personne. Le soutien militaire était plus faible. Ils nous fournissaient des balles principalement. On avait déjà des armes, qui provenaient pour l’essentiel des entrepôts du régime, dont nous nous étions emparés. Nous avons reçu une seule cargaison de missiles anti-tanks TOW [livrés par l’Arabie saoudite, avec l’assentiment de la CIA]. Il y en avait dix. L’offensive contre l’EI, en janvier 2014, a été menée sans le moindre soutien international »[3].
Le FRS rassemble quinze brigades ou groupes armés, parmi les principaux qui rejoignent le mouvement se trouvent :