Le chemin le plus rapide pour aller de Fuveau à Aix était autrefois la voie fluviale. On empruntait une barque qui flottait sur le fleuve l'Arc. Ce hameau a aujourd'hui une population conséquente de 1 000 habitants[1]. Ce toponyme a donné son nom à la barrière de péage de l'autoroute A8 qui connaît des engorgements lors des migrations estivales.
Le hameau de Brogilum n'a de latin que son nom. C'est initialement un hameau de forestage qui fut créé en 1962 pour accueillir des familles harkis[2]. Il compte aujourd'hui 230 habitants[3].
L'autoroute A52 empiète largement sur le territoire communal, mais n'offre aucun accès direct. L'axe principal de circulation est l'ancienne nationale 96 renumérotée RD 96.
La ville est située sur un coteau adossé au massif de l'Étoile. Quelques ruisseaux le traversent, dont le Grand Vallat, pour rejoindre l'Arc qui borde la commune au nord[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mimet », sur la commune de Mimet à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Statistiques 1991-2020 et records MIMET (13) - alt : 416m, lat : 43°25'06"N, lon : 5°29'58"E Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Au , Fuveau est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[19]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (39,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (23,9 %), forêts (21,6 %), zones urbanisées (19,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,4 %), terres arables (13,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Fuveau tire ses origines de l'époque romaine, même si peu de traces demeurent. En 1080, son nom est pour la première fois cité dans une charte.
Hugues Roche, fils de feu Jean Roche, juge de Forcalquier (1362-63), fut coseigneur de Fuveau. Il prêta hommage le 28 juillet 1362[23].
Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, la communauté de Fuveau adhère à l’Union d'Aix (1382-1387), soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Elle fait même partie des plus fidèles et maintient son soutien même après la reddition d’Aix[24].
Fief très morcelé ; parmi les coseigneurs, les familles de Vitalis et de Duranti. Le marquisat de Château-l'Arc fut érigé en 1687 en faveur des Boutassy[25].
Hormis la culture du sol, le village a puisé ses ressources dans l'industrie minière et l'extraction du charbon qui s'est développée durant la deuxième partie du XIXe siècle[26] dans le bassin minier de Provence. En témoigne aujourd'hui le musée provençal des transports, implanté dans l'ancienne gare ferroviaire du hameau de la Barque, à l'intersection des lignes historiques de Carnoules à Gardanne et d'Aubagne à la Barque.
Jean Bonfillon est réélu à la mairie de Fuveau le avec 70,13 % des voix[29].
À la suite de son décès le , Hélène Roubeaux Lhen est élue maire le 10 suivant[30], puis réélue en 2014.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 3].
En 2022, la commune comptait 10 235 habitants[Note 4], en évolution de +2,65 % par rapport à 2016 (Bouches-du-Rhône : +2,48 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
D'azur à la boucle de ceinture accostée de deux palmes adossées, surmontée de l'inscription FU et soutenue de l'inscription VEAU, les deux inscriptions en lettres capitales, le tout d'or[61].
Commentaires : La boucle de ceinture tiendrait son origine du consul romain Caius Sextius Calvinus qui, conquérant la région en 124 av. J.-C. dans la bataille contre l'oppidum d'Entremont, aurait jeté sa ceinture sur le sol après la bataille. Les palmes sont celles du blason des Vitalis, co-seigneurs de la communauté à l'époque où le blason a été imposé par l'édit royal de novembre 1696[62].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, Principauté d'Orange, Comté de Nice, et Principauté de Monaco, par E. Baratier, G. Duby, E. Hildesheimer (Atlas Belfram, Paris, Armand Colin, 1969).
Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]