Gallotia est un genre de sauriens de la famille des Lacertidae[1].
Les espèces de ce genre sont endémiques des îles Canaries[1].
Ce genre se compose d'espèces qui ont évolué séparément aux îles Canaries depuis environ 20 millions d'années. Les espèces et sous-espèces endémiques de ce genre ont un certain nombre de caractéristiques uniques dans la famille des Lacertidae. Leurs plus proches cousins dans cette famille sont les espèces du genre Psammodromus, qu'on rencontre dans la région méditerranéenne occidentale[2].
Plusieurs espèces consomment par exemple des végétaux, et certaines ont évolué vers le gigantisme insulaire.
Selon The Reptile Database (21 janvier 2013)[3] :
- Gallotia atlantica (Peters & Doria, 1882)
- Gallotia auaritae Mateo, Garcia-Marquez, López-Jurado & Barahona, 2001
- Gallotia bravoana Hutterer, 1985
- Gallotia caesaris (Lehrs, 1914)
- Gallotia galloti (Oudart, 1839)
- Gallotia intermedia Hernández, Nogales & Martín, 2000
- Gallotia simonyi (Steindachner, 1889)
- Gallotia stehlini (Schenkel, 1901)
et les espèces fossiles :
Ce genre est parfois placé dans la sous-famille des Gallotiinae.
Le nom de ce genre, Gallotia, est dédié à Auguste Gallot, un voyageur-naturaliste français qui collecta des spécimens aux Canaries en 1827[4].
- Boulenger, 1916 : On the lizards allied to Lacerta muralis with an account of Lacerta agilis and L. parva. Transactions of the Zoological Society of London, vol. 21, p. 1-104
Sur les autres projets Wikimedia :
- Barahona, Evans, Mateo, García-Márquez & López-Jurado, 2000 : Endemism, gigantism and extinction in island lizards: the genus Gallotia on the Canary Islands. Journal of Zoology, vol. 250, no 3, p. 373-388.
- Cox, Carranza & Brown, 2010 : Divergence times and colonization of the Canary Islands by Gallotia lizards. Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 56, no 2, p. 747–757 (texte intégral).
- Maca-Meyer, Carranza, Rando, Arnold & Cabrera, 2003 : Status and relationships of the extinct giant Canary Island lizard Gallotia goliath (Reptilia: Lacertidae), assessed using ancient mtDNA from its mummified remains. Biological Journal of the Linnean Society, vol. 80, no 4, p. 659–670 (texte intégral).
- Traduction partielle de l'article anglais