Gaston Deschamps | |
Gaston Deschamps en 1901. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 16 novembre 1919 |
Circonscription | Deux-Sèvres |
Législature | XIIe (Troisième République) |
Groupe politique | RDG |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Melle |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | 6e arrondissement de Paris |
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Charles Pierre Gaston Napoléon Deschamps, né le à Melle et mort le à Paris, est un archéologue, écrivain et journaliste français.
Entré à l’École normale en 1882, Deschamps fut nommé membre de l’École française d'Athènes en 1885. Il effectua des travaux archéologiques à Amorgos, Chios et en Asie Mineure. Selon des archéologues ultérieurs, il fit preuve de désinvolture en ne publiant pour ses fouilles d'Amorgos qu'un rapport de deux pages sans illustrations[1].
À son retour en France, il fut professeur à Sens pendant trois mois avant de devenir maitre surveillant à l’École normale. Ayant envoyé, de Grèce, des correspondances au Journal des débats qui furent remarquées, il en devint successivement rédacteur, puis secrétaire de la rédaction.
Il succéda, en 1893, à Anatole France comme critique littéraire du Temps. Professeur suppléant d'Émile Deschanel au Collège de France[2], il a collaboré à de nombreuses revues, notamment au Bulletin de correspondance hellénique, à la Revue Bleue, à la Revue des Deux Mondes, à la Revue de Paris, au Figaro.
Outre ses chroniques, il publia des poèmes, des relations de voyages (le Chemin fleuri) et des ouvrages critiques. Il publia aussi une biographie de Marivaux et une autre de Pierre Waldeck-Rousseau.
L’Académie française lui décerne le prix Montyon en 1893 pour La Grèce d’aujourd’hui et le prix Vitet en 1912 pour l'ensemble de son œuvre.
Il fut député des Deux-Sèvres pour le Bloc national de 1919 à 1924. Membre de la commission des Beaux-Arts, il en devint président.