Geaune

Geaune
Geaune
L'hôtel de ville.
Blason de Geaune
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Chalosse Tursan
Maire
Mandat
Gilles Couture
2020-2026
Code postal 40320
Code commune 40110
Démographie
Population
municipale
756 hab. (2021 en évolution de +11,83 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 27″ nord, 0° 22′ 39″ ouest
Altitude Min. 82 m
Max. 221 m
Superficie 10,53 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chalosse Tursan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Geaune
Liens
Site web https://geaune.fr

Geaune (Gèuna, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

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Localisation

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Commune située dans le Tursan, dans le vignoble du même nom.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Castelnau-Tursan, Clèdes, Mauries, Payros-Cazautets, Pécorade et Sorbets.

Communes limitrophes de Geaune[2]
Castelnau-Tursan Pécorade
Payros-Cazautets Geaune Sorbets
Clèdes Mauries

Hydrographie

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Le Bas, affluent droit du Gabas, traverse les terres de la commune.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bahus-Soubiran à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 034,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Geaune est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,3 %), terres arables (23,3 %), prairies (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), zones urbanisées (5,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Geaune est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[17]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Geaune.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 321 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 320 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1991, 1992, 1999 et 2009, par la sécheresse en 1989 et 1991 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

L'origine du nom de la ville de Geaune vient de Gênes (Genoa, Gèuna en Gascon), ville italienne (en latin Genua) d´où le sénéchal était originaire[21],[22]. Le nom gascon procède d'une métathèse : Genua > Gèuna [jɛwnə][22],[23].

La bastide, alors possession des Plantagenêt, est fondée en 1318 par le sénéchal Antonio di Pesagno, qui passa un acte de paréage avec le seigneur local Pierre de Castelnau[24],[25].

Conçue sur le modèle gascon, la ville est découpée en un échiquier de 25 carrés identiques, dont le centre est occupé par la place publique carrée ; l’église est en retrait. Les quatre entrées de la ville (nord, sud, est et ouest) correspondaient aux quatre anciennes portes.

En 1338, le comte de Foix Gaston II de Foix-Béarn conquit Geaune, probablement sans bataille, au nom du roi de France et y installa une garnison. Les troupes du roi d´Angleterre reprirent la ville en 1352, après un siège et d´importantes destructions, puisque les portes sont rasées en même temps que murailles, tours, forteresses et pont-levis. Ces fortifications ne furent jamais reconstruites en totalité mais remplacée par des clôtures de bois. Les fossés subsistèrent cependant jusqu´au XVIIIe siècle.

La ville repassa par la suite au roi de France qui en confia ses droits seigneuriaux aux comtes de Foix, tandis que les Castelnau et leurs descendants conservèrent leurs droits sur la seigneurie (élevée au rang de marquisat en 1619) jusqu´à la Révolution.

Elle faisait partie de l'arrondissement de Saint-Sever.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1983 Raymond Lafenêtre MRP puis CD
puis CDP puis UDF-CDS
Entrepreneur
Conseiller général du canton de Geaune (1955-1979)
1983 1990 Robert Ducamp PS  
1990 2008 Jean-François Monet DVG Médecin généraliste
2008 En cours Gilles Couture PS Instituteur, Conseiller général du canton de Geaune (2004-2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28]. En 2021, la commune comptait 756 habitants[Note 1], en évolution de +11,83 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5007888479271 045976865919906
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
923872817779767768733680651
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
673689660629629608577553529
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
547599655697723660716732730
2015 2020 2021 - - - - - -
676750756------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Il existe dans la commune plusieurs associations sportives ou culturelles comme l'ACLET (Association Culture et Loisirs En Tursan) par exemple, qui possède de nombreuses sections :

  • le judo pour les enfants,
  • la gymnastique d'entretien et le yoga,
  • les cours de gascon pour adultes et ados[31],
  • le soutien scolaire aux collégiens et lycéens,
  • ainsi que l'organisation d'événementiels festifs.

Il existe également à Geaune Les aînés amis de la Bastide, une association du troisième âge, une association pour la chasse, une association de parents d'élèves, une association des commerçants, le comité de jumelage, etc.[32].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Bastide de style gascon, comprenant 24 îlots, une place carrée au centre entourée de trois couvents intacts.
  • La tour des Augustins[33] est le principal vestige du couvent des Augustins de Geaune, fondé en 1401 à l´initiative des seigneurs de Castelnau, cofondateurs de la ville. La guerre de Cent Ans retarde probablement la fin des travaux puisque la célébration de la dédicace de l'église n´a lieu que le . Cette église devient la nécropole de la famille de Castelnau, qui embrasse la religion protestante au XVIe siècle. C´est pourquoi l´église est respectée par les troupes protestantes durant les guerres de Religion, et en particulier en 1569, contrairement aux bâtiments conventuels. La Révolution est en revanche fatale à l´abbaye : l´ensemble du couvent et de l´église est largement démoli. Vers 1815, le curé Lamarque obtient une autorisation pour nettoyer les ruines et y construire une salle d´école, nouvelle affectation qui perdure encore aujourd´hui.
  • L'église Saint-Jean-Baptiste de Geaune[34], de style gothique languedocien, et sa tour clocher du XVe siècle.
  • Arènes originales par les platanes qui la bordent.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D’azur à trois fleurs de lis d’or[35],[36].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Diccionari toponimic occitan de las Lanas e deu Baish Ador », sur locongres.org (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Geaune et Bahus-Soubiran », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bahus Fleton » (commune de Bahus-Soubiran) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Bahus Fleton » (commune de Bahus-Soubiran) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Geaune ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Geaune », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Geaune », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. « Histoire », sur Mairie de Geaune (consulté le ).
  22. a et b Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes des Landes et bas-Adour, Pau, Éditions Cairn, , 288 p. (ISBN 2-35068-011-8, présentation en ligne), p. 106..
  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne), n° 30446..
  24. Bastides Repertoire : dates et noms des fondateurs.
  25. Bernard Saint-Jours, La Bastide de Geaune en Tursan, Bordeaux, Arnaud, , 296 p. (présentation en ligne, lire en ligne)
  26. a et b Annuaire des villes jumelées
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Thierry Cahuzac, « G.A.S.C.O.N. Lanas »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ) : « Culture et Loisirs En Tursan ».
  32. « Assos-Culture-Loisirs-Sports - Geaune - Site officiel de la commune », sur Mairie de Geaune (www.geaune.fr) (consulté le ).
  33. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 186-187 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0).
  34. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 184-185 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0).
  35. de France
  36. de la mairie