Les essais cliniques démontrent qu'en plus de changements dans les profils lipidiques, les fibrates diminuent l'incidence d'événements cardiovasculaires ; le gemfibrozil présente l'avantage le plus prononcé parmi cette classe de médicaments[3].
Le gemfibrozil et son métabolite sont des inhibiteurs du cytochrome P450 de type CYP2P8 et CY2P9 avec un risque d'interaction médicamenteuse avec la pioglitazone et le répaglinide[4]. Il augmente également le taux sanguin des statines[5] avec un risque plus important de complications musculaires.
Le gemfibrozil a été sélectionné à partir d'une série de composés apparentés synthétisés dans les laboratoires de la firme américaine Parke Davis vers la fin des années 1970. Le produit venait de la recherche de composés qui diminuent les lipides plasmatiques chez l'homme et les animaux[6].
↑J. Ducobuet al., « Place des fibrates dans le traitement de patients avec une dyslipidémie athérogène », Rev. Med. Liège, Hôpital de Bavière, vol. 64, no 10, , p. 512-518 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) IJ Sharinaet al., « The fibrate gemfibrozil is a NO- and haem-independent activator of soluble guanylyl cyclase: in vitro studies. », Br J Pharmacol., Wiley, 24 décembre 2014 (publié numériquement avant l'impression sur papier) (PMID25536881, DOI10.1111/bph.13055, lire en ligne, consulté le )
↑(en) G. Rodneyet al., « The Hypolipidemic Effect of Gemfibrozil (CI-719) in
Laboratory Animals », Proc. roy. Soc. Med., vol. 69, no supplément 2, , p. 6-9 (PMCID1864017, lire en ligne, consulté le )