Résident Protectorat français du Tonkin |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 70 ans) Saint-Tropez |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Fratrie | |
Enfant |
Éveline Porée-Maspero (d) |
Membre de | |
---|---|
Distinctions |
Le Royaume de Champa (d) |
René Gaston Georges Maspero, né le à Paris et mort le à Saint-Tropez (Var), est un sinologue, décoré de la Légion d'honneur[1].
Georges Maspero est le fils de l'égyptologue Gaston Maspero et le demi-frère du sinologue Henri Maspero.
Il entre en 1891 à l'École coloniale et suit des cours à l'École des langues orientales, apprenant le chinois et l'annamite[2].
Administrateur des services civils de l'Indochine française à partir de 1894, il commence sa carrière à Phnom Penh dans le Protectorat du Cambodge. En 1903, il est nommé en Cochinchine et devient correspondant-délégué de l'École française d'Extrême-Orient (EFEO)[3],[2]. De 1915 à 1918, il est résident-maire de Haiphong dans le Protectorat du Tonkin et devient en 1920 résident supérieur intérimaire du Cambodge[4].
Fort de sa formation à l’École des Langues Orientales, il devient en 1927 le premier président de l'Association des Anciens Élèves et Amis de l’École des Langues Orientales (AAEALO), une fonction qu'il occupera jusqu'en 1938, année où Joseph Hackin lui succédera à la présidence.
En 1936, il est fait commandeur de la Légion d'honneur et est élu membre de l'Académie des sciences coloniales en 1936[2].