Directeur de l'École normale supérieure | |
---|---|
- | |
Secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres | |
Directeur associé (d) Revue archéologique |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation |
École normale supérieure (à partir de ) |
Activités |
Historien de l'Antiquité classique, historien de l’art, archéologue, historien, helléniste, archéologue classique, professeur d'université, épigraphiste, traducteur |
Rédacteur à |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de |
École française d'Athènes (- Académie des inscriptions et belles-lettres (- Société philologique hellénique de Constantinople (d) () Académie bavaroise des sciences Académie royale des sciences de Suède Académie royale suédoise des belles-lettres, d'histoire et des antiquités Institut archéologique allemand Académie royale des sciences de Prusse |
Maître | |
Directeur de thèse |
Bernard Pierre Maigret (d) |
Distinctions |
Souvenirs et impressions du siège de Paris (d) |
Georges Perrot, né à Villeneuve-Saint-Georges le et mort le à Paris, est un archéologue et helléniste français.
Reçu premier à l'École normale supérieure en 1852 et premier à l'agrégation des lettres en 1859, il est membre de l'École d'Athènes de 1855 à 1858 puis il donne des cours aux lycées d'Angoulême (1858), Orléans (1859), Versailles (1862), Louis-le-Grand (1864).
Le 9 mars 1867, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[1]. La première, en français, s'intéresse au droit public à Athènes[2]. La deuxième, en latin, aborde la province romaine de Galatie[3]. De 1877 à 1899, il participe à de très nombreuses soutenances de thèses de doctorat ès lettres, en qualité de membre du jury[1].
Il enseigne ensuite à l'École normale supérieure à partir de 1869 en tant que suppléant de la conférence de langue et littérature latines puis il y est nommé maitre de conférences en 1871. Il est également directeur d'étude à l'EPHE en 1874. Enseignant d'archéologie à la Sorbonne à partir de 1876, il dirige l’École normale supérieure de 1883 à 1902[4]. En 1874, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il est secrétaire perpétuel de 1904 (il succède à Henri Wallon en cette dignité) à sa mort. Une médaille et un prix décernés par l’académie portent son nom.
En 1857, avec Louis Thénon, il découvre un premier fragment du code de Gortyne.
En 1861, avec l’architecte Edmond Guillaume et le médecin voyageur Jules Delbet, il effectue pour le ministère de l’Instruction publique une mission scientifique et littéraire en Grèce et en Asie Mineure. Leurs résultats sont publiés en 1872. Plusieurs autres missions suivront en Grèce.
À la fin du XIXe siècle, il effectue avec l’architecte Charles Chipiez un grand voyage d’études de l’architecture antique avec le soutien de la maison d’édition Hachette. Ce voyage les mène au travers de la Grèce, la Turquie, l’Égypte, l’Iran, l'Italie et dans d’autres pays. Ils y réalisent des études architecturales, basées sur l’observation minutieuse des sculptures et des ruines, sur la plupart des monuments antiques. Ils publient à leur retour un grand ouvrage en plusieurs volumes réalisant une synthèse sur l’histoire de l’architecture antique, avec de nombreuses illustrations. Après la mort de Chipiez, Georges Perrot en continue la rédaction et publie seul les deux ultimes volumes, l’ouvrage restant inachevé à son décès.
Il a également collaboré avec la Revue des deux mondes, la Gazette des Beaux-Arts, le Journal des Débats, Le Temps et il a été co-directeur de la Revue archéologique[4].