Georges Rousse

Georges Rousse
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Naissance
(77 ans)
Paris
Période d'activité
Nationalité
Française
Activité
Formation
Autodidacte
Mouvement
Distinction
Villa Médicis, prix ICP, grand prix national de la photographie, prix Romain Rolland
Site web

Georges Rousse, né le [1] à Paris, est un photographe plasticien français.

Depuis le Noël de ses 9 ans où il reçut en cadeau un Brownie Flash de Kodak, l'appareil photo n'a plus quitté Georges Rousse[Interprétation personnelle ?]. Alors qu'il est étudiant en médecine à Nice, il décide d'apprendre chez un professionnel les techniques de prise de vue et de tirage puis de créer son propre studio de photographie d'architecture. De plus en plus, sa passion le pousse à se consacrer entièrement à une pratique artistique de ce médium sur la trace des grands maîtres américains, Edward Steichen, Alfred Stieglitz ou Ansel Adams.[Interprétation personnelle ?]

C'est avec la découverte des œuvres du Land art et du Carré noir sur fond blanc de Kasimir Malevitch, que Georges Rousse choisit d'intervenir dans le champ photographique établissant une relation de la peinture à l'espace. Il investit alors des lieux abandonnés qu'il affectionne depuis toujours en les transformant en espace pictural et en y construisant une œuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue.[Interprétation personnelle ?]

Pour permettre aux spectateurs de partager son expérience de l'Espace il présente, dès le début des années 1980, ses images en tirages de grand format. Cette œuvre forte et singulière qui déplace les frontières entre les médias traditionnels s'est immédiatement imposée dans le paysage de l'art contemporain.[Interprétation personnelle ?]

Depuis sa première exposition à la galerie de France en 1981 à Paris, Georges Rousse a exposé en Europe, en Asie (Japon, Corée, Chine, Népal), aux États-Unis, au Québec, en Amérique latine…, poursuivant son chemin artistique au-delà des modes[Interprétation personnelle ?]. Il a participé à de nombreuses biennales : Biennale de Paris, Biennale de Venise, Biennale de Sidney.

Il est représenté par plusieurs galeries européennes et à New York.

Œuvres et style

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Les photos de Georges Rousse sont souvent prises dans des lieux abandonnés ; il intervient sur l’architecture du lieu suivant le principe de l’anamorphose, suivant la vision qu'il a dans son appareil photographique. Son travail s'organise à partir de cet unique point de vue. À la fin de la transformation de l'espace, il prend le lieu en photographie[2],[3].

Georges Rousse ajoute à ses expositions ses dessins préparatoires et des installations in situ[3].

En 2008, Georges Rousse succède à Sol Lewitt comme membre associé de l'Académie royale de Belgique[4].

Distinctions

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Décorations

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Expositions

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Bibliographie

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  • Georges Rousse, Éditions Actes Sud, coll. « Photo Poche », no 123, texte de Alain Sayag, 76 photographies reproduites en couleur, 2009 (ISBN 978-2-7427-8415-8).
  • Tour d’un monde, 1981-2008, Éditions Actes Sud, 2010.
  • Georges Rousse 1981-2000, Éditions Bärtschi/Salomon, textes de Régis Durand, Jocelyne Lupien et Patrick Roegiers (deux éditions français-allemand et anglais-espagnol), biographie et bibliographie, portraits photographiques, illustrations en couleur, 2000 (ISBN 2940292019).
  • Georges Rousse, Galerie Guy Bärtschi, Genève texte de Philippe Piguet, illustrations en couleur, 1995.
  • Georges Rousse : De la ruine à la lumière, Hanshin Art Poject. Texte d’Aomi Okabe (japonais), illustrations en couleur, portrait photographique, 1995.
  • Une œuvre de Georges Rousse, Marseille, Éditions Muntaner, collection « Iconotexte », textes de Jean Arrouye, Pascale Cassagnau, Démosthène Davvetas, Anne-Marie Garat, Pierre Guin et Bernard Muntaner, illustration en couleur, 1993.
  • Georges Rousse : Chemin 1981-1987, Éditions Paris Audiovisuel, entretien avec Démosthène Davvetas, illustrations en couleur, 1987.
  • Eighty : Les peintres en France dans les années 1980 [Georges Rousse, Louis Cane], Paris, Éditions Eighty Magazine, biographie de Catherine Flohic, texte de Catherine Strasser, illustrations en couleur, 1984.
  • Ange Pieraggi, « Georges Rousse, une perspective paradoxale », Art Press, n°380, juillet-

Filmographie

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  • (en) Bending Space: Georges Rousse and The Durham Project, Kenny Dalsheimer. Productions Penelope Maunsell - The groove. (56 min. DVCPro HD, HDCam, DigiBeta, HDV, HD DVD). 2007.
  • Contacts, de Jean-Pierre Krief, Arte France, (France, 29 min). 2002.
  • Dictionnaire multimédia de l'art moderne et contemporain, CD-ROM, éd. Hazan, Videomuseum, RMN, Akal, 1996.

Notes et références

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  1. (BNF 12153485)
  2. Henri Peyre, « Une brève présentation du travail de Georges Rousse », sur www.galerie-photo.com (consulté le )
  3. a et b Walid Salem, « Georges Rousse : « La Base sous-marine est une cathédrale » », sur rue89bordeaux.com,
  4. http://www.academieroyale.be/academie/documents/Annuaire_201624011.pdf
  5. (en) « 1988 Infinity Award: Art », sur International Center of Photography, (consulté le )
  6. « 65 ans d'histoire », sur www.salondemontrouge.com (consulté le )
  7. Arrêté du 23 mars 2017 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Articles connexes

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Liens externes

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