Naissance |
16e arrondissement de Paris |
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Décès |
Genève |
Nationalité | Suisse |
Père | Auguste de Morsier |
Conjoint | Yvonne de Morsier-Roethlisberger (d) |
Profession | Neurologue, psychiatre et professeur d'université (d) |
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Employeur | Université de Genève |
Georges Gustave Louis de Morsier, né le à Paris 16e[1] et mort le à Genève est un neurologue et psychiatre suisse, ayant effectué l'essentiel de sa carrière à Genève.
Il est le fils d'Auguste de Morsier (1864-1923) et de Blanche Claparède (1865-1929), une sœur aînée d'Édouard Claparède (1873-1940)[2]. Il passe son enfance à Paris et fait ses études à Genève où il obtient un diplôme de sciences naturelles en 1923. Il étudie également la médecine et obtient son diplôme fédéral en 1920 et son doctorat en 1922 avec une thèse consacrée aux« trémulations fibrillaires et la contracture rigide du cœur ». De Morsier complète sa formation et commence sa carrière médicale à Paris où il est assistant de Gaétan de Clérambault (1872-1934), un éminent psychiatre dont l'influence le marquera durablement. En 1928 il inaugure sa carrière académique à l'université de Genève en obtenant son habilitation de Privat-docent de neurologie. À partir de 1933 c'est lui qui assurera l'enseignement de cette spécialité, après 4 années de désaffection[N 1]. En 1941, il est nommé professeur extraordinaire.
Ce n'est qu'en 1953 qu'est créé à l'hôpital cantonal de Genève un service de neurologie séparé de la clinique de médecine interne. En 1960, de Morsier est nommé professeur ordinaire et en 1961 directeur de la clinique universitaire de neurologie. Il prend sa retraite en 1964.
Georges de Morsier a consacré de nombreux travaux à tous les domaines de la neurologie, avec une prédilection particulière pour les malformations du névraxe. Dans le domaine de la neuropsychologie, il collabore avec son oncle Édouard Claparède et fonde avec lui le laboratoire de psychologie clinique.
Selon Thédore Ott qui rédigea sa notice nécrologique, « G. de Morsier fut pendant un quart de siècle, la personnalité dominante la plus active et la plus brillante, mais aussi la plus contestée de la Neurologie suisse… »[3].
Georges de Morsier a laissé son nom à plusieurs syndromes neurologiques :