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(à 82 ans) Turin |
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Gian-Carlo Wick, en italien : Gian Carlo Wick, est né le à Turin, alors royaume d'Italie, et mort dans cette même ville le . C'est un physicien italien connu pour ses travaux en théorie quantique des champs et en physique mathématique.
Gian-Carlo Wick soutient sa thèse à l'Université de Turin sous la direction de Gleb Wataghin en 1930. Il va ensuite à l'Université de Göttingen et à l'Université de Leipzig où il se lie avec Werner Heisenberg[1].
En 1932 il devient l'assistant de Enrico Fermi à l'Université de Rome. Après avoir occupé des postes dans les universités de Palerme et de Padoue à partir de 1937, il revient à Rome en 1940. En 1946 il suit Fermi qui part aux États-Unis. Il occupe des postes à l'Université Notre-Dame-du-Lac puis à l'Université de Californie à Berkeley. Refusant de se soumettre aux contraintes du maccarthysme, il part à l'Université Carnegie-Mellon en 1951. Jusqu'en 1957 il alterne avec des périodes à l'Institute for Advanced Study à Princeton et au CERN. À cette date il prend la direction du département théorique du Laboratoire national de Brookhaven.
En 1965 il devient professeur à l'Université Columbia, puis, après sa retraite, il travaille à l'École Normale de l'Université de Pise.
Parmi ses travaux on note la rotation de Wick reliant la physique statistique et la mécanique quantique[2], le théorème de Wick en théorie quantique des champs[3] et l'introduction de la méthode SN (ou méthode des ordonnées discrètes) pour la résolution du transfert radiatif[4].