Giovanni da Valente

Giovanni da Valente
Grosso avec les initiales de Giovanni da Valente.
Fonction
Doge de Gênes
-
Guglielmo Pallavicino (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
San Bartolomeo dell'Olivella (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Giovanni da Valente (Gênes, 1280 – Gênes, 1360) est le troisième doge de la république de Gênes.

Après la mort de son prédécesseur, Giovanni da Murta, s'ensuivit une brève crise de succession.

Les «  popolani » soutenus par Luchino Fieschi s'opposent aux « patriciens » et aux partisans de l'ancien doge qui soutiennent son fils, Tommaso da Murta. Finalement Giovanni Valente jugé comme un candidat de compromis a été élu le [1].

Giovanni da Valente abandonne la politique étrangère de son prédécesseur et essaie d'expulser entièrement les Vénitiens de la mer Noire[2], ainsi la tension entre Gênes et Venise dégénère en guerre ouverte. Chaque marine pille les flottes marchandes de la partie adverse en Méditerranée orientale. Venise conclut une alliance avec Byzance et le Royaume d'Aragon, obligeant les génois à solliciter le soutien de l'Empire ottoman.

Le , pour payer les frais de la guerre, la république de Gênes contracte un emprunt forcé 300 000 lires à un intérêt de 10 % auprès d'une association des créanciers connus sous le nom « Compera imposita per gerra Venetorum »[3],[4].

Le , la flotte génoise sous le commandement de Paganino Doria remporte une victoire navale contre la coalition près de Constantinople. L'année suivante, en , près de Alghero (Sardaigne), la marine génoise, sous le commandement d'Antonio Grimaldi est écrasée par celle des Vénitiens[1]. Les approvisionnements vitaux de Gênes ne peuvent plus être assurés et la révolte gronde. Face à la menace d'une nouvelle guerre civile et à la perspective d'une invasion étrangère, le Conseil fait appel au soutien des Visconti de Milan.

Le doge Giovanni da Valente perd tout pouvoir exécutif et doit démissionner de son dogat le et le poste devient vacant[1],[5].

Giovanni da Valente est mort sept ans plus tard et est enterré en l'église de San Bartolomeo dell'Olivella à Gênes.

Crédit d'auteurs

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Notes et références

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  1. a b et c (it) Agostino Giustiniani, Giovanni Battista Spotorno et Vincenzo Canepa, Annali della repubblica di Genova, Presso il libraio, (lire en ligne)
  2. (en) Wilhelm Heyd, Histoire du commerce du Levant au moyen âge, vol. I, Adolf M. Hakkert, (lire en ligne), p. 501
  3. (it) Michele Giuseppe Canale, Nuova Istoria della repubblica di Genova. Epoca quarta (1339-1528) : I dogi popolari, Florence, Felice Le Monnier, (lire en ligne), p. 5
  4. (en) Michel Balard, War at sea in the Middle Ages and the Renaissance, Woodbridge, John B. Hattendorf and Richard W. Unger, (ISBN 0-85115-903-6, lire en ligne), « Genoese Naval Forces in the Mediterranean during the fifteenth and sixteenth century »
  5. Les pouvoirs sont remis entre les mains de Guglielmo Pallavicino, représentant de l'archevêque de Milan Giovanni Visconti, situation qui perdurera de 1353 à 1356

Liens externes

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