Naissance | |
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Nom de naissance |
Giuseppe Francesco Antonio Maria Gioachino Raimondo Belli |
Nationalité |
italienne ( - |
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Parentèle |
Jacopo Ferretti (co-beau-père) |
Giuseppe Gioachino Belli (Rome, – ) est un poète italien du XIXe siècle. Il est l'un des protagonistes de ABBA ABBA, roman publié par Anthony Burgess en 1977.
Giuseppe Gioachino Belli est le fils d'un comptable de riches familles romaines, et sera lui-même comptable, menant une carrière honorable dans l'administration pontificale, Rome fait partie à l’époque des États pontificaux. Responsable de la censure artistique en 1850, il fit interdire la diffusion des œuvres de William Shakespeare en Italie.
Son œuvre se divise en deux parties :
C'est en découvrant grâce à un ami l'œuvre de Carlo Porta (Milanais qui écrivit également des sonnets en dialecte milanais) qu'il entame cet énorme labeur en 1830. Les sonnets ne connaissent qu'une diffusion orale (Belli se refusant à faire publier cette partie de son œuvre) pour deux raisons : primo, il préfère rester discret car on retrouve dans ses pièces l'écho du mécontement du peuple ; secundo, car le romanesco ne possède pas la même qualité de dialecte que d'autres dialectes italiens comme le vénitien de Gozzi ou le milanais de Porta.
De son vivant, les 2279 Sonnets, que Giuseppe Gioachino Belli a signés d’un 996 en transposant les initiales de son nom, étaient pratiquement inconnus. Son œuvre a été découverte et promue par de grands écrivains, tels Gogol ou Sainte-Beuve, et a ensuite été traduite dans de nombreuses langues européennes.
L'œuvre au volume impressionnant excelle à travers la diversité thématique et la qualité formelle des vers. Belli a tracé une histoire complète, culturelle et morale de son temps, dans une langue puissamment évocatrice.
Tous les Sonnets ont été édités par G. Vigolo : Sonetti, Milano, Mondadori ("i Meridiani"), 1978. Une édition critique est annoncée, par Lucio Felici et Pietro Gibellini, depuis des années ; les Sonnets en romanesco ont été publiés par M. Teodonio, Rome, Newton-Compton, 1998.
Quelques traductions françaises existent (Francis Darbousset, ou encore Jean-Charles Vegliante), mais elles ont surtout paru dans des revues ou en ligne[1].