Badohoun, qui prit le nom de Glélé, est traditionnellement (si on exclut la reine Hangbè et Adandozan) le dixième roi d'Abomey. Il succéda à son père, Ghézo, et régna entre 1858 et 1889.
Glélé poursuivit la politique d'expéditions militaires, pour venger la mort de son père.
Glélé, par un traité signé le , céda Cotonou aux Français.
Il mourut le et fut remplacé par son fils Kondo qui prit le nom de Behanzin. Celui-ci du s'enfuit devant les troupes coloniales françaises, puis se rendre et être exilé. Les négociations avec les français sont menées notamment par une princesse, une des filles de Glélé, Yaya Migansi[2].
Il avait adopté le lion comme symbole de son règne.
↑(en) « Yaya Migansi (c. 1850–1932) », dans Henry Louis Gates , Emmanuel Akyeampong et Steven J. Niven, Dictionary of African biography, Oxford, Oxford University Press, (ISBN9780195382075, lire en ligne)
Leslie Edouard d'Almeida, Le Dahomey sous le règne de Dada Glèlè (Danxome 1858-1889), Université Panthéon-Sorbonne, Paris, 1973, 2 vol. (thèse de 3e cycle d'Histoire)
Suzanne Preston Blier, « Le roi Glèlè du Dahomey : les portraits divinatoires d'un roi lion et homme de fer », in Magies (éd. Dapper, Paris), 1996, p. 89-143
L'histoire de Guedegbé, devin des rois Ghézo, Glèlè et Béhanzin, conférence de Daa Bachalou Nondichao enregistrée au Salon de lecture Jacques Kerchache le , dans le cadre de l'exposition Artistes d'Abomey, Musée du quai Branly, Paris, 2010, 1 h 13 min (CD)
(en) Richard Francis Burton, A mission to Gelele, king of Dahome : with notices of the so called 'amazons', the grand customs, the yearly customs, the human sacrifices, the present state of the slave trade, and the negro's place in nature, Tinsley brothers, Londres, 1864, 2 vol., volume I ; volume II
« Glélé (1858-1889) » (Victor-Louis Maire, Dahomey : Abomey, – Hyères, , A. Cariage, Besançon, 1905, p. 37, en ligne sur Gallica)