Graciela Iturbide

Graciela Iturbide
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (82 ans)
Mexico (District fédéral (en), Mexique)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
María Graciela del Carmen Iturbide GuerraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Escuela Nacional de Artes Cinematográficas (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
Conjoint
Manuel Rocha Díaz (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Mauricio Rocha Iturbide (en)
Manuel Rocha IturbideVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
(en + es) gracielaiturbide.orgVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

María Graciela del Carmen Iturbide Guerra, née le à Mexico, est une photographe mexicaine[1]. Elle est l’une des photographes les plus importantes du Mexique[2].

María Graciela del Carmen Iturbide Guerra naît en 1942 à Mexico[3]. C’est après s’être mariée et avoir eu trois enfants qu’elle se tourne vers la photographie. Elle commence son incursion dans la photographie au début des années 1970, au Centre universitaire d’études cinématographiques de l’Universidad Nacional Autónoma de México. Elle est étudiante et assistante de Manuel Álvarez Bravo[4],[5] qui devient rapidement son mentor. Il l’initie aux histoires pré-hispaniques du Mexique[6].

Elle rencontre Henri Cartier-Bresson lors d’un voyage en Europe et, en 1978, il est l’un des membres fondateurs du Conseil mexicain de la photographie. Outre Cartier-Bresson et Alvarez Bravo, Tina Modotti exerce une influence sur son travail.

Durant les vingt années suivantes, Graciela Iturbide travaille à Cuba, en Allemagne de l’Est, en Inde, à Madagascar, en Hongrie, à Paris et aux États-Unis[7].

En 1990, External Encounters, Internal Imaginings: Photographs of Graciela Iturbide, présente son travail au musée d'Art moderne de San Francisco. Une rétrospective au Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey au Mexique, et une autre Philadelphia Museum of Art consacre son œuvre[8].

Démarche artistique

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Graciela Iturbide explore les relations entre l’humain et la nature, l’individuel et le culturel, le réel et le psychologique en utilisant la photographie comme moyen de comprendre le Mexique. Elle combine les pratiques culturelles indigènes et les pratiques catholiques assimilées sous un même champ d’application[8]. Les impressions en noir et blanc à contraste élevé de Graciela Iturbide traduisent la dureté de la vie pour nombre de ses sujets. Voyageant à travers le Mexique, l’Équateur, le Venezuela, le Panama et la communauté mexicaine de l’est de Los Angeles, Graciela Iturbide documente la cohabitation difficile d’anciens rituels culturels et d’adaptations et d’interprétations contemporaines[8].

L’un de ses intérêts particuliers est le rôle des femmes et, depuis 1979, elle photographie les zapotèques de Juchitán, Oaxaca, parmi lesquels les femmes occupent généralement des places de pouvoir, et les rôles de genre stéréotypés sont fréquemment renversés[8]. Graciela Iturbide évite les étiquettes sociales et se considère comme complice des personnes qu’elle documente[9].

Son travail se retrouve dans un grand nombre de publications et de collections à travers le monde[4].

Vie privée

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Elle est mariée à l’architecte Manuel Rocha Diaz (en). Elle a un fils : le compositeur Manuel Rocha Iturbide[10].

Expositions

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Prix et récompenses

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Publications

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  • Avándaro. Texte de Luis Carrión. México : Editorial Diógenes, 1971
  • Los que viven en la arena. Texte de Luis Barjau. México : INI-Fonapas, 1981
  • En el nombre del padre. Texte de Osvaldo Sánchez. México : Ediciones Toledo, 1981
  • Sueños de papel. Texte de Verónica Volkow. México : Fondo de Cultura Económica, Colección Río de Luz, 1985
  • Juchitán de las Mujeres. Texte de Elena Poniatowska. México : Ediciones Toledo, 1989
  • Fiesta und Ritual. Textes de Erika Billeter y Verónica Volkow. Suisse : Benteli Werd Verlags A.G., 1994
  • Graciela Iturbide: La forma y la memoria. Texte de Carlos Monsiváis. Monterrey : Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey, MARCO, 1996
  • Graciela Iturbide, Images of the Spirit. Textes de Alfredo López Austin y Roberto Tejada. New York : Aperture Foundation, Inc., 1996
  • Graciela Iturbide. Texte de Cuauhtémoc Medina. Londres : Phaidon, 2001
  • Pájaros. Textes de José Luis Rivas y Bruce Wagner. Santa Fe : Twin Palms Publishers, 2002
  • Graciela Iturbide habla con Fabienne Bradu. Conversaciones con fotógrafos, Madrid : La Fábrica, Fundación Telefónica, PHE Photoespaña, 2003
  • Woman A Celebration. Peter Fetterman (dir.). San Francisco : Chronicle Books, 2003
  • Naturata. Texte de Fabio Morábito. México/Paris : Galería López Quiroga y Toluca Editions, 2004
  • 12 days en Mozambique (cat. exp.). Photography Festival of Rome, Italia, 2006
  • Graciela Iturbide, Madrid : Tf Editores, 2006
  • Graciela Iturbide: Eyes to fly with / Ojos para volar. Textes de Fabienne Bradu et Alejandro Castellanos. Austin : University of Texas Press, 2006
  • Graciela Iturbide: Roma (cat. exp.). Textes de Elisabetta Rasy et Marco Delogu. Photography Festival of Rome. Rome : Zoneattive Edizioni, 2007
  • Graciela Iturbide: Juchitan. Texte de Judith Keller. Los Angeles : Paul Getty Museum, 2007
  • El baño de Frida Kahlo. México : Editorial RM y Galería López Quiroga, 2009
  • Graciela Iturbide, textes de Marta Dahó, Juan Villoro et Carlos Martín García. Madrid : Fundación MAPFRE, 2009
  • Graciela Iturbide: Asor (œuvre électroacoustique de Manuel Rocha Iturbide). Göttingen : Little Steidl, 2010
  • Graciela Iturbide: Juchitán de las mujeres: 1979-1980, México : Editorial RM y Calamus Editorial, 2010
  • Graciela Iturbide: México – Roma. México : Editorial RM, 2011
  • Graciela Iturbide: No hay nadie / There is no one. Texte de Oscar Pujol. Madrid : La Fábrica, 2011
  • Graciela Iturbide. Textes de Michel Frizot y Robert Delpire. Paris : Lunwer y PhotoPoche, 2011
  • Graciela Iturbide (cat. exp.). México : Museo Amparo y Editorial RM, 2012

Notes et références

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  1. « Graciela Iturbide », sur AWARE Women artists / Femmes artistes (consulté le ).
  2. (en) « México quiero conocerte: Photographs by Graciela Iturbide and Manuel Álvarez Bravo », sur Museum of Contemporary Art San Diego, (consulté le ).
  3. (es) « DC: Exhibirán trabajo de famosa fotógrafa mexicana », El Tiempo Latino, (consulté le ).
  4. a et b « Graciela Iturbide », sur Fotográfica, (consulté le ).
  5. Les Rencontres d'Arles, « Graciela Iturbide », sur rencontres-arles.com (consulté le ).
  6. Armelle Canitrot, « Les images initiatiques de Graciela Iturbide », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Graciela Iturbide (mexicaine, né le 16 mai 1942 à Mexico City) », sur artnet.fr (consulté le ).
  8. a b c et d (en) « Graciela Iturbide », sur International Center of Photography, (consulté le ).
  9. « Exposition. Graciela Iturbide Heliotropo 37 - Le Mexique envoûtant - Fondation Cartier pour l'art contemporain », sur Last Night in Orient (consulté le ).
  10. « Le studio de brique rouge de la célèbre photographe mexicaine Graciela Iturbide », sur Journal du Design, (consulté le ).
  11. « Graciela Iturbide », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
  12. « Les 22 rencontres internationales de la photographie d'Arles - Amérique latine plein cadre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (en) « Torrijos: The Man and the Myth », sur AS/COA (consulté le ).
  14. « Les Rencontres d’Arles », Le Monde des Religions, (consulté le ).
  15. (es) « Retrospectiva de Graciela Iturbide en el Museo de Arte Moderno », sur El Informador :: Noticias de Jalisco, México, Deportes & Entretenimiento (consulté le ).
  16. (es) « Graciela Iturbide: cuando habla la luz », sur Fomento Cultural Banamex (consulté le ).
  17. « La photographe mexicaine Graciela Iturbide à l'affiche pour la première fois à Paris », sur Le Figaro, (consulté le ).
  18. « L'essence du Mexique dans les photographies de Graciela Iturbide », sur Fahrenheit Magazine, (consulté le ).
  19. « Vente aux enchères Iturbide Graciela », sur gazette-drouot.com (consulté le ).
  20. « Le prix Hasselblad à Graciela Iturbide », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (en) Christopher Alessandrini, « Graciela Iturbide, Visionary Ethnographer », sur The New York Review of Books, (consulté le ).

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Liens externes

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