Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Cimetière central de Chișinău (en) |
Nationalité | |
Formation |
Université pédagogique d'État « Ion Creanga » (en) |
Activité | |
Période d'activité |
- |
Parti politique |
Front populaire de Moldavie (en) |
---|---|
Membre de |
Académie roumaine Moldovan Writers' Union (en) |
Distinctions | Liste détaillée Cena moldavského komsomolu Borise Glavana (d) () Ordre de la République () "Mihai Eminescu" Medal (d) Ordre de l'Insigne d'honneur Ordre de l'Étoile de Roumanie Ordre de l'Amitié des peuples Moldavian SSR State Prize (d) |
Grigore Vieru, né le dans le village de Pererita (raion de Briceni) alors dans le royaume de Roumanie et aujourd'hui en Moldavie et mort le à Chișinău, est un poète, écrivain, pédagogue, parolier et journaliste moldave. En 1993, il a été élu membre correspondant de l'Académie roumaine.
Grigore Vieru poursuit des études universitaires à la faculté de philologie et d’histoire de Chișinău. Il a écrit de nombreux poèmes pour la jeunesse. Il fut l'auteur de manuels scolaires et d'abécédaires pour l'apprentissage de la lecture pour les enfants (Steluța, Abecedar, Albinuța).
En 1973, Grigore Vieru franchit, pour la première fois, la rivière frontalière Prout, qui sépare la Moldavie de la Roumanie. Il visite la Roumanie en tant que membre d’une délégation de poètes soviétiques. Après cette visite-là, très importante pour lui, Vieru déclare avec beaucoup d’émotions : « Si certains ont le rêve de voler dans le Cosmos, moi, j’ai toujours rêvé de franchir le Prut »[1].
Le , le poète est victime d'un accident de la route. Il est emmené à l'hôpital d'urgence à Chișinău, où il décède 48 heures plus tard.
Dans l’introduction de son dernier livre paru en 2008, l’anthologie Taina care ma apara, qu'il Vieru qualifie de « livre de [s]a vie », il écrit : « Je crois que je suis né comme poète à la suite d'un appel, pas par émulation. En même temps, je crois que je suis né comme poète par la souffrance aussi, de même que par la réalisation du fait que la vie n’est pas un jeu. Donc, la poésie ne peut pas être un batifolage des paroles. À tout ça, ajoutons la beauté de la langue roumaine qui est elle-même un poème, comme disait Blaga, elle te met, elle-même, la plume dans la main »[2].
Beaucoup de compositeurs moldaves se inspiraient par la poésie de Grigore Vieru (Poftim de intraţi, Cine crede, etc.). Grigore Vieru même est l'auteur de chansons pour les enfants (Să creşti mare, etc. ), mais la plus fructueuse était sa collaboration avec la compositrice Yulia Tsiboulscaya (Soare, soare, Clopoţeii, Stea-stea, logostea, Ramule-neamule, Cîntînd cu iubire, etc).