Grimaud | |||||
Vue sur le village de Grimaud | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Draguignan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez | ||||
Maire Mandat |
Alain Benedetto 2020-2026 |
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Code postal | 83310 | ||||
Code commune | 83068 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grimaudoise, Grimaudois | ||||
Population municipale |
4 527 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 102 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 16′ 27″ nord, 6° 31′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 503 m |
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Superficie | 44,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Sainte-Maxime (banlieue) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Sainte-Maxime | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairie-grimaud.fr/ | ||||
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Grimaud est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sur la commune de Grimaud, se trouve la cité lacustre de Port Grimaud, construite à partir de 1966.
Commune située à 4 km de Cogolin, 9 de La Garde-Freinet et 13 de La Môle et Saint-Tropez[1].
La cité lacustre privée Port Grimaud, au cœur du golfe de Saint-Tropez est à 9 km de Saint-Tropez[2]. Cette marina est implantée sur la commune Grimaud.
Bordée par la mer Méditerranée, l'est de la commune est à une altitude proche de zéro. Le sud est traversé, d'est en ouest, par la vallée de la Giscle.
Le village est situé au début de la zone vallonnée, qui couvre la partie nord du territoire de Grimaud, dans le massif des Maures.
Le point culminant de la commune est le Sommet des Trois Confronts, avec une altitude de près de 514 mètres.
Il existe trois zones de sismicité dans le Var : la zone 0 à risque négligeable (c’est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d’une partie des communes du centre Var[3]; la zone 1a à risque très faible (concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire, au massif de l'Esterel) ; la zone 1b à risque faible (ce risque le plus élevé du département, qui n’est pas le plus haut de l’évaluation nationale, concerne vingt-et-une communes du Nord du département). La commune de Fréjus, est en zone sismique faible « 1a »[4].
Production d'eau de la Communauté de communes du golfe de Saint-Tropez (CCGST)[5].
Cours d'eau traversant la commune[6],[7] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin à 2 km à vol d'oiseau[10], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,5 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,7 | 2,5 | 4,8 | 7,5 | 10,9 | 14,3 | 16,5 | 16,4 | 13,3 | 10,8 | 6,5 | 3,7 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 8,1 | 8,5 | 11,1 | 13,9 | 17,6 | 21,7 | 24,3 | 24,3 | 20,5 | 16,6 | 11,9 | 8,9 | 15,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 13,6 | 14,4 | 17,3 | 20,2 | 24,3 | 29,1 | 32 | 32,2 | 27,6 | 22,5 | 17,2 | 14,1 | 22 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,5 07.01.02 |
−8,3 13.02.1999 |
−7,7 02.03.05 |
−2,8 08.04.21 |
3,1 07.05.19 |
4,8 03.06.06 |
8,2 17.07.00 |
7,7 23.08.07 |
4,4 20.09.01 |
−2,7 30.10.1997 |
−7,4 23.11.1998 |
−9,5 30.12.05 |
−9,5 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,4 19.01.07 |
26,4 03.02.20 |
27,1 31.03.21 |
29,3 07.04.11 |
33,9 29.05.05 |
39,9 27.06.19 |
40,3 19.07.23 |
42 22.08.23 |
35,5 11.09.23 |
33,3 03.10.23 |
27,4 14.11.23 |
23,4 24.12.22 |
42 2023 |
Précipitations (mm) | 95,9 | 76,1 | 70,2 | 82,1 | 58,7 | 32,2 | 13,9 | 20,6 | 73,8 | 135,6 | 177,5 | 121,4 | 958 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
13,6 2,7 95,9 | 14,4 2,5 76,1 | 17,3 4,8 70,2 | 20,2 7,5 82,1 | 24,3 10,9 58,7 | 29,1 14,3 32,2 | 32 16,5 13,9 | 32,2 16,4 20,6 | 27,6 13,3 73,8 | 22,5 10,8 135,6 | 17,2 6,5 177,5 | 14,1 3,7 121,4 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Grimaud a pour particularité géographique d'être situé au cœur du golfe de Saint-Tropez. La commune bénéficie d'une bonne accessibilité (desservie par plusieurs lignes de bus[15], facilité d'accès à l'autoroute). De plus, une piste cyclable longeant le littoral permet la circulation à vélo.
La commune est accessible par la route départementale 558, qui dessert notamment Port Grimaud, ainsi que par les routes départementales 558 et 14 qui traversent le village.
En train, la gare de Saint-Raphaël-Valescure est desservie par les TGV, iDTGV, Intercités et TER Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![16].
Le réseau d'autobus départemental relie la gare routière de Saint-Tropez à Fréjus, Hyères, Toulon, Saint-Raphaël entre autres.
Plusieurs lignes de bus desservent la commune de Grimaud[17] :
*7601 : Saint-Tropez - Saint-Raphaël,
*7702 : Cavalaire-sur-Mer - Saint-Raphaël,
*7733 : La Garde-Freinet - Gassin,
*7760 : Grimaud - Sainte-Maxime,
*7760 : Grimaud - Cogolin,
*7760 : Grimaud - Gassin.
La commune met également en place pendant la saison estivale une navette gratuite[18] qui désert les commerces, la plage et le centre de la commune. Ce minibus est exploité par la société des Transports Suma.
En périodes estivales, une navette maritime relie Port Grimaud au port de Saint-Tropez[19].
L'héliport de la pointe de Saint-Tropez est basé sur la commune de Grimaud, entre la marina et le village. Les aéroports les plus proches sont ceux de La Môle-Saint-Tropez, de Marseille, de Nice et de Toulon-Hyères.
Au , Grimaud est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Maxime[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 15,1 % | 675 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,2 % | 54 |
Zones portuaires | 2,4 % | 108 |
Espaces verts urbains | 0,1 % | 3 |
Équipements sportifs et de loisirs | 4,0 % | 180 |
Vignobles | 10,4 % | 467 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 11,1 % | 498 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 6,2 % | 278 |
Forêts de feuillus | 12,1 % | 544 |
Forêts de conifères | 0,6 % | 25 |
Forêts mélangées | 0,6 % | 27 |
Végétation sclérophylle | 34,9 % | 1563 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 1,2 % | 53 |
Mers et océans | 0,2 % | 8 |
Source : Corine Land Cover[27] |
Le Diagnostic du SCoT[28] a mis en évidence la richesse écologique et patrimoniale du territoire et la fragilité de son environnement naturel et de sa qualité de vie.
Pour préserver et mettre en valeur l’environnement, priorité du SCoT, il faut tout à la fois :
Le SCoT traduit, en effet, un objectif de développement durable, ce qui signifie que si les normes légales ou réglementaires doivent être appliquées sans contestation, la satisfaction des besoins humains et la nécessité de financer les mesures de protection, conduisent à rechercher, dans l’espace naturel, une présence humaine maîtrisée mais créatrice de ressources collectives[29].
Jusqu'au XVIIIe siècle, on a cru que le nom de Grimaud, connu depuis le Xe siècle, venait de Gibelin de Grimaldi qui reçut de Guillaume Ier de Provence la baronnie du lieu en récompense de ses exploits contre les Sarrasins vers l’an 975[30],[31]. Gibelin de Grimaldi n’a pas de lien avec la famille Grimaldi de Monaco dont la tige est Grimaldo à partir du XIIe siècle[32].
Cependant, dès le XVIIIe siècle, les historiens découvrirent que la charte dite de Gibelin de Grimaldi était fausse. Gibelin de Grimaldi est un personnage inventé au XVe siècle.
Le nom du village de Grimaud vient du nom d'un propriétaire terrien ayant vécu à la fin de l’Antiquité ou au début du Moyen Âge. Le village qui naît alors va prendre son nom.
Ses habitants sont appelés les Grimaudois[33].
Grimaud a pour origine le castrum de Grimaldo mentionné depuis le XIe siècle. Le village a évolué, descendant de son piton rocheux jusqu'au XIVe siècle. Ensuite, au XIVe siècle, le village s'est recentré sur le haut de la colline, se protégeant derrière le rempart actuel[33].
On trouve des traces de présence humaine au Néolithique (5000 av. J.-C.), au Chalcolithique (2000 av. J.-C.) : les trois menhirs des Couzes, Dolmen de Haute Suane.
Sur la commune se trouvent de nombreuses traces de présence antique. La villa du quartier de la boulangerie est la plus connue. D'autres sites antiques sont répartis sur les coteaux de la plaine exposés au sud[34].
En 1964, à la suite de la découverte de « poteries romaines », à l’occasion de travaux agricoles dans le quartier de la Castellane, Jacques Gautier, alors âgé de 16 ans, avait effectué une « fouille d’urgence »[35].
Les comtes de Provence, le roi de Bourgogne et l'empereur byzantin s'unissent pour chasser les Sarrasins en 973. Certaines familles restent sur place et se convertissent au christianisme[36].
Au XIe siècle le Castrum de Grimaldo, du nom d'un propriétaire terrien, apparaît dans les chartes de l'Abbaye Saint-Victor de Marseille. C'est une nouvelle période pour la région avec l'expansion de villages tels que Grimaud situé sur un piton dominant le golfe de Saint-Tropez. C'était également un point stratégique permettant de surveiller cette partie du massif des Maures. Le château domine le golfe de Grimaud[37]. C'est aussi une période de construction d'édifices religieux, comme la première église Saint-Michel (aujourd'hui disparue), la chapelle Notre-Dame-de-la-Queste, la chapelle Saint-Pons (aujourd'hui disparue), la chapelle Saint-Pierre (aujourd'hui disparue).
Construction de l’église Saint-Michel en granit et calcaire. La plus ancienne église encore utilisée dans l'actuelle communauté de communes, autrefois le Freinet.
Avec ses 1 200 habitants, Grimaud est le plus grand bourg du Freinet.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Grimaud fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 8 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou[38].
Tout comme les autres villages du territoire, Grimaud subit la peste et le brigandage. Une partie de la population disparaît, le village se regroupe en haut de la colline du château. Et pour se protéger, construise dans la seconde moitié du XIVe siècle, le rempart qui existe encore aujourd'hui.
Le roi René d'Anjou, comte de Provence, donne le château de Grimaud à son ami Jean Cossa. Celui-ci agrandit et embellit le château de Grimaud.
Au moment de la vente de la baronnie par Gaspard Cossa, fils de Jean Cossa à Jean de Berre, Charles VIII a retenu la baronnie de Grimaud par droit de prélation[39] et l'a transmise à Étienne de Vesc, son chambellan, le . Il a obtenu de Charles VIII en janvier 1491 des lettres patentes de confirmation de tous les droits et privilèges accordés par le roi René à Jean Cossa. En février 1500, Louis XII a confirmé ses droits sur la baronnie de Grimaud. Son petit-fils, Jean de Vesc possède encore la baronnie en 1537 quand il rend hommage de la baronnie en la Chambre des comptes d'Aix. Le 3 janvier 1555, Jeanne de Vesc et son mari François d'Agoult-Montauban rendent hommage pour la baronnie qui passe alors dans la famille d'Agoult.
L'alimentation en eau du village se faisait à trois kilomètres par un système gravitaire dans la colline, dont il reste aujourd'hui le pont des Fées.
La baronnie de Grimaud passe dans la maison de la Beaume de Montrevel d'Agoult par le mariage de Jeanne d'Agoult-Montauban avec Claude François de La Baume, comte de Montrevel, en 1602. Leur fille, Marie de La Baume (1605-1668), dame de Montrevel, baronne de Grimaud, se marie en 1627 avec Esprit Allard (1595-1630)[40], fils du notaire Jacques Allard, favori de Louis XIII, tué en duel. En 1627, Grimaud est érigé en marquisat en faveur d'Esprit Allard[41]. François de Castellane, seigneur et baron de St-Jeurs, Gassin, etc., gouverneur pour le roi de la tour de Cavalaire, a acquis par acte du 10 juillet 1645 la terre et baronnie de Grimaud et Val Freinet de dame Marie de la Beaume de Montrevel d'Agoult. Le marquisat de Grimaud est resté dans la famille de Castellane.
Le château est reconstruit au XVIIe siècle[42]. Le moulin Saint-Roch ainsi que les trois autres moulins à vent, tout comme les neuf moulins à eau, sont utilisés par la population pour assurer leur autonomie alimentaire, notamment pour la production de farine et d'huile d'olive.
Grimaud, perd de son influence, en particulier au XIXe siècle par rapport à la ville de Saint-Tropez, alors tournée vers la mer[43].
C'est l'essor des bouchonneries grâce aux forêts de chênes-lièges, le développement de la culture de la vigne, des oliviers et de la sériciculture.
Au début du XXe siècle est lancée l'idée de la station balnéaire de Beauvallon, vue comme une extension de Sainte-Maxime. Reporté un temps du fait de la guerre 1914-1918, le projet nécessite de nombreux architectes, appelés par les promoteurs Émile et Léon Bernheim[44] : Pierre Chareau ; le Néerlandais Bernard Bijvoet ; le Suisse Julien Flegenheimer ; Albert James Furiet[45] ; Louis Süe (villa La Colline pour Paul Géraldy) ; René Darde (Q83276689) (Grand Hôtel L'Arbois); André Barbier-Bouvet[46] ; Jean Prouvé ; Neil Hutchinson (villa Seynave) ; Chana Orloff (sculptrice).
Après la Seconde guerre mondiale, François Spoerry est l'architecte de Port Grimaud, marina qui a été construite à partir de 1966 en lieu et place de marécages. Cette cité lacustre, interdite à la circulation automobile, possède douze kilomètres de quais, des jardins, des places, des commerces, une église, etc.
Grimaud n'a pas de jumelage.
Port Grimaud et la Cité des Doges jumelés ? ... Sûrement un rêve que l’architecte François Spoerry aurait aimé voir se réaliser[49].
Grimaud dispose, depuis 2019, d'une station d'épuration d'une capacité de 55 000 équivalent-habitants[50],[51],[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].
En 2021, la commune comptait 4 527 habitants[Note 4], en évolution de +5,28 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune dépend de l'académie de Nice. Les élèves de Grimaud commencent leur scolarité au sein de la commune : dans les écoles maternelles les Migraniers (68 élèves)[57] ou les Blaquières, puis dans l'une des deux écoles primaires[58].
Le collège le plus proche est celui de Cogolin[59].
Les collèges et lycées[60] sont desservis, par bus .
L’ancienne école de Saint-Pons à Grimaud a été reconvertie en Maison départementale des Compagnons du Devoir, avec un bail emphytéotique de 25 ans[61].
Professionnels et établissements de santé[62] :
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[65],[66] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 240 €[67].
Le taux de chômage à Grimaud des 15 à 64 ans, en 2018, était de 14,70 %[68].
La commune de Grimaud est située dans l'un des territoires touristiques les plus fréquentés du Var.
Quatrième commune du département en matière de capacité d'hébergement touristique, elle représente à elle seule 18 % des capacités d'accueil touristique du golfe de Saint-Tropez[69].
47 restaurants sont répartis sur l'ensemble de la commune, ainsi que des hôtels, campings ou encore des chambres d'hôtes. Un golf a été créé à la fin du premier quart du XXe siècle au sein du domaine de Beauvallon[70].
Plusieurs bâtiments de Grimaud ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques :
Grimaud est aussi connu pour sa cité lacustre, Port Grimaud. Labellisé patrimoine du XXe siècle, Port Grimaud est une curiosité architecturale, dont la construction en 1966 a sonné le glas d'une zone humide. Par exemple avec ses coches d’eau (bateaux-bus) qui assurent la visite au fil de l’eau. Découpée en trois quartiers d'époques et de conception différentes, cette ville peut se visiter en bateau-bus.
Le long du littoral jusqu'à la commune voisine de Sainte-Maxime, de nombreuses villas de villégiature du XIXe siècle, début XXe siècle, témoignent de la richesse touristique de la commune.
Grimaud est entourée d'un environnement naturel, dédié au tourisme (dans les terres et sur le littoral), à la viticulture[82], au cœur du massif des Maures, qui s'étend de l'arrière-pays au littoral.
La ville de Grimaud a reçu en 2017, sa "3ème fleur" du label "villes et villages fleuris"[83].
La flore est composée entre autres de chênes lièges et de pins.
Des événements rythment le village tout au long de l'année :
Patrimoine religieux :
Autres patrimoines et sites :
La commune de Grimaud porte : Les armes de Grimaud sont celles de la famille de Castellane qui posséda cette terre de la fin du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution française[105],[106] |