Gudrun Kalmbach naît le 27 mai 1937 à Großerlach, de Johannes et Elise Kalmbach. Elle enseigne les mathématiques et la chimie puis obtient en 1966 un doctorat de l'université de Göttingen après avoir soutenu sa thèse Über nieder dimensionale CW-komplexe in nichtkompakten Mannigfaltigkeiten (CW-Complexes de faible dimension dans des espaces non-compacts), supervisée par Hans Grauert[1].
À partir de 1967, Kalmbach travaille comme assistante de recherches à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign puis, en 1970 elle devient professeur assistante à l'université du Massachusetts à Amherst et à l'université d'État de Pennsylvanie[2]. En 1975, elle devient la première femme professeur de géométrie à l'université d'Ulm[3]. Ses domaines de recherches sont les espaces séparables, la théorie des treillis[4] et les structures quantiques[5]. Elle publie également de nombreux articles de recherches mathématiques et techniques axés sur l'environnement sous la rubrique MINT-Wigris. Ce projet ajoute aux théories physiques une version critique et pratique puisque la théorie quantique d'il y a 100 ans n'est pas à jour avec les découvertes modernes liées à la connaissance des particules et des énergies physiques[6].
En 1985, elle fonde le programme éducatif MINT (acronyme pour "mathematics, information sciences, natural sciences, and technology") pour les élèves talentueux[7],[8] dont fait partie la compétition annuelle de mathématique de l'université d'Ulm[9]. Les élèves sont sélectionnés pour participer à une école d'été en mathématiques avec un enseignement en informatique, chimie et physique[10].