Cardinal-évêque de Palestrina Diocèse suburbicaire de Palestrina | |
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Camerlingue du Sacré Collège | |
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Évêque de Riez Diocèse de Riez | |
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Cardinal | |
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Nonce apostolique en France | |
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Archevêque titulaire Colossae (d) | |
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Ascanio Gonzaga (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Formation | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Consécrateurs |
Ludovico de Torres, Metello Bichi, Alessandro Borghi (en) |
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Maîtres |
Guido Bentivoglio, né le à Ferrare et mort le à Rome, est un cardinal de l'Église romaine, historien et homme politique italien, fils du marquis de Gualtieri Cornelio Bentivoglio et d'Isabella Bendidio.
Après avoir fait d’excellentes études dans l’université de sa patrie, il les continuait dans celle de Padoue. Il se distingua, jeune encore, par ses qualités de diplomate dans l’affaire de Ferrare, en favorisant la paix entre César d'Este et Clément VIII en 1598. Sa carrière fut alors très rapide. Clément VIII le nomma son camérier secret, Paul V, référendaire, archevêque de Rhodes et nonce en Flandre, en 1607. Il y demeura neuf ans, et fut nommé nonce en France en 1617, en remplacement du cardinal Roberto Ubaldini. Ses qualités intellectuelles et morales impressionnèrent Louis XIII au point que ce prince le choisit pour défendre les intérêts de la France à la cour de Rome, où il devint titulaire de la chaire de l’église Saint-Jean-de-la-Porte-Latine de 1621 à 1622. Il fut nommé cardinal le . Bientôt il devint le confident le plus intime d’Urbain VIII, qui lui donna l’évêché de Palestrina en 1641. Ce pape étant mort en 1644, on crut assez généralement que le cardinal Bentivoglio serait son successeur ; mais, à peine entré au conclave, il mourut lui-même d’une fièvre causée, dit-on, par l’excès des chaleurs, le 7 septembre de cette même année. Il fut enterré, sans aucune pompe, dans l’église des théatins de St-Silvestre ; il avait lui-même prescrit cette simplicité pour ses funérailles, à cause du désordre où étaient ses affaires. Il mourait chargé de dettes, et, pour en acquitter une partie, il avait été forcé, peu de temps auparavant, de vendre à Rome son propre palais.
En 1622, il commanda son portrait à van Dyck, et en 1653, celui-ci fut offert à Ferdinand II de Médicis par un membre de la famille. Saisi par l'armée napoléonienne en 1799, il a été restitué en 1815[1].