Élève de François-André Vincent, Guillaume Descamps obtient le second prix de Rome en peinture de 1802 avec Éponine et Sabinus devant Vespasien. Il voyage en Italie où il étudie l'antique et devient le peintre de cour du Prince Murat à Naples[2].
L'auteur de l'article sur la vente de son atelier dans la Gazette des Beaux-Arts de 1859[3] fait le portrait d'« un homme détestable, mais doublé d'un homme de grand goût ». C'était en effet un collectionneur avisé. Il obtient plusieurs Médailles d'Or au Salon.
L'œuvre de Guillaume Descamps est composée de peintures, de gravures et de lithographies traitant de sujets variés, qu'il s'agisse d'histoire, de thèmes religieux, de portraits ou de paysages.
1808 : L'héroïsme des femmes Spartiates encourageant leur fils et leurs maris à défendre leur ville contre Pyrrhus, huile sur toile, achat de la ville de Lille pour l'hôtel de Ville de Lille, conservé au Palais des beaux-arts de Lille
1814 :
Prométhée sur le mont Caucase
Portrait de M. L**, près du tombeau de Virgile
1817 :
Saint-André apôtre , huile sur toile, esquisse
Portrait en pied de son Excellence le maréchal duc de Feltre, ministre de la guerre
1819 : Conversion de Saint-Augustin, commande du comte de Chabrol, préfet de la Seine, Hélène ramenée près de Pâris par Vénus
1824 :
Portrait du général S**
Les Enfants du Dr R**
Vénus suivie des Grâces, se fait connaître à Hélène, en la ramenant à Pâris