Après avoir commencé sa vie professionnelle par le métier d'acteur au théâtre et au cinéma[1], puis exercé comme maquettiste pour l'édition durant sept ans[1], il est aujourd'hui (en 2022) enseignant spécialisé auprès d’enfants en situation de handicap[2].
Il est publié dès le début des années 1990, à l'école des loisirs pour des romans et des pièces de théâtre de littérature jeunesse[1], et en littérature générale aux éditions de l'Olivier, puis à partir de 1999 aux éditions Actes sud.
Il reçoit en 1994 le Prix Renaudot, « couronnant un homme de vingt-six ans[3] » pour Comme ton père, son deuxième roman[4] de littérature générale, qui pour Le Monde« est une éclatante réussite[4] ».
Pour le journal Le Temps en 1999, dans ses thèmes d'écriture « il tourne toujours autour de la filiation et de l'abandon, tentant de tenir l'émotion à distance par un style minimaliste[5] ».
Selon le site de référence en littérature jeunesse Ricochet : « Guillaume Le Touze est un auteur reconnu et fréquemment cité par la communauté gay pour certains de ses romans ; notamment On m’a oublié[1]. » Ce roman jeunesse On m'a oublié, publié en 1996, figure sur la liste bibliographique « Homoparentalité et littérature jeunesse » du site du CRILJ[6] (Centre de recherche et d'information sur la littérature pour la jeunesse).
La Mort du taxidermiste est publié en 2017. Pour La Croix« Guillaume Le Touze brouille les images et fait vaciller les mythes que le silence d’un père, avant sa mort, avait fait naître dans sa famille[7] », « sous les ciels bleus et durs de la Corse et de l’Algérie coloniale[8] ».
En 2022 est publié Moi en plus beau, roman dans lequel, selon La Croix : « À travers la vie de deux frères, Guillaume Le Touze évoque les combats d’êtres humains confrontés à la violence de l’Histoire et à leur propre emprisonnement dans le langage[9] » ; « un roman apaisé et apaisant[2] » selon Le Monde, qui le sélectionne pour le Prix littéraire du Monde[10].
↑ a et bFrancine de Martinoir, « « La mort du taxidermiste » de Guillaume Le Touze, les mondes du silence », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )