Guillermo Mariscal | |
Guillermo Mariscal, en . | |
Fonctions | |
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Troisième secrétaire du Congrès des députés | |
En fonction depuis le (1 an et 5 mois) |
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Président | Francina Armengol |
Législature | XVe |
Prédécesseur | Javier Sánchez |
Secrétaire général du groupe populaire au Congrès des députés | |
En fonction depuis le (5 ans, 5 mois et 18 jours) |
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Législature | XIIIe et XIVe |
Prédécesseur | José Bermúdez de Castro |
Député aux Cortes Generales | |
En fonction depuis le (19 ans, 10 mois et 9 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Las Palmas |
Législature | VIIIe, IXe, Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe |
Groupe politique | Populaire |
Prédécesseur | Carmen Castellano |
Biographie | |
Nom de naissance | Guillermo Carlos Mariscal Anaya |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PP |
Diplômé de | Université de Las Palmas |
Profession | Avocat |
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Guillermo Carlos Mariscal Anaya, né le , est un avocat et homme politique espagnol membre du Parti populaire (PP).
Il devient député de la circonscription de Las Palmas en .
Né à Madrid le , sa famille s'installe dans les îles Canaries en 1984. En , sa compagne, Coralís Cunyat, se fait remarquer en montrant son soutien au président de la Généralité de Catalogne Carles Puigdemont sur les réseaux sociaux après le référendum sur l'indépendance de la Catalogne[1].
Étudiant de l'université de Las Palmas de Gran Canaria, il y obtient une licence en droit puis décroche un master en affaires et droit de l'énergie de l'Institut supérieur de l'Énergie (ISE). Il exerce la profession d'avocat.
Alors membre du comité exécutif national des Nouvelles générations du Parti populaire et secrétaire du comité électoral du PP des Canaries, il est investi à une sixième place non-éligible sur la liste conduite par Mercedes Roldós lors des élections générales de dans la circonscription de Las Palmas[2]. Il n'est pas élu au Congrès des députés car la liste ne remporte que quatre des huit mandats en jeu. Il fait cependant son entrée à la chambre basse des Cortes Generales en à la faveur de la démission de Carmen Castellano ; un siège vacant qu'Auxiliadora Pérez, pourtant investie en cinquième position, refuse d'obtenir. Membre de la commission du Travail et des Affaires sociales et de la commission de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce, il devient porte-parole adjoint à la commission de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation en . Lors des élections législatives de , qui consacrent la victoire des socialistes de José Luis Rodríguez Zapatero, il est directement placé en deuxième position derrière María del Carmen Guerra et retrouve son mandat de parlementaire[3]. Il est alors confirmé dans ses responsabilités d'adjoint à la commission de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce[4] et intègre la commission des Affaires étrangères et celle de la Justice. Brièvement membre de la commission des Administrations publiques, il siège à la commission bicamérale non-permanente chargée de l'étude du changement climatique. Il se fait alors connaître pour réaliser à bicyclette les trajets entre sa résidence madrilène et le Congrès des députés, ce qui lui vaut des critiques de la part de certaines parlementaires socialistes qui le qualifient de « snob »[5].
Il postule à nouveau lors des élections générales de auxquelles il concourt à la troisième place sur la liste conduite par l'ancien vice-président du gouvernement des Canaries José Manuel Soria[6]. Il est aisément réélu au Congrès après que la liste a obtenu le résultat historique de cinq mandats. Initialement présenté comme le favori pour occuper le poste de secrétaire d'État à l'Énergie au sein du ministère de l'Industrie dirigé par Soria[7], c'est finalement Alberto Nadal, frère du député madrilène Álvaro Nadal, qui lui est préféré. À l'ouverture de la législature, il est fait porte-parole à la commission des Affaires étrangères mais abandonne cette responsabilité en lorsqu'il est désigné porte-parole titulaire à la commission de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme[8] en remplacement d'Ovidio Sánchez. Remplacé par Celia Alberto Pérez à la commission des Affaires étrangères, il se donne pour objectif d'« aider à surmonter les défis importants rencontrés à la fois par l'Espagne et les îles Canaries dans le domaine de l'Industrie, étant donné que au vu de la persévérance du gouvernement dans la réindustrialisation de notre pays »[9]. Il est également membre de la commission bicamérale chargée des Relations avec le Tribunal des comptes et suppléant de la délégation espagnole à l'assemblée parlementaire de l'OTAN. Il siège également à la commission des Budgets entre et . Réélu lors des élections de suivant[10], il est choisi comme premier secrétaire de la commission des Affaires étrangères et conserve son poste à la commission de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme. Membre de la commission de la Coopération internationale pour le développement, il intègre, en tant que suppléant, la députation permanente de l'éphémère 11e législature.
Il conserve une nouvelle fois son mandat lors des élections générales anticipées de [11] bien que la formation de la coalition Unidos Podemos entre Podemos et Izquierda Unida laissait entrevoir la possibilité que le PP puisse perdre l'un des trois sièges qu'il détenait dans la circonscription[12]. Conservant l'ensemble de ses responsabilités, il est choisi comme porte-parole de la nouvelle commission de l'Énergie, du Tourisme et du Numérique en [13],[14] et s'occupe particulièrement de toutes les questions ayant trait au domaine de l'énergie[15] et voit l'énergie solaire comme le « futur de la génération électrique »[16].
Soutien de Pablo Casado à l'occasion du 19e congrès du Parti populaire, il est désigne porte-parole adjoint du groupe parlementaire sous l'autorité de Dolors Montserrat en [17].