Guipry-Messac

Guipry-Messac
Guipry-Messac
Le port de Guipry-Messac vu d'hélicoptère.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité Vallons de Haute-Bretagne Communauté
Maire
Mandat
Thierry Beaujouan
2020-2026
Code postal 35480
Code commune 35176
Démographie
Gentilé Guissacois(es)
Population
municipale
7 202 hab. (2021)
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 32″ nord, 1° 50′ 29″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 115 m
Superficie 91,99 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Guipry-Messac
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Redon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Guipry-Messac
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Guipry-Messac
Liens
Site web guipry-messac.fr

Guipry-Messac est une commune nouvelle, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Créée le , elle est issue de la fusion des communes de Messac et de Guipry devenues des communes déléguées.

Géographie

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La Vilaine à Guipry.

Guipry-Messac se situe au nord-est de Redon. Le bourg de Guipry se trouve sur la rive droite de la Vilaine, tandis que le bourg de Messac est situé sur la rive gauche. Les deux bourgs sont reliés par les ports de Guipry et de Messac. La Vilaine qui traverse son territoire a été un important moyen de communication et une route commerciale qui acheminait des marchandises. Aujourd'hui, le port de Guipry-Messac est resté actif par le tourisme fluvial.

Communes limitrophes de Guipry-Messac
Guignen, Lohéac Saint-Malo-de-Phily Pléchâtel
Pipriac
Lieuron
Guipry-Messac Bain-de-Bretagne, La Noë-Blanche
Saint-Ganton Langon, Sainte-Anne-sur-Vilaine Grand-Fougeray

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 741 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Noë-Blanche à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Guipry-Messac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guipry-Messac[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Guipry est mentionné pour la première fois au VIIe siècle sous les formes Wicbry vers 710, Uuiperiaca [Vicaria] en 834 dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Maur de Glanfeuil à Saint-Maur-sur-Loire, aujourd'hui Le Thoureil[13], Wipperica [Vicaria] en 843[14], Guicbri en 913[15], Guipri en 1101, Guipreio en 1163, Guipre en 1330, Guipri en 1351, Guibry au XVIe siècle[16].

D'après les formes les plus anciennes, le premier élément Gui- représente le vieux breton guic (prononcer [gwik]) qui signifie « bourg, agglomération ». Il est lui-même issu du latin vicus de même sens. Le second élément -bri est peut-être un nom de personne breton, ce qui confèrerait à Guicbri la signification suivante : « le bourg (le vicus) de Bri (du nommé Bri) ».
Cette hypothèse est renforcée par la présence de plusieurs colonies ou paroisses bretonnes qui s'étaient fixées à l'ouest de la Vilaine. Ces colons, vraisemblablement d'origine domnonéenne avaient pour nom : Anast (Maure-de-Bretagne ; Plebs Anast en 832, Anast en 867 - 871, Ec. de Maura en 1152), Winnon (> Guignen ; Vicaria Winnona en 843, Guinnon en 1108) ou encore Bri (> Guipry)[17].

La ville est aussi appelée Gwipri en breton[18], et Gipri en gallo[18].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Metiacus en 843 sur une carte de Redon, Mezac en 1089, Mechac en 1279, Messacum en 1516.

Nom de domaine d'origine gallo-romaine metiacum formé sur le nom d'homme gaulois Metius et le suffixe de localisation –acum / -iacum (du gaulois –akon / -iakon), avec le sens général de « domaine de Métius ».

Une autre hypothèse est possible : comme pour Mecé (Metiaco en 1104), le nom de Messac pourrait être composé sur le latin meta (borne) et signifierait donc « le lieu de la borne ». Messac se trouvait autrefois à un gué de la Vilaine, où passait la voie romaine d’Angers à Carhaix. La rivière marquait à cet endroit la frontière entre les cités gallo-romaines des Coriosolites, à l’ouest et des Riedones à l’est, et plus tard entre les évêchés de Saint-Malo et de Rennes.

  •  : les conseils municipaux de Messac et de Guipry votent à l'unanimité la fusion définitive des deux communes sous le statut de la commune nouvelle.
  •  : le préfet d'Ille-et-Vilaine signe l'arrêté préfectoral de création de la commune[Off. 1].

Héraldique et logotype

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Héraldique

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Blason à dessiner

Logotype de la commune nouvelle de Guipry-Messac : signification à compléter

Politique et administration

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Communes déléguées

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Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Messac
(siège)
35176 CC Vallons de Haute-Bretagne Communauté 41,64
Guipry 35129 CC Vallons de Haute-Bretagne Communauté 50,35

Rattachements administratifs et électoraux

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Guipry-Messac appartient à l'arrondissement et au canton de Redon, modifié lors le redécoupage cantonal de 2014.

Pour l'élection des députés, la commune nouvelle fait partie de la quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Gaël Le Bohec (LREM). Lors des élections législatives qui suivront en 2022[19], Mathilde Hignet (LFI-NUPES) lui succédera.

Intercommunalité

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La commune nouvelle appartient à Vallons de Haute-Bretagne Communauté et en est la deuxième la plus peuplée derrière Guichen. Les anciennes communes de Guipry et Messac étaient membres de cette intercommunalité depuis sa création en .

Guipry-Messac fait aussi partie du Pays des Vallons de Vilaine.

Administration municipale

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Liste des adjoints au maire (mandat 2020-2026)
Identité Attributions
1er Jean-Marc Gendrot Bâtiments communaux
2e Thérèse Planchenot Action sociale
3e Christophe Roul Finances
4e Madeleine Guillonnet Revitalisation
5e Rémi Pitré Urbanisme
6e Céline Fourel Médiathèque et associations
7e Christian Voland Voirie
8e Jacqueline Fougeray Enfance
9e Marcel Divet Hébergement

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
En cours Thierry Beaujouan[20] DVG Comptable retraité
Président de Vallons de Haute-Bretagne Communauté
Réélu pour le mandat 2020-2026[21]

Jusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal de la commune nouvelle était constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[22].

À l'heure actuelle, Guipry-Messac compte 33 conseillers municipaux. La composition du conseil municipal est la suivante :

Groupe Effectif Statut
« Guipry-Messac territoire d’avenir » (DVG) 28 majorité
« L'alternative pour Guipry-Messac » (DVD) 5 opposition

Tendances politiques et résultats

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Élections présidentielles

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Élections législatives

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Élections régionales

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Les prochaines élections régionales sont prévues en 2021.

Élections départementales

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Les prochaines élections départementales sont prévues en 2021.

Élections municipales

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  • Élections municipales de 2020 : 64,90 % (1 557 voix) pour la liste divers gauche « Guipry-Messac territoire d’avenir » conduite par Thierry Beaujouan, 35,09 % (842 voix) pour la liste divers droite « L'alternative pour Guipry-Messac » conduite par Loïc Maillet, 47,86 % de participation.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 7 202 habitants[Note 3], en évolution de +4,56 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2014 2019 2021
6 8477 1077 202
(Sources : Insee à partir de 2014[25].)

Economie et industrie

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  • Entreprise NG Biotech, biotechnologies (cette entreprise propose des examens sérologiques du coronavirus)[26]

Services publics

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Enseignement et petite enfance

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La commune dispose de nombreux établissements scolaires. Les écoles publiques George Sand et l'école La Roche des Grées, mais aussi des établissements privés, l'école Saint Michel et l'école Jeanne d'Arc.

Pour le secondaire, Guipry-Messac dispose d'une Maison Familiale Rurale (MFR) créée en 1962.

En septembre 2020, le nouveau collège Gaël TABURET ouvre ses portes. Ce nouvel équipement financé par le département, est situé dans le secteur de la Roche des bouillon. Il accueille 453 élèves à la rentrée 2023.

Ce sont près de 1300 élèves qui sont scolarisés sur la commune.

Santé, services d'urgence et sécurité

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  • Centre d'incendie et de secours (2) : un à Guipry (zone industrielle de Pelouaille), un à Messac (avenue de Pelouine).
  • Gare de Messac-Guipry, mise en service le (à l'origine, la gare dessert deux communes distinctes, Messac et Guipry, d'où son nom qui ne tient pas compte du nom de la fusion ultérieure, nommée, elle, Guipry-Messac). Elle est équipée de nouveaux abris de quais à la fin de 2010 et un garage sécurisé pour vélos est créé.

Depuis le , un service de navettes et de transport à la demande appelé « Naveteo » est mis en place par l'intercommunalité. La commune compte ainsi 10 arrêts.

Rive Guipry

  • Église
  • Super U/Commerces
  • Place des Halles
  • Port de Guipry
  • Rue de la Chapelle

Rive Messac

  • Port de plaisance
  • Bonabry
  • Gare
  • Mairie
  • Le Port

Équipements culturels et sportifs

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  • Médiathèque
  • Cinéma associatif Alliance, classé Art et Essai (185 places)
  • MJC - Espace socioculturel, Avenue du Port
  • Cyber-base communautaire (accès aux outils numériques)
  • Arboparc communal (arboretum), créé en 2015
  • Piscine communautaire, gérée par Vallons de Haute-Bretagne Communauté
  • Parc des sports Georges Hochard (football, basket, tennis, beach-volley)
  • Espace Claude Michel (football, basket, badminton, gymnastique, volley-ball, tennis, boxe chinoise, yoga)
  • Skate-parc, Rue de l'Étang

Personnalités liées à la commune

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  • Pierre François Janvier, sieur de La Motte, huissier du Parlement de Bretagne.
  • Jean Daty, combattant guipryen français dans l'armée américaine (1778-1783).
  • Augustin Rolland de Rengervé, zouave du bataillon des zouaves pontificaux.
  • Hyacinthe Rolland de Rengervé, vicaire, martyr de la Révolution française.
  • Pierre-Marie Hamon, né à Guipry, missionnaire en Cochinchine (1875).
  • Stéphane Daniel, écrivain.
  • Claude K'oullé, artiste peintre décédé en 2004, premier prix des Beaux-Arts de Rennes, lauréat de nombreux concours de peinture en France et à l'étranger.
  • Michka Chramosta[27], artiste peintre, né à Teplice-Sanov en Slovaquie.
  • Erispoë, roi de Bretagne, fils de Nominoë, est battu lors de la bataille qu'il livre en 843 (Bataille de Messac) au Port-Neuf contre les troupes de Charles le Chauve commandées par Renaud de Nantes (Rainald).
  • Thomas Le Roy, né à Tréhel, en Messac, de Raoul Le Roy et de Marie de Cazillon ; mort à Rome, évêque élu de Dol, le .
  • Jean-Baptiste de Pontcarré de Viarmes, intendant de Bretagne (château de Bœuvres).
  • Denis Denis, sieur des Noës, natif de Messac, mais habitant l'île de Saint-Domingue, lègue par testament du , 10 000 livres aux pauvres de sa paroisse natale, ordonnant que chaque année les marguilliers de Messac en distribueraient la rente aux cinquante pauvres les plus nécessiteux, après avoir pris l'avis du recteur.
  • Bernot[28] (mort en 1733), premier ermite de Bœuvres. Élit domicile sur un éperon rocheux dominant la Vilaine sur le site de Corbinières.
  • Jacques-Noël Félin[29] (mort au port de Messac le 18 juillet 1759), frère du Tiers-Ordre de Saint-François, deuxième ermite de Bœuvres. Creuse son habitation à l'intérieur même du rocher.
  • Jean-Marie Nicolas Fréteau XVIIIe, chirurgien et médecin (spécialiste des émissions sanguines), né le 13 mars 1767 à Messac, mort le à Nantes. S'établit à Nantes, puis à Paris. Membre de la Société académique de Nantes et de Loire-Atlantique.
  • Blanchet, cultivateur du Port de Messac introducteur de la pomme de terre en France, selon Antoine Parmentier.
  • Amélie Laprade, née à Spandau en Prusse le , morte au « Bois Jacquelin » à Messac le et enterrée au cimetière de Messac (carré 2, à gauche, 2e rang, 3e tombe), fille de Karl-Wilhelm Naundorff qui prétend être Louis XVII, .
  • Marcel Allard, général, chef de l’Armée secrète pour la zone M2 en 1944. Son épouse, Marguerite, et sa belle-fille, Madeleine, sont arrêtées le après avoir protégé sa fuite, et déportées à Ravensbrück. Marguerite y est assassinée par les nazis en février 1945, Madeleine rentre en mai 1945, très malade.
  • Louis Bourgeais, chef du groupe de résistance, 1942-1944.
  • Gaël Taburet (1919-2017), né le à Messac, engagé dans l'armée de l'air à 18 ans, aviateur et héros de l'escadrille Normandie-Niemen[30], décoré de cinq médailles soviétiques, dont celle de l'ordre du Drapeau rouge.
  • Georges Le Sant, né à Messac le , mort le . Fusilier marin engagé dans la France libre en juillet 1940 il est affecté à sa demande au 1er Bataillon de Fusiliers Marins.
  • Henri Chenais, né à Messac le , épouse en 1935 Madeleine Lorin, fille d'un industriel local. Officier-mécanicien sur le sous-marin l'Ajax coulé lors de la bataille de Dakar le , il est repêché par les Anglais et rejoint le Général de Gaulle à Londres. Il terminera sa carrière en 1968 au grade de vice-amiral. Décédé le , il est enterré à Antrain.
  • Vincent Cawiezel (prêtre Irlandais) plante des pommes de terre pour la première fois en France, à Messac en 1771[31].
  • Elton « Pete » Hoyt (1920-2008), pilote américain du « Battlin'Bobbie », d'un B17 qui s'est écrasé dans la commune le . Administrateur de plusieurs firmes dans l'Ohio.
  • Michel Briand, né à Messac, missionnaire à Haïti, victime d'une prise d'otages en avril 2021 à Port-au-Prince.

Lieux et monuments

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Monuments historiques

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La commune nouvelle abrite deux monuments historiques :

Autres monuments et sites

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Sur le territoire de l'ancienne commune de Guipry :

  • L'église Saint-Pierre, (XIe ou XIIe siècle - XXe siècle). L’existence de l’église est attestée dès 1152. Si l’église garde globalement sa structure romane (trois vaisseaux, plan en croix latine à chevet plat), elle subit ensuite de nombreuses modifications. Le clocher-porche est construit au XVIIIe siècle. En 1929, l’architecte Depais fait modifier les baies et reprend totalement l’intérieur jusqu’à en rendre les dispositions d'origine difficilement lisibles. Les chapiteaux corinthiens de la nef sont sculptés à cette époque par Bouvier[34]. Les parties romanes les mieux préservées sont le porche sud à trois voussures, en réemploi, et l’extérieur du chevet plat, soutenu par trois contreforts et originellement percé de deux étroites fenêtres de plein cintre qu’on discerne bien qu’elles soient rebouchées (la baie murée qu'on devine au pignon est percée ultérieurement)[35].
  • Le site de Baron
  • Le site de Corbinières
  • Le château de la Provostière avec sa forêt
  • Le site de Chaumeray
  • L'écluse de Mâlon
  • L'ancienne minoterie sur la Vilaine

Sur le territoire de l'ancienne commune de Messac :

  • Le port, signalé au XIe siècle, est l'ancien port de la ville de Rennes[réf. nécessaire].
  • Le château de Bœuvres construit probablement pour François Huart au début du XVIIe siècle, incendié pendant la Révolution. Restauration et remaniement vers 1900.
  • Le château du Hardaz, motte féodale avec fossés mentionnés en 1685. vestiges d'un château construit au XVIIe siècle.
  • Le château de La Pommeraie, autrefois nommé Coascon-Bardoul, construit dans la première moitié du XVIIe siècle. Il subside un logis, un colombier et une chapelle.
  • le château de Vautenet, du XVIe siècle, avec une chapelle du XVIIe siècle. Ancien siège d'une haute justice.
  • Le menhir des Grées.
  • Le moulin à eau de Raulin.
  • Le moulin à vent de Corméré.
  • Le moulin à vent de Bodel.

Minoterie Messac-Guipry

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Église Saint-Pierre de Guipry

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Manifestations

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- "Dérives en Scène", troupe de théâtre créée en 2019. Lieu des représentations : Salle des Fêtes de Guipry-Messac. Période des représentations : Octobre-Novembre.

  • 2021 : "Le Technicien", comédie d'Éric Assous.
  • 2022 : "Hôtes Tensions", comédie de Franck Didier.
  • 2023 : "L'Assistant", comédie de Jean-Jacques Langouët.

Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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Références officielles
  1. « Arrêté no 2015-17957 du 23 juillet 2015 portant création de la commune nouvelle Guipry-Messac à compter du 1er janvier 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture d'Ille-et-Vilaine, no 336,‎ (lire en ligne [PDF]).
Autres références
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Guipry-Messac et La Noë-Blanche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Guipry-Messac », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Guipry-Messac ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Maur-sur-Loire. Archives d'Anjou, I,362. Cité par La Borderie, II,176 et Erwan Vallerie - Communes bretonnes et paroisses d'Armorique, éditions Beltan, 1986, p. 106
  14. " Language monographs", William Edward Collinson, Waverly Press, incorporated, 1937, page 61
  15. "Language monographs", William Edward Collinson, Waverly Press, incorporated, 1937, page 61
  16. Site de KerOfis - Office de la langue bretonne : formes anciennes (+) de Guipry [1]
  17. Pierre Lebreton, Guipry, Histoire d'un Pays breton, Le Groupement breton des Pays de Vilaine, 1995
  18. a et b « L'actualité dans sa globalité », sur Geobreizh (consulté le ).
  19. « Ille-et-Vilaine - 4e circonscription: Résultats des élections législatives 2022 - en direct », sur Franceinfo (consulté le )
  20. « Guipry-Messac. La nouvelle commune a élu son maire, vendredi », Ouest-France, 10 janvier 2016.
  21. « Municipales à Guipry-Messac. Thierry Beaujouan a été réélu maire : Le maire et les neuf adjoints ont été élus lundi 25 mai. La majorité est forte de vingt-huit élus, l’opposition en compte cinq. », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  22. Charte de la nouvelle commune, sur fusionguipry-messac.fr
  23. Ministère de l'Intérieur - Ille-et-Vilaine (Bretagne), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Guipry-Messac » (consulté le ).
  24. Résultats de l'élection législative des et sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 31 mai 2020)
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-une-entreprise-bretonne-met-au-point-un-test-ultra-rapide-de-detection-du-covid-19-6796179
  27. Journal Ouest-France du 28 janvier 2015 Texte en ligne
  28. « Ouest-France Une grotte sur la Vilaine »
  29. « Infobretagne Messac »
  30. Carrière militaire de Gaël Taburet
  31. De Gonneville J. - La pomme de terre - 1998, p. 10 à 12 - pomme, terre, solanum, légume, Parmentier, Cawiezel, Blanchet
  32. Notice no PA00090598, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. Notice no PA00090629, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. « Église paroissiale Saint-Pierre (Guipry fusionnée en Guipry-Messac en 2016) », sur patrimoine.bzh.
  35. « GUIPRY », sur infobretagne.com.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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