Date de naissance | |
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Lieu de naissance | Vichy (Allier) |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Nevers (Nièvre) |
Nationalité | France |
Qualité | Pilote automobile |
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Nombre de courses | 13 |
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Guy Ligier, né le à Vichy et mort le à Nevers, est un pilote automobile, propriétaire d'écurie de course et constructeur automobile français.
Il a participé à treize Grands Prix de Formule 1, obtenant un point au championnat du monde des pilotes grâce à sa sixième place au Grand Prix d'Allemagne 1967. Il est plus connu pour avoir fondé son écurie de course de Formule 1, Ligier, qui courut pendant les années 1970 à 1990. L'écurie est ensuite achetée par Flavio Briatore, qui la revend à Alain Prost en 1997, lequel la rebaptise Prost Grand Prix.
Guy Ligier est également connu comme constructeur automobile, fondateur de la marque Ligier. Ligier a d'abord proposé quelques modèles de voitures grand public et commercialisé notamment le coupé JS2 avant de se lancer dans la production de voiturettes sans permis.
Le nom de Ligier est remis en lumière, en 2014, par Jacques Nicolet qui a lancé une série de prototypes, notamment la Ligier JS P3 qui court en European Le Mans Series et la Ligier JS P2 qui court en Championnat du monde d'endurance FIA et aux 24 Heures du Mans.
Guy Ligier, orphelin à 7 ans, débute professionnellement comme apprenti boucher dans sa ville natale de Vichy.
Sportivement, il devient champion de France d'aviron en 1947, et connaît une carrière méritante en rugby à XV au poste de Talonneur : il est international en équipe de France B et militaire à la fin des années 1940[1].
Il débute les sports mécaniques par la moto, et il devient notamment Champion de France 500 cm3, en 1959.
Déterminé à réussir, il épargne suffisamment pour acheter un bulldozer, et se lancer dans le BTP. Il fonde avec des associés l'entreprise « Ligier Travaux Publics » à Vichy. L'entreprise décroche rapidement de nombreux marchés en travaux autoroutiers, ponts, barrages et aménagements.
Guy Ligier rentre à un âge tardif dans le monde de la compétition automobile, malgré une toute première approche lors des Coupes parisiennes du Salon en 1957 à Montlhéry sur Simca 1300. Il débute en 1964 en Formule 2 et dispute également des courses d'endurance avec quelques succès internationaux de classe, essentiellement en 1966 et 1967. En 1965, il remporte le 24e Grand Prix de Albi Sports pour Ford. En 1966, il devient Champion de France des rallyes en catégorie « Grand Tourisme, Sport, Sport-prototype » sur Ford Mustang-Shelby 5L. (350 ch) de l'écurie Ford-France, grâce à ses bons résultats obtenus dans les courses comportant des épreuves sur circuits de vitesse telles le rallye de l'A.C.O. (circuit Bugatti) et le rallye du Limousin (circuit de Charade), et il accède à la Formule 1 (sans résultat notable). En 1967, il court de nouveau en F1, se classant notamment sixième du Grand Prix d'Allemagne au volant d'une Brabham. En Sport-prototype, il remporte les 12 Heures de Reims avec son ami proche Jo Schlesser, sur Ford MkII B. Il revient en Formule 2 un an plus tard, mais le décès de celui-ci lors du Grand Prix de France 1968 conduit Ligier à annoncer sa retraite de pilote à la fin de la saison.
Il revient à la compétition en 1970 pour les 24 Heures du Mans à bord d'une voiture de sa conception, la JS1 (JS sont les initiales de Jo Schlesser) et participe à diverses courses d'endurance avec ses propres voitures jusqu'en 1974.
En 1976, les premières Ligier font leur apparition en championnat du monde de Formule 1. L'écurie est assez performante jusqu'en 1981, puis perd progressivement de sa superbe. En 1992, Guy Ligier décide de se retirer et de céder l'écurie à Flavio Briatore. Les Ligier arpentent les circuits jusqu'en 1996, avec un dernier sursaut marqué par l'unique victoire d'Olivier Panis au Grand Prix de Monaco. En 1997, le pilote français Alain Prost, quadruple champion du monde, rachète l'écurie qui devient Prost Grand Prix. Elle sera mise en liquidation judiciaire en 2002.
Guy Ligier meurt le à l'âge de 85 ans à Nevers[2],[3], ses obsèques se déroulent cinq jours plus tard, le , à Vichy[4],[5], sa ville natale, et il est inhumé dans le cimetière de la ville[6].
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Points inscrits | Classement |
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1966 | Privé | Cooper T81 | Maserati V12 | Dunlop | 5 | 0 | n.c. |
1967 | Privé | Brabham BT20 | Repco V8 | Firestone | 7 | 1 | 19e |
Saison | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 |
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1966 | MON Nc. |
BEL Nc. |
FRA Nc. |
GBR 10 |
NED 9 |
DEU Np. |
ITA |
USA |
MEX |
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1967 | RSA |
MON |
NED |
BEL 10 |
FRA Nc. |
||||||
GBR 10 |
DEU 6 |
CAN |
ITA Abd. |
USA Abd. |
MEX 11 |
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