Hamadou Moustapha | |
Fonctions | |
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Ministre camerounais chargé de mission à la Présidence de la République | |
En fonction depuis le (9 ans et 15 jours) |
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Président | Paul Biya |
Premier ministre | Philémon Yang Joseph Dion Ngute |
Gouvernement | Yang III et IV Dion Ngute |
Biographie | |
Nom de naissance | Hamadou Moustapha |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Maroua (Diamaré, Cameroun) |
Nationalité | Camerounaise |
Parti politique | ANDP |
Diplômé de | ENAM |
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Hamadou Moustapha, né le , est un homme politique camerounais. Lors du remaniement du , il devient ministre chargé de mission à la Présidence de la République[1].
Il est né le dans le département de Diamaré, à Maroua, le chef-lieu de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun[2].
De 1953 à 1958, il fait ses études primaires dans sa ville de naissance. En 1958, il déménage dans la région du Nord, à Garoua, pour y poursuivre ses études secondaires. Il rejoint la capitale politique du Cameroun, Yaoundé pour y poursuivre ses études universitaires. Par la suite, en 1962 [3] il réussit le concours d'entrée à l'École nationale d'administration et de magistrature (ENAM[4]) avec pour spécialité Administration civile.
Il commence sa carrière professionnelle le , comme administrateur civil stagiaire[4].
Il commence sa carrière politique à l'inspection fédérale d'administration du Nord-Cameroun, à Garoua. Le , il devient secrétaire général par intérim de la même inspection. Durant la période allant de à , il devient premier adjoint préfectoral à Yagoua. Le , sous la Présidence d'Ahmadou Ahidjo, il devient chargé de mission à la Présidence de la République. Trois années plus tard, le , il devient vice-ministre des Finances[4].
Il devient militant de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP). Il assume la fonction de vice-Président du parti dès sa création. Il devient député de l'Assemblée nationale lors des élections législatives du 1er mars 1992. Son entrée au gouvernement en la date du lui vaut une exclusion définitive de l'UNDP.
Il fonde après son exclusion un nouveau parti politique : Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP). Il assume la présidence de son parti depuis lors[5]. Le premier congrès de l'ANDP s'est tenue en [6].
Durant la période allant du au , il exerce la fonction de ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat[2].Il quitte le ministère le . Du au , il est nommé vice-Premier ministre chargé de l'urbanisme et de l'habitat. Lors du remaniement ministériel du , il devient ministre chargé de mission à la présidence de la république[4].