Harakat Cham al-Islam | |
Idéologie | Salafisme djihadiste |
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Objectifs | Renversement de Bachar el-Assad Instauration d'un califat régi par la charia |
Statut | Inactif |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Syrie |
Dissolution | |
Date de dissolution | |
Causes | Fusion avec le Harakat Fajr al-Cham al-Islamiyya au sein du Front Ansar Dine |
Actions | |
Zone d'opération | Gouvernorats de Lattaquié et Alep |
Période d'activité | - |
Organisation | |
Chefs principaux | • Ibrahim Benchekroun (tué en 2014) • Mohammed Alami (tué en 2013) • Ahmed Mizouz • Abou Mohammed al-Baydawi |
Membres | 500[1] |
Fait partie de | Front Ansar Dine (2014-2017) |
Répression | |
Considéré comme terroriste par | États-Unis |
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Le Harakat Cham al-Islam (en arabe : حركة شام الإسلام, le « Mouvement islamique du Levant ») était un groupe rebelle salafiste djihadiste, actif de 2013 à 2016, et fondé par des combattants marocains au cours de la guerre civile syrienne.
Le Harakat Cham al-Islam est fondé en par trois Marocains, anciens détenus du camp de Guantánamo et vétérans de la guerre d'Afghanistan : Ibrahim Benchekroun, Ahmed Mizouz et Mohammed Alami. Selon le chercheur Romain Caillet, 90 % des combattants du groupe sont marocains[1],[2],[3].
Le groupe se fait connaître par le rôle qu'il joue pendant l'offensive de Lattaquié en 2013[4], puis à la bataille de Kessab, l'année suivante[3].
Le , le Harakat Cham al-Islam s'allie avec trois autres groupes djihadistes — Jaych al-Mouhajirine wal-Ansar, le Harakat Fajr al-Cham al-Islamiyya et le Bataillon Vert — pour former le Front Ansar Dine[5]. Cependant quelques mois plus tard le Bataillon Vert prête allégeance à Jaych al-Mouhajirine wal-Ansar, qui lui-même rallie le Front al-Nosra en 2015[5].
Le , les deux derniers mouvements, le Harakat Cham al-Islam et le Harakat Fajr Cham al-Islamiya, annoncent leur fusion complète au sein du Front Ansar Dine[5]. Quelques semaines plus tard, le , le Front Ansar Dine fusionne à son tour avec plusieurs autres mouvements pour former Hayat Tahrir al-Cham[6].
Le Harakat Cham al-Islam est salafiste djihadiste et proche d'al-Qaïda[5].
Un des trois fondateurs du groupe, Mohammed Alami, meurt dès [5]. Le chef du mouvement, Ibrahim Benchekroun, dit Abou Ahmad al-Maghrebi, est tué à son tour le lors de la bataille de Kessab, de même que son commandant opérationnel, Abou Safiya al-Masri[3],[7],[2],[5]. Ahmed Mizouz continue d'avoir des responsabilités au sein du groupe mais le commandement passe en 2016 à Abou Mohammed al-Baydawi[5].
En 2014, le nombre de ses combattants est estimé à environ 500 hommes[1]. Mais après la mort de son chef fondateur, le groupe se désagrège et bon nombre de ses combattants rallient l'État islamique ou des brigades proches d'Al-Qaïda[2].
Le mouvement est considéré comme terroriste par les États-Unis depuis le [8].