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Harith bin Ghazi al-Nadhari, mort le , est un haut responsable de la loi islamique (charia) au sein d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) basé au Yémen[1],[2].
Al-Nadhari a figuré dans de nombreuses vidéos de propagande d'AQPA, notamment en réprimandant l'annonce par l'État islamique d'étendre son califat au Yémen et en renouvelant ses loyautés à l'émir d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri. Dans son discours, Al-Nadhari a déclaré : « L'annonce du califat pour tous les musulmans par nos frères de l'État islamique ne remplit pas les conditions requises: la politique de nos frères de l'État islamique divisait les moudjahidin et les dispersait , c'est une phase sensible de l'histoire dans les rangs des moudjahidines [communauté], c'est l'une des choses absolument interdites dans la religion d'Allah »[3].
Le , Harith bin Ghazi al-Nadhari a menacé la France sans pour autant revendiquer l'attentat de Charlie Hebdo à Paris, citant le motif de « vengeance pour l'honneur » du prophète, ce que Nasser Ben Ali al-Anassi fera le [4].
Le , al-Nadhari et trois autres militants de l'AQAP ont été tués par une frappe de drone américaine[5].