Henri Torre | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (28 ans et 2 jours) |
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Élection | 28 septembre 1980 |
Réélection | 24 septembre 1989 27 septembre 1998 |
Circonscription | Ardèche |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Paul Ribeyre |
Successeur | Yves Chastan |
Secrétaire d'État auprès du Ministre du Développement Industriel et Scientifique | |
– (6 mois et 11 jours) |
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Président | Georges Pompidou |
Gouvernement | Pierre Messmer II |
Prédécesseur | Aucun |
Successeur | Aucun |
Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Économie et des Finances | |
– (7 mois et 4 jours) |
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Président | Georges Pompidou, Alain Poher |
Gouvernement | Pierre Messmer II et Pierre Messmer III |
Prédécesseur | Jean-Philippe Lecat |
Successeur | Christian Poncelet |
Député français | |
– (5 ans, 11 mois et 22 jours) |
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Élection | 19 mars 1978 |
Circonscription | 2e de l'Ardèche |
Législature | Ve et VIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDR (1974-1976) UDF (1976-1980) |
Prédécesseur | Pierre Grandcolas (démission) |
Successeur | Régis Perbet |
– (4 ans, 10 mois et 2 jours) |
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Élection | 30 juin 1968 |
Réélection | 11 mars 1973 |
Circonscription | 2e de l'Ardèche |
Législature | IVe et Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | UDR |
Prédécesseur | Louis Roche-Defrance |
Successeur | Pierre Grandcolas (suppléant) |
Président du Conseil général de l'Ardèche | |
– (15 ans, 10 mois et 14 jours) |
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Prédécesseur | André Chabanel |
Successeur | Michel Teston |
– (2 ans, 11 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Paul Ribeyre |
Successeur | André Chabanel |
Conseiller général de l'Ardèche | |
– (31 ans et 11 jours) |
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Circonscription | Canton de Serrières |
Prédécesseur | Félix Serve |
Successeur | Denis Duchamp |
Conseiller régional de Rhône-Alpes | |
– (4 jours) |
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Successeur | Dominique Chambon |
Biographie | |
Nom de naissance | Henri Eugène Torre |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Casablanca (Protectorat français du Maroc) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDR puis UDF puis DL puis UMP |
Profession | Directeur de société |
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Henri Torre est un homme politique français, né le à Casablanca (Maroc). Il est notamment député de l'Ardèche de 1968 à 1980, président du Conseil général de ce département entre 1979 et 1998 puis sénateur de 1980 à 2008. Henri Torre est secrétaire d'État auprès du ministre du Développement industriel et scientifique puis auprès du ministre de l’Économie et des Finances de 1973 à 1974 sous la présidence de Georges Pompidou.
Henri Eugène Torre voit le jour le à Casablanca au Maroc alors sous protectorat français, il est le fils de Paul Étienne Torre, directeur de société et de Marceline Rollard[1].
Après des classes préparatoires aux grandes écoles, il est admis à HEC Paris[2].
Henri Torre devient chef de cabinet du gouverneur de Casablanca en 1956, puis attaché à la direction et directeur adjoint de la Compagnie sucrière marocaine de Casablanca de 1957 à 1965 et enfin directeur de société à Valence jusqu’en 1968. Il épouse Monique Durandeau en 1957 et ils auront quatre enfants [3].
Il se lance en politique en 1968 quand le général de Gaulle dissout l'Assemblée nationale à la suite des événements de mai 68, où il obtient l'investiture de l'UDR dans la 2e circonscription de l'Ardèche lors des législatives de juin 1968. Au premier tour, il est en tête devant le député sortant RI Louis Roche-Defrance et Torre est élu dans une triangulaire au second tour avec 48,91 % des suffrages. Les années suivantes, il s'implante dans le département ardéchois en devenant maire de Boulieu-lès-Annonay en 1969 puis il entre au Conseil général le comme représentant du canton de Serrières (il le reste jusqu'en 2001). Durant son premier mandat, Torre soutient une politique d'équipement pour le Nord-Ardèche ainsi que le 6e plan en 1971. Candidat pour un second mandat lors des législatives de mars 1973, il est facilement réélu avec 58,31 % contre le socialiste Louis Gaillard. Pierre Messmer le nomme secrétaire d'État auprès du ministre du Développement industriel et scientifique dans son deuxième gouvernement et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances Valéry Giscard d'Estaing.
Au gouvernement, Henri Torre fait la connaissance de Jacques Chirac dont il devient un ami personnel mais la mort de Georges Pompidou et l'élection de Giscard d'Estaing en 1974 lui fait perdre ses fonctions ministérielles. Aux législatives partielles d', il est à la surprise générale réélu de justesse avec 50,33 % contre le même candidat de l'année passée, il sera le seul député de l'Ardèche à conserver son canton lors des cantonales de 1976 et deux ans plus tard il est réélu député au premier tour avec 52,54 % des voix des législatives de 1978.
Henri Torre s'impose comme le patron de la droite dans son département et c'est tout naturellement qu'il accède le à la présidence du conseil général de l'Ardèche où il succède à Paul Ribeyre. Souhaitant obtenir un mandat correspondant à ses responsabilités départementales, il est candidat aux élections sénatoriales du 28 septembre 1980 où il est élu au second tour avec 49,81 % des voix en compagnie du maire d'Aubenas Bernard Hugo[4]. Réélu à la présidence du Conseil général en 1982 et 1985 à cette période l'affrontement sur le terrain politique est vive entre Torre et le député-maire PS du Teil Robert Chapuis (ami personnel de Michel Rocard), Henri Torre soutient Jacques Chirac à l'élection présidentielle française de 1988.
Lors des sénatoriales de 1989, il est largement réélu au premier tour avec près de 57 % des voix alors que son colistier Bernard Hugo est réélu lui au second tour. Dans les années 1990, Henri Torre est au sommet de sa carrière politique : sénateur, président du Conseil général et depuis 1987 président du Comité de Bassin Rhône-Méditerranée-Corse et il est réélu facilement à la présidence du conseil général de l'Ardèche en mars 1992 et mars 1994.
Disposant de la plus large majorité de droite de l'histoire au Conseil général (23 sièges sur 33), des 3 sièges de député et des 2 sièges de sénateur du département, Henri Torre apporte un soutien sans failles à Jacques Chirac lors de la présidentielle de 1995. À la suite de la victoire de celui-ci, beaucoup le considèrent comme un ministrable au Bugdet mais Torre ne redevient pas ministre. Lors des législatives de 1997, la gauche rafle tous les sièges de députés du département.
Henri Torre est réélu pour un troisième mandat de sénateur en 1998 mais quelques mois plus tôt, la victoire de la gauche aux cantonales de 1998 lui fait perdre la présidence du Conseil général au profit de Michel Teston. La carrière politique d'Henri Torre se termine en 2008 quand, âgé de 75 ans, il décide de ne pas se présenter pour un quatrième mandat de sénateur.
Promu au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, pour la promotion du . Après avoir déjà sollicité trois ans auparavant, Henri Torre a préféré refuser cette décoration : « Je persiste à rejeter cette distinction pour deux raisons principales :