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Musicien d'église, professeur de musique, musicologue, professeur d'université |
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Orgue (en) |
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Distinction |
Hermann Keller (Stuttgart, – Fribourg-en-Brisgau, ) est un musicologue et organiste allemand.
Hermann Keller est le fils d'un architecte. Comme son père, il se destine d'abord à l'architecture et étudie à Stuttgart et à Munich. Pendant ses études, à l'été 1903, il est membre de la chorale des étudiants de Stuttgart[1]. Il prend des cours particulier avec Max Reger[2], qui lui conseille de faire son métier dans la musique. Keller suit ce conseil et étudie la musique à Munich, Stuttgart et Leipzig[3]. À partir de 1910, il est professeur à l'école de musique à Weimar[3] et organiste à l'église. Il donne la première du double concerto de Reger[3]. En 1916, il est de retour dans sa ville natale à Stuttgart, où il est successivement organiste (1916) de la Markuskirche[3], maître de conférence à l'école technique (1919)[3], professeur au conservatoire (1920) et en tant que chef du département de musique religieuse et scolaire du conservatoire (1928–1933)[2]. Il passe son doctorat de musicologie en 1924 à l'Université de Tübingen[2], avec une thèse sur l'articulation musicale[3]. Après la seconde Guerre Mondiale, il est directeur du conservatoire de Stuttgart (1946–1952)[3] et significativement impliqué dans sa reconstruction. Hermann Keller est mort en 1967, à la suite d'un accident de la route[2].
Hermann Keller est l'une des plus importantes personnalités vouées à la renaissance de Bach au début du XXe siècle, en publiant surtout des œuvres pour orgue, en tant que professeur et interprète, non seulement en Europe mais aussi aux États-Unis et au Japon. Grâce à sa longue collaboration avec la maison d'édition Peters de Leipzig ou de Francfort, il est devenu un pont entre les deux États allemands d'après-guerre. En tant qu'éditeur, il a publié Samuel Scheidt, une sélection en deux volumes de Buxtehude, Vincent Lübeck, Frescobaldi, les concertos de Haendel opus. 4 et 7 arrangés pour orgue seul et une sélection de 150 sonates de Domenico Scarlatti. Il publie régulièrement des articles dans le Bach-Jahrbuch entre 1913 et 1954[3].
Parmi ses élèves figurent Hans Grischkat, Theophil Laitenberger (de) et Herbert Liedecke.