Noms locaux |
(ro) Hodoșa, (hu) Székelyhodos |
---|
Pays | |
---|---|
Județ | |
Chef-lieu |
Hodoșa (d) |
Superficie |
39,46 km2 |
Coordonnées |
Population |
1 179 hab. () |
---|---|
Densité |
29,9 hab./km2 () |
Statut | |
---|---|
Chef de l'exécutif |
Otto Barabási (d) (depuis ) |
Contient les localités |
Site web |
---|
Hodoșa (Székelyhodos en hongrois) est une commune roumaine du județ de Mureș, dans la région historique de Transylvanie et dans la région de développement du Centre.
La commune de Hodoșa est située dans le nord-est du județ, dans les collines du Mureș, à 18 km au sud-est de Reghin et à 30 km au nord-est de Târgu Mureș, le chef-lieu du județ.
La municipalité est composée des quatre villages suivants (population en 2002)[1] :
La première mention écrite du village date de 1332 sous le nom de Hudus.
La commune de Hodoșa a appartenu au royaume de Hongrie, puis à l'empire d'Autriche et à l'Empire austro-hongrois.
En 1876, lors de la réorganisation administrative de la Transylvanie, elle a été rattachée au comitat de Maros-Torda.
La commune de Hodoșa a rejoint la Roumanie en 1920, au traité de Trianon, lors de la désagrégation de l'Autriche-Hongrie. Après le deuxième arbitrage de Vienne, elle a été occupée par la Hongrie de 1940 à 1944, période durant laquelle sa petite communauté juive fut exterminée par les Nazis. Elle est redevenue roumaine en 1945.
Le conseil municipal de Hodoșa compte 9 sièges de conseillers municipaux. À l'issue des élections municipales de juin 2008, Sándor Orbán (UDMR) a été élu maire de la commune[2].
Parti | Nombre de conseillers |
---|---|
Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) | 5 |
Parti Civique Hongrois (PCM) | 4 |
En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[4] :
Hodoșa est un village presque entièrement sicule.
En 1910, la commune comptait 9 Roumains (0,35 %) et 2 524 Hongrois (99,29 %)[5].
En 1930, on recensait 34 Roumains (1,44 %), 2 269 Hongrois (96,23 %), 2 Juifs (0,08 %) et 53 Tsiganes (2,25 %).
En 2002, 9 Roumains (0,63 %) côtoient 1 293 Hongrois (91,05 %) et 118 Tsiganes (8,30 %)[4].
L'économie de la commune repose sur l'agriculture et l'élevage.