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La mère de Hubert Fol lui enseigne, ainsi qu'à son frère Raymond, le piano. Il étudie aussi le violon et la clarinette à partir de 1942, mais c'est en qualité de saxophoniste alto qu'il joue dans l'orchestre traditionnel de Claude Abadie aux côtés de Boris Vian et de Jean Marco, avec lesquels il enregistre plusieurs faces de 78t en 1945 et en 1946. Cet orchestre joue tout au long de ces deux années pour le Special Service Show de l'armée américaine, et c'est avec lui que Hubert Fol enregistre ses premiers disques en 1947. Le , Hubert Fol et Claude Luter prêtent leur concours à une rétrospective présentée par Boris Vian, « 50 ans de Jazz », dans la salle de l'ancien Conservatoire, aujourd'hui salle du conservatoire d'art dramatique dans le 9e arrondissement de Paris..
Puis, il s'oriente vers le jazz moderne formant avec son frère Raymond Fol les « Be-Bop Minstrels », créant, d'après la discographie abordée plus loin les premiers enregistrements vraiment be-bop réalisés en France. Cet orchestre des « Be-Bop Minstrels » joue en 1948 au Bœuf sur le toit et, le , en compagnie de Django Reinhardt au Club Saint-Germain pour la réouverture après travaux. Ils seront enregistrés par la Radio Diffusion Française à cette occasion. Ensemble, ils enregistrent plusieurs titres. Hubert Fol participe à des « Jazz Parades » au Théâtre Édouard VII le avec les Be-Bop Minstrels, et sans eux le . En 1949, il joue aussi avec Coleman Hawkins, ainsi qu'avec Dizzy Gillespie et Rex Stewart.
Toujours en 1949, il est engagé au Frisco dans l'orchestre de Kenny Clarke où il retrouve Bill Coleman, James Moody, Pierre Michelot et d'autres, mais l'établissement ferme peu après. On l'entend au cours du premier Salon du Jazz, qui se tient du 1er au au Centre Marcellin Berthelot. Il participe, le de la même année, au sein de l'orchestre du trombone Bill Tamper à la « Nuit du Jazz » au Coliseum. Il dirige une formation de neuf musiciens le lors d'un concert organisé par le Théâtre national populaire au Théâtre des Champs-Élysées.
À la Salle Pleyel, à l'occasion du deuxième Salon International du Jazz, Hubert Fol est à la tête d'une grande formation le , puis le (avec en vedette le trompettiste Ernie Royal). Il y revient le avec un quintette. Il est invité en 1952/1953 au Rex, à l'émission publique radiophonique d'André Francis et Charles Delaunay, « Jazz Variétés ». En 1953 et 1954, il se produit au Ringside.
Il travaille depuis 1954 au Perdido avec Raymond Le Sénéchal, le batteur Mac Kac et Marcel Dutrieux. Il joue le à l'École normale de musique de Paris au cours d'un concert proposé par l'Association des Musiciens de La Louisiane, rue Bernard-Palissy, en compagnie de Raymond Fol, d'Ines Cavanaugh et de Jay Sournet (vocal). En , il fait partie du spectacle « Milk Shake Show » donné pendant une semaine à L'Olympia. C'est en 1951 et en 1953 que plusieurs enregistrements sont gravés pour la marque Decca.
Début 1954, Hubert Fol se produit au Club Saint-Germain avec Geo Daly, Henri Crolla, Emmanuel Soudieux, Maurice Meunier et Roger Paraboschi. La même année, il enregistre au sein du grand orchestre de Jack Diéval et fait partie de l'orchestre de Tony Proteau au Club Saint-Germain. Celui-ci, au cours d'un entretien pour la revue Jazz Hot (n° 98 d') confiait à Jacques-Bernard Hess : « Hubert Fol est, je crois, un des seuls types qui ait vraiment compris ce qu'est le Jazz. On lui fait souvent grief de son irrégularité; j'y vois une preuve de sa sensibilité. »
En , Hubert Fol joue au Tabou après une longue absence, mais à la fin des années 1950, des problèmes de santé l'obligent à interrompre son activité de musicien et il ne jouera plus que de façon épisodique jusque dans les années 1990.
Hubert Fol fut apprécié pour sa sonorité pleine et volumineuse[réf. nécessaire] ainsi que pour son style d'une franchise brutale et directe (le vrai swing de la jungle)[réf. nécessaire].
Retransmission radio du Club Saint-Germain entre le 21 et le
RDF
Margie (C. Conrad)
Diminishing Blackness (D. Reinhardt)
Lover (Rodgers-Hardt)
Nuages (D. Reinhardt)
Impromptu (D. Reinhardt)
Django Reinhardt et son Quintette (Paris, )
Double Whisky (D. Reinhardt)
Dream of You (Sy Oliver-Lunceford)
Impromptu (D. Reinhardt)
Vamp (D. Reinhardt)
Django Reinhardt et son Quintette (Paris, )
Keep Cool (R. Fol)
Flèche d'or (D. Reinhardt)
Troublant Boléro (D. Reinhardt)
Nuits de Saint-Germain-des-Prés (D. Reinhardt)
Dizzy Gillespie All Stars (Paris, )
Cripple crapple crutch (D. Gillespie)
Dizzy Song (Lady Bird - Dameron)
Somebody loves me (Gershwin)
She's funny that Way (Whiting)
Wrap your Troubles in Dreams (Koelher)
Take 2
Sweet Lorraine (Burwell-Parrish)
Everything happens to me (Adair-Denis)
I don't know why (Turk-Ahlert)
Bande sonore du film La Route du Bonheur (Paris, mars-)
Nuits de Saint-Germain des Prés (Reinhardt)
Émission de Radio RDF avec Aimé Barelli et son orchestre, Django Reinhardt, Hubert Fol, et de nombreux Jazzmen invités pour Jazz Variétés (Paris, )
Paul Norman and his orchestra (Paul Norman ; pseudonyme de Léo Souris) (Paris, octobre-)
Norman Boogie
Babylon Blues
Rocking Horse Rag
Hésitation
Django Reinhardt et son quintette (Paris, )
Crazy Rhythm (I. Caesar)
Anouman (D. Reinhardt)
Fine and Dandy (James-Swift)
D.R Blues (D. Reinhardt)
Émission Radio Ecole française moderne de Jazz présentée par André Hodeir. Trois titres sont diffusés par Tony Proteau et son orchestre dont Hubert Fol est le soliste (Paris, samedi )
Jack Diéval et son orchestre (Paris, printemps 1954)
Smoke gets in your eyes (J. Kern)
Jazz aux Champs-Elysées (Lady be good : Gerschwin)