Troisième fils d'Edmond Prideaux, Humphrey est né le à Padstow, dans le comté de Cornouailles. Sa mère est l'une des filles du high sheriff John Moyle[1]. Après avoir suivi une formation à la Liskeard grammar school et à la Bodmin grammar school, il est accepté à la Westminster School sous la tutelle de Richard Busby(en), sur recommandation de son oncle William Morice (un Secretary of State for the Northern Department)[2]. Le , il est immatriculé à Christ Church à Oxford, duquel il a obtenu une bourse d'études. Le , il reçoit son BA ; le , son MA ; le , son BD (Bachelor of Divinity) ; en , son DD (Doctor of Divinity)[1]. En , Prideaux mentionne dans l'une de ses lettres la visite du doyen William Levett accompagné de Lord Cornbury (beau-frère du roi Jacques II d'Angleterre), principal patron de Levett. Dans d'autres lettres, Prideaux mentionne des alliances avec Levett dans le cadre de manœuvres politiques de la part de l'Église[3]. L'évêque John Fell a recours à ses talents en 1672 pour une édition de Florus[1]. Il a aussi participé à une édition des chroniques de Jean Malalas effectuée par Edmund Chilmead(en)[2].
Prideaux a rédigé The True Nature of Imposture fully display'd in the Life of Mahomet (ou Life of Mahomet) en 1697. (deux éditions la même année ; souvent réimprimé). L'ouvrage comprend un pamphlet contre les déistes[4]. Il a notamment été critiqué par l'orientaliste George Sale, dans ses notes de traduction du Qur'an[5].
traduction en français en 1698 sous le titre La vie de Mahomet ou l'on découvre amplement la vérité de l'imposture[6]
The Old and New Testament connected in the History of the Jews and Neighbouring Nations (1715-17)
The Old and New Testament connected, in the History of the Jews and Neighbouring Nations ... to the Time of Christ, 1716-18, fol., 2 vol.
aussi publié sous le titre The Connection, &c., 1716-1718, 6 vols.
The Old and New Testament connected..., 1845, 2 vol. (edité par Alexander McCaul(en))
traduit en italien sous le titre La storia de' Giudei, illustré de cartes gravées par Felice Polanzani, 1738
Ouvrage régulièrement réimprimé et traduit dans quelques langues. Prideaux s'est inspiré du travail de James Ussher[2]. C'est l'un des premiers ouvrages anglais à utiliser le terme Vulgar Era[8],[9], même si Kepler l'utilise déjà en 1635[10]. Il rapporte les évènements historiques entre les périodes de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament, ce qui a mené à des controverses entre Prideaux et son cousin Walter Moyle. Jean Le Clerc a rédigé une analyse critique, publiée en anglais en 1722[11].
Marmora Oxoniensia, &c., Oxford, 1676. Un catalogue et une chronologie des marbres d'Arundel et de collections liées ; Les nombreuses fautes typographiques sont dues au grammairien Thomas Bennet qui a agi comme correcteur de la publication[5]. On doit des éditions subséquentes à Michael Maittaire et Richard Chandler[12].
De Jure Pauperis et Peregrini, &c., Oxford, 1679. (une traduction en latin d'ouvrages rédigés en hébreu par Moïse Maïmonide, avec des notes)
A Compendious Introduction for Reading ... Histories, &c., Oxford, 1682
Directions to Churchwardens, &c., Norwich, 1701 ; 7e édition en 1730
The Original and Right of Tithes, &c., Norwich, 1710 ; réimpression en 1713 ; 1736