Le mâle « couve » les œufs pour maintenir leur humidité[5].
Hyalinobatrachium fleischmanni fait partie des « grenouilles de verre », ainsi nommées en raison de leur translucidité. En 2022, cette espèce fait l'objet d'une étude sur la modulation de cette translucidité : elle maintient activement des niveaux élevés de transparence pendant son sommeil diurne, transmettant alors de 34 à 61 % plus de lumière que dans toutes les autres conditions. Elle obtient ce résultat en stockant dans son foie 89 % de ses globules rouges, le plasma ne véhiculant plus que des globules rouges clairsemés ; la concentration en globules rouges du plasma revient à la normale au réveil[6],[7].
↑Boettger, 1893 : Ein neuer Laubfrosch aus Costa Rica. Bericht der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft in Frankfurt am Main, vol. 1893, p. 251-252 (texte intégral).
↑Acosta-Galvis, 2012 : First record of Hyalinobatrachium fleischmanni (Boettger, 1893) (Anura: Centrolenidae) from the Caribbean region of Colombia. Check List. Journal of Species Lists and Distribution, vol. 8, no , p. 794-795 (texte intégral).
↑(en) Nelly M. Cruz et Richard M. White, « Lessons on transparency from the glassfrog », Science, vol. 378, no 6626, , p. 1272-1273 (DOI10.1126/science.adf7524).
↑(en) Carlos Taboada, Jesse Delia, Maomao Chen, Chenshuo Ma, Xiaorui Peng et al., « Glassfrogs conceal blood in their liver to maintain transparency », Science, vol. 378, no 6626, , p. 1315-1320 (DOI10.1126/science.abl6620).
Publication originale : Boettger, 1893 : Ein neuer Laubfrosch aus Costa Rica. Bericht der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft in Frankfurt am Main, vol. 1893, p. 251-252 (texte intégral)