Iferhounène | ||||
Vue sur Iferhounène depuis Djurdjura | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | افرحونن | |||
Nom amazigh | ⴰⵜ ⵢⴻⵜⵙⵓⵔⴰⵖ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Région | Grande Kabylie | |||
Wilaya | Tizi Ouzou | |||
Daïra | Iferhounène[1] | |||
Chef-lieu | Iferhounene | |||
Président de l'APC | M. OUAISSA GHANI ( maire des indépendants ) | |||
Code postal | 15013 | |||
Code ONS | 1517 | |||
Indicatif | 026 | |||
Démographie | ||||
Population | 12 460 hab. (2008[2]) | |||
Densité | 378 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 32′ 02″ nord, 4° 22′ 12″ est | |||
Altitude | 1 200 m |
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Superficie | 32,95 km2 | |||
Divers | ||||
Budget | 2021-2027 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Tizi-Ouzou. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Iferhounène (en berbère : At IFERHOUNENE, en caractères tifinaghs : ⴰⵜ ⵢⴻⵜⵙⵓⵔⴰⵖ, en arabe : إفرحونن) est une Daira et commune de la wilaya de Tizi Ouzou en Algérie. Elle est située à 8 km au sud-est d'Ain El Hammam et à 60 km environ au sud-est de Tizi Ouzou dans la région de Kabylie.
La commune d'Iferhounene est située dans le massif central de Djurdjura, au sud-est de la wilaya de Tizi Ouzou, à la limite de la wilaya de Bouira et la wilaya de bejaia. Le territoire de la commune est délimitée :
Illoula Oumalou
La commune d'Iferhounène est composée de 23 villages[3] :
La commune d’Iferhounéne correspond au territoire de la tribu kabyle des Aṭ Itsouragh, tribu puissante du Djurdjura qui tiendra tête à tous les envahisseurs.
Époque ottomane : cette commune ne sera jamais occupée par les turcs et fera partie du Royaume de Koukou, la tribu Aṭ Itsouragh a fourni beaucoup d’hommes pour combattre les espagnols aux côtés des turcs. Après de nombreuses victoires, les turcs seront à leur tour victimes des kabyles.
Expéditions Françaises : La commune va participer à Bataille du col de Chellata en 1857. La bataille se situe près du village de Mezeguene, qui fut détruit à cette occasion, dans l'actuelle commune de Illoula Oumalou. Les villageois ont fortifié le col mais ils sont écrasés par la supériorité des armes françaises.
Iferhounene sera occupée le par les troupes françaises, commandées par les généraux Joseph Vantini, Pierre Hippolyte Publius Renault et Patrice de Mac Mahon.
À la suite de l'insurrection des tribus du Cheikh El Mokrani en 1871, la commune a activement participé à la révolte, ce qui a conduit à la déportation d’hommes vers le bagne de Nouvelle-Calédonie. Le premier convoi de Kabyles se fera en 1874, par bateau à voile "Le Loire". À bord se trouvent quarante Kabyles condamnés à la déportation simple (sur l'île) et un français condamné à vie à la forteresse (communard)[4].
Guerre d’Algérie : Le , la 2ème compagnie du 6ème BCA est établie à quelques mètres du village.
Le , plusieurs événements se sont produits:
Harcèlement du poste de la 2ème compagnie du 6BCA de Iferhounène par un groupe de maquisards estimé à une trentaine, tirant des premières maisons du village, au pistolet-mitrailleur, au fusil de guerre et au fusil de chasse. Un harcèlement qui a duré une dizaine de minutes.
Dès les premières rafales le chasseur alpin Albert Chambron de la 2ème compagnie, appelé de la classe 55/2.C était tué de deux balles à la tête.
Le canonnier Claude Bisson, détaché de la 3ème batterie du 2/93ème RAM était blessé d’une balle à la cuisse. Des dégâts étaient occasionnés aux baraques et aux véhicules militaires de la garnison.
Le , il y avait dix civils blessés dans le village dont Said Ath Ahmed qui est décédé le à l'hôpital de Aïn El Hammam.
Le de la même année, la totalité de la population du village est évacuée sur l'ordre du commandant de quartier Favier .
La commune d'Iferhounene compte environ 1600 chouhadas du 1954 au 1962. Il s'agit d'une commune qui a combattu farouchement l’armée française. En cette période l,ALN est très actif sur le terrain.
Auteur de ses mémoires: - Le FFS contre la dictature. - Ma guerre d'Algérie Au coeur des maquis de Kabylie (1954-1962) décédé le 24 janvier 2016 (82 ans) Paris.