Immigration algérienne en France

Algériens en France
Description de cette image, également commentée ci-après
Supporters de l'équipe d'Algérie de football en 2009 à Paris.

Populations importantes par région
Autres
Régions d’origine Drapeau de l'Algérie Algérie, Drapeau de la France France
Langues français, arabe algérien, kabyle, chaoui
Religions

islam (majoritairement) irréligion

Judaïsme et Christianisme (Minoritairement)

L'immigration algérienne en France est un phénomène qui débute dès la fin du XIXe siècle.

Tout d'abord désirée et encouragée par la France[1], l'immigration algérienne est dans un premier temps une immigration de travail, plutôt masculine et ouvrière, souvent originaire des Aurès ou de Kabylie, qui s'articule autour des grandes villes, principalement Paris, mais aussi Marseille, le Nord de la France, Lyon et Saint-Étienne. L'immigration algérienne en France connaît des reflux durant la crise des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale. Elle s'accélère toutefois dès 1945 et durant les Trente Glorieuses. Par la suite, la nature de l'immigration algérienne en France - jusque-là plutôt temporaire - évolue, notamment avec les regroupements familiaux[2].

En 2019, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) comptait 846 400 immigrés algériens résidant sur le territoire français[3]. La même année, l'Institut national d'études démographiques (INED) estimait à 1 207 000 le nombre d'enfants d'immigrés algériens résidant en France, soit 2,1 millions de personnes sur deux générations[N 1],[4]. Michèle Tribalat estimait la troisième génération (moins de 60 ans uniquement) à 563 000 personnes en 2011[5].

Du début du XXe siècle jusqu'à l'indépendance en 1962 : une immigration de travail

[modifier | modifier le code]

Les débuts (1905 - 1914) : un flux de travailleurs majoritairement Kabyles

[modifier | modifier le code]
La Kabylie est la région d'origine de la grande majorité des premiers travailleurs algériens à émigrer vers la France métropolitaine.

Le phénomène de l'immigration algérienne en France métropolitaine commence au tournant des XIXe et XXe siècles. Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté causée par la présence coloniale[6] de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine[7]. En raison de l'élévation du niveau de vie et de l'industrialisation, de l'exode rurale (qui éloigne les français du travail manuel) de nombreux citoyens refusent d'occuper des métiers difficiles, encourageant le recours aux travailleurs algériens pour réaliser certains emplois[8]. Le plus souvent, les travailleurs restaient entre un an et demi à deux ans en France métropolitaine, avant de rentrer dans leur région d'origine tandis que d'autres membres de leurs familles venaient les remplacer dans les usines de la métropole[8].

Au début du XXe siècle, en région parisienne, de nombreux travailleurs, occupent des emplois techniques dans le métro parisien.

Dès 1905, la main d’œuvre Algérienne est sollicitée en France métropolitaine, notamment dans la ville de Marseille[7]. Les Algériens y travaillent dans les raffineries ou comme dockers ou chauffeurs sur des navires. Puis des centaines de travailleurs algériens sont embauchés dans les mines et les usines du Nord et du Pas-de-Calais, les industries de Clermont-Ferrand et Paris. En région parisienne, ils travaillent dans le bâtiment et les travaux publics, les industries chimiques, les raffineries de sucre Say, la compagnie des omnibus, les chemins de fer et le métro. Ils s'installent dans les villes et se regroupent parfois dans certains quartiers comme Montmartre. En 1912, la France recense de 4 000 à 5 000 algériens en métropole, dont un millier dans la seule région parisienne[7]. Dans le Nord de la France, ce sont environ 1 500 algériens de Kabylie qui travaillent dans les mines, pour un salaire normal et bénéficiant de l'application des lois sociales de l'époque pour les mineurs

Les travailleurs Algériens de Kabylie sont généralement bien accueillis par la population ouvrière avec souvent de l’admiration pour leur savoir-faire et leur abnégation au travail, ils s’intégraient assez facilement dans la communauté en adoptant le mode de vie des Français quand bien même ils restaient attachés à leurs traditions et à leur culture Kabyle[9]. Les patrons appréciaient particulièrement les travailleurs Kabyles, notamment en raison de leur bonne maîtrise du français, à la différence des Polonais par exemple, de leur discipline mais aussi dans le cadre d'un imaginaire faisant du Kabyle un travailleur digne d'assimilation, sur fond de « l’idéologie racialiste coloniale française » qui tendait parfois à rapprocher les Amazighs Berberophone des Français[2]et de les éloigner des Algériens Arabophone.

Le mouvement migratoire s'accélère dès 1913 grâce à la suppression du permis de voyage qui était alors requis pour les Algériens et l'on estime à environ 13 000 le nombre d'Algériens en France métropolitaine en 1914[2].

Durant la Première Guerre mondiale (1914 - 1918)

[modifier | modifier le code]

Lors de la Première Guerre mondiale, la France fait très largement appel aux travailleurs et aux soldats de l'Empire colonial[10]. Ils seront alors près de 80 000 travailleurs et 175 000 soldats à venir d'Algérie. Pour les algériens, le service militaire obligatoire est alors deux fois plus long que pour les français[2].

Sur ces 175 000, 35 000 seront tués ou portés disparus et 72 000 blessés[11]. Ceux qui ne sont pas sur le front sont employés dans les secteurs vitaux à l'effort de guerre, production d'armement, génie, aéronautique, transports, mines, etc. La participation des travailleurs coloniaux à l'effort de guerre, est reconnue et ils jouissent de la sympathie des français. À cette époque, les fêtes musulmanes sont célébrées en France avec un certain faste et l'on assiste à de nombreux mariages mixtes.

Toutefois, au terme de la Grande guerre en 1918, la France renvoie la très grande majorité des soldats algériens dans leurs régions d'origine[7].

Durant l'entre-deux-guerres (1918 - 1939)

[modifier | modifier le code]

Après guerre, la France rapatrie 250 000 travailleurs et soldats des colonies. Dès 1920, l'immigration reprend, la France, victorieuse mais ruinée par la guerre, est en partie détruite. Elle fait à nouveau appel aux travailleurs des colonies. Entre 1919 et 1931, on assiste à une immigration importante. Ainsi en 1924, on dénombre environ 100 000 Algériens (nombre similaire à celui de 1940), qui constituent 3 % de la population immigrée dominée surtout par les Italiens et les Polonais. Compte tenu des allers et retours, c'est 500 000 Algériens qui auraient effectué au moins un séjour en métropole durant cette période. Emmanuel Blanchard situe un « premier âge de l’immigration » algérienne dans cette période d’entre-guerre[12]. Au fil des années, au fur et à mesure d’arrivées importantes de nouveaux ressortissants originaires d’Algérie, les Kabyles se sont déployés dans tous les secteurs d’activité, on les retrouve dans la restauration, les services, la communication, le spectacle, les transports et l'administration[9]. Si la composante kabyle reste importante parmi les immigrés algériens, d'autres, comme celle des habitants du nord-ouest oranais gagne du terrain. C'est aussi durant cette période que naissent les premiers mouvements anti-impérialistes au sein de la communauté algérienne immigrée.

Dans l'après-guerre (1946 - 1954)

[modifier | modifier le code]

Après 1945, le flux migratoire reprend, les Algériens occupent des emplois dans les domaines qui permettent la reconstruction de la France et la relance économique, comme les mines et la sidérurgie, mais aussi l'industrie et la construction de nouvelles infrastructures. Selon Daniel Lefeuvre, professeur à l'Université Paris-VIII, il apparaît que l'immigration algérienne en France dans les années 1950 a pour origine l'explosion démographique et la pauvreté. En effet, dans son ouvrage chère Algérie publié en 2005, il affirme que cette immigration ne répond pas aux besoins de main d'œuvre de l'économie française au cours des années de reconstruction ou des Trente Glorieuses mais bien à la situation terrible dans laquelle vivent les populations musulmanes à cette époque. Les ressources sont insuffisantes pour nourrir une population qui croît très vite. La misère s'étend et les Algériens sont contraints de s'expatrier pour nourrir leurs familles. Les administrateurs de la colonie encouragent cette émigration pour alléger la pression sociale. Mais la métropole est peu disposée à accepter ces nouveaux travailleurs, qui n'ayant aucune formation professionnelle, ne répondent pas à la demande des entreprises. Inversement, Gérard Noiriel indique, dans son ouvrage Le Creuset français en se basant notamment sur les travaux de Georges Mauco, que les immigrés, dont beaucoup d'algériens, ont depuis la deuxième Guerre mondiale construit 90 % des autoroutes françaises, une machine sur sept, et un logement sur deux[13].

Dès 1947, les Algériens deviennent, officiellement du moins, des citoyens, appelés par l'administration des Français musulmans d'Algérie (FMA) et commencent à s'organiser politiquement aussi bien en métropole qu'en Algérie. Ils deviennent des migrants régionaux comme les Bretons et les Corses avec le droit de vote, les mêmes droits et devoirs que les autres citoyens français[14].

Fin 1948, on estime qu'entre 120 000 et 130 000 algériens résidaient en France métropolitaine (dont 66 % de berbérophones)[15]. En 1952, ce chiffre s'élève à 149 000, avant de redescendre à 134 000 l'année suivante, en 1953[8].

Durant la guerre d'Algérie (1954-1962)

[modifier | modifier le code]

Durant la guerre d'Algérie, les migrations de travailleurs algériens vers la métropole continuent. Il s'agit toujours de flux originaire majoritairement des populations Kabyles, bien que des foyers d'émigration émergent également aux environs de Tlemcen, d'Oran et dans la région montagneuse des Aurès[16]. Les migrations forcées d'Algériens sont nombreuses : l'armée coloniale française avait en Algérie pendant la guerre d'Indépendance les pleins pouvoirs : les exécutions sommaires, les viols, les agressions sexuelles et les meurtres de civils par l'armée coloniale française sont monnaie courante poussant à l'exil de nombreuses femmes et familles[17].

En plus de l'immigration de travailleurs algériens, la guerre provoque des flux migratoires d'une autre nature : le rapatriement de la grande majorité de la population de nationalité française présente en Algérie. La presque totalité des pieds-noirs et des milliers de harkis et leurs familles abandonnent l'Algérie devenue indépendante et sont rapatriés en métropole. Ces populations sont pour la plupart de nationalité française (depuis la loi de 1870 pour les Juifs, celle de 1889 pour les Européens et depuis 1947 pour les musulmans). Toutefois, les musulmans ont dû, lors de leur rapatriement en France, refaire le choix de la nationalité française, ce qui n’a jamais été demandé aux autres Français non-musulmans. Ils doivent souscrire en France, avant le , une déclaration de reconnaissance de la nationalité régulièrement enregistrée par le ministre chargé des naturalisations[18].

Le recensement de 1954 comptabilise 210 000 Algériens en France et le ministère de l’Intérieur estime ce nombre à 436 000 en 1962 soit un doublement de la population d'origine algérienne en France durant la durée de la guerre[19].

L'immigration algérienne en France depuis 1962 : d'une immigration de travail à familiale

[modifier | modifier le code]

De l'indépendance à la fin des Trente Glorieuses

[modifier | modifier le code]
La Rabaterie, quartier de Saint-Pierre-des-Corps, accueille de nombreux immigrés algériens originaires de Mostaganem.

Entre 1962 et 1982, la population algérienne vivant en France passe de 350 000 (selon le recensement de 1962) ou de 436 000 (selon le ministère de l’Intérieur) à plus de 800 000 personnes[20].

Le tournant des années 1970

[modifier | modifier le code]

Les années 1980 et 1990

[modifier | modifier le code]

L'immigration algérienne aujourd'hui

[modifier | modifier le code]

En 2019, l'INSEE recensait 846 400 immigrés algériens résidant sur le territoire français[3]. La même année, l'INED estime à 1 207 000 le nombre d'enfants d'immigrés algériens résidant en France[4].

Les médecins algériens représentent 25 % du nombre total de médecins étrangers exerçant dans les hôpitaux français, selon une étude du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM)[21].

Selon Le Parisien, 800 Algériens sont expulsés par les autorités françaises vers leur pays d’origine en 2015, sur les 10 471 ressortissants étrangers qui ont été expulsés de France métropolitaine. La nationalité algérienne est la troisième en termes de personnes reconduites à la frontière (800) après la Roumanie (2 422) et l'Albanie (1 934), suivie par la Tunisie (772) et le Maroc (731)[22].

Au début des années 2020, les tensions entre l’Algérie et la France se cristallisent notamment autour de la question des crimes français en Algérie pendant la guerre d'indépendance et l’immigration illégale[23]. En 2021, les chiffres des expulsions des ressortissants algériens, marocains et tunisiens n’ont, selon Europe 1, « jamais été aussi mauvais ». Pour ce qui concerne l’Algérie, entre janvier et juillet 2021, la justice française a ordonné 7 731 obligations de quitter le territoire français dont seulement 22 ont été effectives, soit un peu plus de 0.2 %. Cette situation s'explique notamment par le fait que l’Algérie refuse de délivrer des laissez-passer consulaires, un document indispensable pour qu’une expulsion soit réalisée. Emmanuel Macron a décidé en conséquence de diviser par deux le nombre de visas délivrés pour l’Algérie en prenant 2020 comme année de référence[24].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Selon l'Insee, 4 % des enfants nés en 2015 en France métropolitaine, soit 30 426 sur 758 344, ont un père né en Algérie, avec la plus forte proportion dans les départements des Seine-Saint-Denis (10,5 %), Bouches-du-Rhône (9,5 %), Rhône (8,3 %), Val-de-Marne (8,0 %), Territoire de Belfort (7,3 %), Val-d'Oise (6,4 %), Haute-Garonne (6,3 %), Hauts-de-Seine (6,2 %), Loire (6,1 %), Haute-Vienne (5,5 %), Essonne (5,3 %), Paris (5,1 %), Nord (5,0 %), Pyrénées-Orientales (4,7 %), Haut-Rhin (4,7 %), Isère (4,6 %), Yvelines (4,4 %), Seine-et-Marne (4,1 %), Moselle (4,1 %), Gard (4,0 %), Alpes-Maritimes (3,7 %), Hérault (3,7 %), Drôme (3,7 %)[25].

En , le président algérien Abdelmadjid Tebboune avance le chiffre de « près de six millions d’Algériens qui vivent en France », sans préciser de source[26].

En 2012, les immigrés nés en Algérie résident presque exclusivement dans les grandes aires urbaines (96,2 %). Plus de la moitié d'entre eux vit dans les aires urbaines de Paris, Lyon ou Marseille, qui étaient des centres d'implantation industrielle importants lors des grandes vagues d'immigration[27]. Au sein de ces aires urbaines, ils résident souvent dans les pôles. Par exemple, parmi les Algériens vivant dans l'aire urbaine de Paris, seuls 0,7 % résident dans la couronne extérieure à l'Île-de-France ; plus de la moitié (56 %) résident dans les départements de Seine-Saint-Denis, Paris et Val-de-Marne[27].

Personnalités issues de l'immigration algérienne en France

[modifier | modifier le code]

Art et culture

[modifier | modifier le code]

Arts martiaux mixtes

[modifier | modifier le code]

Gymnastique

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ce chiffre n'inclut pas les personnes d'origine algérienne, de nationalité française, nées avant 1963 en Algérie, ainsi que leurs enfants, car inclus dans les Français de naissance par le recensement de l'Insee et pas dans la catégorie immigré

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Musée de l'Histoire de l'Immigration, « L’immigration algérienne en France »
  2. a b c et d Pierrette Meynier et Gilbert Meynier, « L'immigration algérienne en France : Histoire et actualité », Confluences Méditerranée,‎ , p. 219 - 234 (lire en ligne)
  3. a et b « L'essentiel sur… les immigrés et les étrangers | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  4. a et b « Descendants d’immigrés par pays d’origine », sur Ined - Institut national d’études démographiques (consulté le ).
  5. Michèle Tribalat, « Une estimation des populations d’origine étrangère en France en 2011 », Espace populations sociétés, 2015/1-2, en ligne
  6. Bourdieu et Yacine 2008, p. 23 - 66.
  7. a b c et d Musée de l'histoire de l'immigration, « L’immigration algérienne en France : De la fin du XIXe siècle à 1962 », sur histoire-immigration.fr (consulté le ).
  8. a b et c Mohand Khellil, « Kabyles en France, un aperçu historique », Hommes & Migrations, vol. 1179, no 1,‎ , p. 12–18 (DOI 10.3406/homig.1994.2277, lire en ligne, consulté le )
  9. a et b Khaled Olhocine, « Les Kabyles de la République », Le Courrier de l'Atlas, no 15,‎ (lire en ligne [archive du ])
  10. L'effort de guerre s'est traduit par l'apport de plus de 800 000 hommes dont environ 600 000 soldats et 220 000 travailleurs. Il consista également dans la fourniture de denrées diverses : céréales, viandes, oléagineux d'Afrique du Nord et d'Afrique noire qui firent l'objet de réquisitions à partir de 1916-1917, Jacques Frémeaux, Les colonies dans la Grande Guerre, 14-18 Éditions, 2006, p. 73
  11. Armelle Mabon, Prisonniers de guerre « indigènes » : Visages oubliés de la France occupée, La Découverte, 2010
  12. Emmanuel Blanchard, Histoire de l'immigration algérienne en France, La Découverte, 2010, p.35
  13. Gérard Noiriel, Le Creuset français, éditions du Seuil, 1988, édition mise à jour en mars 2006, p. 312 ; Georges Mauco, Les Étrangers en France et le Problème du racisme, La Pensée universelle, 1977
  14. Gérard Noiriel,Immigration, antisémitisme et racisme en France, Fayard, 2007, p. 517
  15. Michèle Tribalat, Patrick Simon, Benoît Riandey, De l'immigration à l'assimilation enquête sur les populations d'origine étrangère en France, La Découverte, 1996, p.35
  16. Benjamin Stora, « Les Algériens à Paris pendant la guerre d’Algérie : Installation, travail et conditions de vie », dans Le Paris des étrangers depuis 1945, Éditions de la Sorbonne, coll. « Internationale », (ISBN 978-2-85944-863-9, lire en ligne), p. 299–308
  17. Raphaëlle Branche, « Faire l’histoire de la violence d’État : la torture exercée par l’armée française en Algérie (1954-1962) », OpenEditions Books,‎ (lire en ligne)
  18. « Qui a conservé la nationalité française à l’indépendance de l’Algérie ? », sur Consulat général de France à Annaba et Constantine (consulté le ).
  19. Benjamin Stora, Les Algériens à Paris pendant la guerre d’Algérie dans Le Paris des étrangers depuis 1945, 1995
  20. L’immigration algérienne en France par Gérard Noiriel
  21. Mehdi Alioui, « Plus de 10.000 médecins algériens exercent dans les hôpitaux de France » [archive du ], sur huffpostmaghreb.com,
  22. Abderrezak B. (trad. Khaled Ben-Aïssa), « France : Plus de 800 algériens expulsés en 2015 », sur Echourouk Online, (consulté le ).
  23. Assma Maad et Romain Geoffroy, Comprendre la querelle sur les chiffres de l’immigration illégale entre la France et l’Algérie, lemonde.fr, 14 octobre 2021
  24. Louis de Raguenel et Jean-Sébastien Soldaïni, La France réduit de 50 % les visas accordés à l'Algérie et au Maroc, europe1.fr, 28 septembre 2021
  25. Enfants nés vivants suivant le pays de naissance du père par département et région de domicile de la mère en 2015, Insee 2015
  26. « L’Algérie célèbre son indépendance et demande à la France des excuses », RFI, (consulté le )
  27. a et b « La localisation géographique des immigrés - Insee Première - 1591 », sur www.insee.fr (consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]