Née en 1948[2] et citoyenne britannique, Ingrid Sinclair grandit au Royaume-Uni où elle étudie. S'étant engagée au côté du Chimurenga (un mouvement zimbabwéen de libération), en 1985 elle revient s'établir au Zimbabwe[2] (le pays étant indépendant depuis 1980), et en est devenue citoyenne [3],[4].
Ingrid Sinclair travaille comme productrice et réalisatrice de cinéma. Son premier long-métrage de fiction, Flame (1996), raconte l'histoire de deux femmes qui ont rejoint l'armée de libération pour se battre pour l'indépendance du Zimbabwe. Ce film reçoit des récompenses et des standing ovations dans le monde entier, et est présenté au festival de Cannes 1996 dans la section Quinzaine des réalisateurs[2].
Elle a réalisé plusieurs documentaires : Bird from another world, qui évoque l'œuvre de sculpteurs Zimbabwéens, et Biopiracy: Who Owns Life? (Biopiracy : qui Possède la Vie ?). Ce documentaire raconte comment certains brevets de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) exploitent le matériel génétique fourni par des guérisseurs traditionnels au Zimbabwe et des fermiers en Inde. Son court-métrage, Riches, raconte l'histoire d'une mère célibataire qui échappe à l'apartheid en Afrique du Sud en s'enfuyant au Zimbabwe.
↑Valerie K. Orlando, « Sinclair Ingrid, Pickering Bridget, and Kinyanjui Wanjiru. Africa is a Woman’s Name. 2009. Spain, Africa. Shona with English subtitles. 52 minutes. Transparent Productions. Women Make Movies. $250.00. », African Studies Review, vol. 56, , p. 259–260 (ISSN0002-0206 et 1555-2462, DOI10.1017/asr.2013.97, lire en ligne, consulté le )