Iridoviridae

Iridoviridae
Description de cette image, également commentée ci-après
Ranavirus se rassemblant contre le cytoplasme de la cellule infectée.
Classification ICTV
Realm Varidnaviria
Règne Bamfordvirae
Embranchement Nucleocytoviricota
Classe Megaviricetes
Ordre Pimascovirales

Famille

Iridoviridae
ICTV 1975[1]

Les Iridoviridae sont une famille de virus à ADN qui cause des nécroses hématopoïétiques épizootiques. Ces virus touchent tous les vertébrés mais principalement les animaux aquatiques poïkilothermes comme les poissons, les amphibiens. Ce virus fait partie des maladies émergentes, tous les écosystèmes ne sont pas concernés, mais le virus s'étend si bien que des mesures prophylactiques sont prises[2]. Ces virus entrainent des taux de mortalité extrêmement importants lorsque l'épidémie se déclenche.

On pense que certains d'entre eux sont responsables ou coresponsables de taux de mortalité extrêmement élevé et localisé d'amphibiens comme sur une espèce de salamandre en 1995-1996 la plaçant en danger d'extinction[3]. En 1998, des iridovirus ont provoqué la mort de salamandre tigrée et de Rana sylvatica en Saskatchewan et de Salamandres tigrées au Manitoba[3]. Les mortalités massives d'huîtres portugaises, observées en France, de 1967 à 1973, ont été associées à la présence de virus apparentés aux Iridoviridae[4].

La recherche sur ces virus est stimulée par les menaces qu'il fait peser sur les amphibiens. Le déplacement de spécimens d'amphibiens ou de poissons, même à titre conservatoire devient donc dangereux.

Il semble également que des scientifiques américains de l'université du Montana ai mis en lumière le rôle de ces virus dans le cadre de la disparition des abeilles au moins sur le territoire américain. Il semble néanmoins que ce virus n'en serait pas la seule cause[5].

Description

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Le génome des iridoviridae est contenu sur une molécule d'ADN double brin linéaire de 150000 à 280000 nucléotides. Ce génome est contenu dans une capside non enveloppée à structure symétrique isocaédrique qui mesure de 130 à 180 nm de long.

Le nom de cette famille dérive du nom de la déesse grecque Iris. Cette famille recoupe les genres :

Notes et références

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  1. ICTV. International Committee on Taxonomy of Viruses. Taxonomy history. Published on the Internet https://talk.ictvonline.org/., consulté le 1er février 2021
  2. (fr) « Code sanitaire pour les animaux aquatiques », sur oie.org, organisation mondiale de la santé animale
  3. a et b Trent Bollinger, « Un besoin pressant d'informations sur les maladies affectant les amphibiens de la faune », Centre Canadien coopératif de la Santé de la Faune, University of Saskatchewan, vol. Bulletin 5 - 5,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Tristan Renault, et Beatriz Novoa, « Viruses infecting bivalve molluscs », EDP Sciences, IFREMER,‎ (résumé, lire en ligne)
  5. Docteur Bromenshenk, « Disparition des abeilles : un virus et un champignon mortels identifiés outre-Atlantique », Maxisciences.com, Université du Montana,‎ (lire en ligne)

Références biologiques

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Articles connexes

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Liens externes

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