Iviers | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Vervins | ||||
Intercommunalité | CC des Trois Rivières | ||||
Maire Mandat |
Laurent Demonceaux 2023-2026 |
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Code postal | 02360 | ||||
Code commune | 02388 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
220 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 47′ 04″ nord, 4° 08′ 37″ est | ||||
Altitude | 210 m Min. 172 m Max. 250 m |
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Superficie | 7,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hirson | ||||
Législatives | 3e circonscription de l'Aisne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Iviers est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Iviers est un village rural de la Thiérache dans le nord de l'Aisne, proche du département des Ardennes, situé à 16 km à vol d'oiseau au sud d'Hirson, 42 km à l'ouest de Charleville-Mézières, 33 km au nord-ouest de Rethel, 60 km au nord de Reims et 62 km à l'est de Saint-Quentin.
Le sentier de grande randonnée GR 122 passe au hameau de Cormeaux.
La commune se trouve dans la zone d'emploi de Laon et le bassin de vie d'Hirson[I 1]
Les communes limitrophes sont Aubenton, Beaumé, Besmont, Brunehamel, Coingt, Cuiry-lès-Iviers et Dohis.
Besmont | Beaumé | |||
Coingt | N | Brunehamel | ||
O Iviers E | ||||
S | ||||
Cuiry-lès-Iviers | Dohis |
La superficie de la commune est de 7,45 km2 ; son altitude varie de 172 à 250 mètres[1].
Le territoire de la commune est traversé d'est en ouest par le ruisseau La Blonde qui prend sa source à Brunehamel et qui va se jeter dans la Brune à Saint-Clément. Au XIXe siècle, ce ruisseau alimentait le moulin à blé d'Iviers et celui du hameau de Corneaux[2].
C'est donc un sous-affluent du fleuve la Seine par l'Oise, la Serre et le Vilpion.
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Goujon, la rivière Blonde[3] et le cours d'eau 05 de la commune de Iviers[4],[5],[Carte 1].
Le Goujon, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Aubenton et se jette dans le Ton à Martigny, après avoir traversé cinq communes[6].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 962 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 19 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Iviers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,9 %), terres arables (24,6 %), zones urbanisées (9,9 %), forêts (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %)[16].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Corneaux et le Bois des Nuées sont des hameaux de la commune.
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 125, alors qu'il était de 120 en 2015 et de 123 en 2010[I 3].
Parmi ces logements, 78,4 % étaient des résidences principales, 18,4 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient tous des maisons individuelles[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Iviers en 2020 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,4 %) supérieure à celle du département (3,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Typologie | Iviers[I 4] | Aisne[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 78,4 | 86,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 18,4 | 3,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,2 | 10,1 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Yviers en 1161 ; Yvier en 1568 (archives de la ville de Laon) ; Yviers en Thiérasse, Ivier en Tiérace, Ivier, Yviers ; Iviez au XVIIIe siècle (carte de Cassini) ; Iviers' au XVIIIe siècle[2].
Origine incertaine. Au XIIe siècle une iverie était un haras, de l'ancien français ive « jument », issu du latin equa, féminin de equus « cheval ». Peut-être d'un nom de personne germanique Ib-hari[17] pris absolument ou encore variante d'évier au sens ancien d'« égout pour l'écoulement des eaux usées » ou « petit canal », issu du latin vulgaire aquarium selon une suggestion de Marie-Thérèse Morlet[17].
La terre d'Iviers est donnée en 1126, à l'abbaye de Cuissy, avec Iverol, par Wiard de Hétry et sa femme Béatrix, sœur de Goswin, châtelain de Pierre-Pont. Elle passe ensuite à l'abbaye de Montreuil-les-Dames, qui la posséde encore au moment de la Révolution.[réf. nécessaire]
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Iviers, qui s'écrivait Yviez était une paroisse située sur la rive droite du ruisseau La Blonde Ce ruisseau alimentait deux moulins à eau.
Les hameaux de Corneaux et Haurieux existent encore de nos jours.
Au sud, un moulin à vent en bois aujourd'hui disparu était en activité à cette époque.
Le village était alors beaucoup plus peuplé qu'aujourd'hui (600 habitants contre 225 en 2019).
Sur les registres paroissiaux de la commune des années 1669 et 1670 sont notés les professiosns suivantes des hommes: manouvrier (16 fois), tisserand (6), laboureur (6), berger (2), cloutier (2), taillandier (2), puis marchand, armurier, forestier, bourrelier et sergent des bois.
Iviers est un village de l'ancienne Thiérache, situé dans une plaine élevée et accidentée, à 50 kilomètres au nord de la ville de Laon et 20 kilomètres au sud-est de la petite ville de Vervins, autrefois de l'intendance de la ville de Soissons, des bailliage, élection et diocèse de Laon, aujourd'hui du canton d'Aubenton, arrondissement de Vervins, diocèse de Soissons[18].
Dans la nuit du 27 au , en pleine retraite française, le colonel Philippe Pétain qui occupe le presbytère du village, reçoit une notification du Grand Quartier général l'informant de sa nomination au grade de général de brigade. Deux jours plus tard, il reçoit le commandement de la 6e division d'infanterie puis se retire avec ses troupes au-delà de l'Aisne pour en interdire le passage à l'envahisseur[réf. nécessaire].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne[I 1].
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Aubenton[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Hirson[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Aisnedepuis le dernier découpage électoral de 2010[19].
Iviers est membre de la communauté de communes des Trois Rivières[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1995 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 220 habitants[Note 2], en évolution de −1,35 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Blason | Écartelé : au 1er de gueules à la tête de cheval coupée d'argent, au 2e d'azur à deux fasces ondées d'or, au 3e d'azur à l'aéroplane d'or posé en pal, au 4e de gueules au vase à parfum d'argent[35]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |