Jacques Benveniste et son équipe affirment en être parvenus à activer la dégranulation de granulocytes basophiles avec des hautes dilutions d'anticorps IgE[4]. La réponse biologique observée est interprétée comme la démonstration que l'eau avait conservé les propriétés d'une substance qui ne s'y trouvait plus. Ce résultat pouvait être vu, entre autres, comme validant le principe de l'action de la dilution en homéopathie.
Cette publication déclenche de fortes réactions dans la communauté scientifique internationale. Malgré la qualité de ses découvertes antérieures, Jacques Benveniste finit par être discrédité comme chercheur auprès d'une partie de la communauté scientifique. L'Unité 200 qu'il dirige à Clamart est officiellement fermée en . Il quitte l'INSERM en à l'âge de 60 ans et poursuit ses recherches dans l'ombre jusqu'en .
En et , le prix parodique Ig Nobel de chimie est attribué à Jacques Benveniste pour son affirmation que l'eau a une mémoire et que ses propriétés pouvaient être transmises par des vecteurs ondulatoires appropriés et notamment via le téléphone et Internet[5].
(en) E. Davenas, F. Beauvais, J. Amara, M. Oberbaum, B. Robinzon, A. Miadonnai, A. Tedeschi, B. Pomeranz, P. Fortner, P. Belon, J. Sainte-Laudy, B. Poitevin et J. Benveniste, « Human basophil degranulation triggered by very dilute antiserum against IgE », Nature, vol. 333, no 6176, , p. 816–818 (PMID2455231, DOI10.1038/333816a0, Bibcode1988Natur.333..816D, S2CID12992106, lire en ligne).
Techniques de diagnostic en allergologie, avec Corinne Théobald-Segalen, Paris, Masson, coll. « A.B.C. », , 71 p., (ISBN2-225-80447-8).