Jacques Bordeneuve | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (6 ans, 3 mois et 12 jours) |
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Circonscription | Lot-et-Garonne |
Groupe politique | Gauche démocratique |
Député français | |
– (1 an, 1 mois et 28 jours) |
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Élection | 12 mars 1967 |
Circonscription | 1re de Lot-et-Garonne |
Législature | IIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | FGDS |
Prédécesseur | Jean Deltimple |
Successeur | Georges Caillau |
Ministre de l'Éducation nationale | |
– (18 jours) |
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Président | René Coty |
Gouvernement | Gouvernement Pierre Pflimlin |
Prédécesseur | René Billères |
Successeur | Jean Berthoin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sainte-Livrade-sur-Lot |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine |
Nationalité | Française |
Parti politique | RRRS |
Profession | Secrétaire général de mairie |
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Jacques Bordeneuve est un homme politique français, né le à Sainte-Livrade-sur-Lot (Lot-et-Garonne), et mort le à Neuilly-sur-Seine.
Orphelin très jeune, Jacques Bordeneuve est élevé par son oncle[1]. Il suit ses études au collège Georges-Leygues de Villeneuve-sur-Lot, puis aux facultés de droit de Paris et Toulouse.
Il s'inscrit comme avocat à la cour d’Appel d’Agen en 1937[2].
Jacques Bordeneuve s’engage dans la Résistance et débute dès 1945 une carrière politique dans les rangs du parti radical-socialiste.
Conseiller général de Lot-et-Garonne, dans le canton de Penne-d'Agenais dès , il est élu au Conseil de la République puis au Sénat de 1946 à 1967.
Très impliqué dans les questions touchant à l'éducation, il est, de 1951 à 1956, président de la commission de l'Éducation nationale du Conseil de la République.
En 1956, il est nommé secrétaire d'État aux Arts et Lettres au sein du cabinet Mollet, fonction qui dépend alors du ministère de l'Éducation nationale[2]. Maintenu à cette fonction jusqu'en , il s'illustre par la poursuite de la restauration du Château de Versailles, entamée par André Cornu, et par la création de l'ordre des arts et des lettres[3].
Jacques Bordeneuve devient ministre de l'Éducation nationale le dans l'éphémère gouvernement Pflimlin[3]. Les développements de la crise de mai 1958 entraîne la démission du gouvernement, qui cesse ses fonctions le .
Jacques Bordeneuve est élu sénateur le . Il siège au Sénat jusqu'en 1967, date à laquelle il est élu député Fédération de la gauche démocrate et socialiste. Il perd cependant son siège l'année suivante et se consacre au conseil général, dont il est le président depuis 1960, et ce jusqu'en 1976. Il ne retrouve le Sénat qu'en 1974. Il est vice-président de la commission des Affaires culturelles[4],[2].
Soutien de Chaban-Delmas lors de l'élection présidentielle de 1974, il perd le soutien des socialistes pour l'élection cantonale de 1976 et n'est pas réélu.
Jacques Bordeneuve meurt en cours de mandat de sénateur le à l'hôpital américain de Neuilly, des suites d'une longue maladie[3].