Dans sa période anversoise, il peint des paysages dans lesquels il place des personnages hiératiques. La noblesse des paysans de Siberechts est souvent comparée à celles des paysans représentés par les Frères Le Nain[1]. Son thème de prédilection est le gué, où il fait jouer la lumière à la surface de l'eau. Son amour du paysage le rapproche des peintres hollandais de son époque[2]. Il fut un suiveur de Nicolaes Berchem et Karel Dujardin[3].
Il partit s'installer en Angleterre en 1672. Il y travailla pour l'aristocratie dont il peignit les châteaux, les parcs et les chasses[2]. Il mourut à Londres.
Sa fille France avait épousé le sculpteur Arnold Quellin qui alla également s'établir à Londres.
↑Joost Vander Auwera, Musée d’Art Ancien : Oeuvres choisies, Bruxelles, Musée Royaux des Beaux Arts de Belgique, Bruxelles, , 238 p. (ISBN90-77013-04-0), p. 182
↑ a et bArnauld Brejon de Lavergnée, Guides des collections : Palais des Beaux Arts de Lille, Paris, Réunion des Musées Nationaux, , 245 p. (ISBN2-7118-3516-2), p. 96