Jean-Baptiste Jules Trayer est le fils du peintre paysagiste Joseph Jean Trayer[3],[4]. Sa mère était Geneviève Françoise Barrois. Il s'est marié le à Paris avec Zulime Neuhaus dit Maisonneuve (1832-1861).
Peintre de genre, il représente souvent des scènes bretonnes. C'est un observateur fidèle de la réalité et un coloriste de talent.
Il expose au Salon à partir de 1847. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1853 et à celui de 1855. Il présente également des oeuvres à la Société des amis des arts de Bordeaux de 1854 à 1875.
1850 : Shakespeare dans la taverne de la Couronne écoutant la lecture et la critique d'une de ses pièces.
1852 : Léonard de Vinci au milieu de ses élèves.
1853 : La Liseuse ; Jeune fille cousant ; Une Leçon de broderie.
1855 : Atelier de couture ; Une Mère ; le Bain de pieds ; Excès de travail.
1857 : Les Deux Parts ; La Retenue, élève de l'école supérieure de Quimperlé (Finistère) ; Intérieur d'un marché aux grains, jour de grand marché (Finistère).
1859 : La Famille, époque des vacances ; Sérénité.
1861 : Un Examen ; Le Point de tapisserie ; Anxiété ; La Prière.
1863 : Un Jardin public ; Les Premiers sourires ; La Becquée.
1864 : Les Cueilleuses de moules du Pollet à Dieppe.
1865 : Intérieur dans la Haute-Savoie ; Les Jumeaux.
1866 : La Gardeuse d'enfants à Quimperlé ; La Marchande de crêpes, jour de marché à Qimperlé réexposé en 1867.
1867 : La Réunion du Mouton-Blanc en 1866 (Molière fait la lecture du Misanthrope).
1868 : L'Alphabet.
1869 : L'École des filles de Réville (Manche) ; Les deux Sœurs, Quimperlé.
1870 : Une Sœur de Bon-Secours de Troyes ; Le Livre d'images.
1872 : Kéménéred de Pont-Aven (Finistère).
1873 : Le Ruban neuf (Finistère) ; Un peu de soleil (Finistère).
1874 : Couturières.
1875 : Jeune Femme et enfants, aquarelle ; Les Rubans, aquarelle.
1877 : Laveuses et enfants dans une cour de village ; La Difficulté.
1878 : Intérieur de cour.
1879 : Pêcheuses du Tréport (Seine-Inférieure) ; Attendant la basse mer.
↑Archives de Paris Acte de décès no 1 dressé au 4e arrondissement, vue 1 / 31
↑Joseph Jean Trayer, né le à Metz, mort le à Paris.
↑Louis-Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de France et des pays étrangers, Volume 2, 1865 , p. 1682 (en ligne).
Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, Librairie Renouard, 1885, p. 588-589 (en ligne).
Geneviève Lacambre, Jacqueline de Rohan-Chabot, Le Musée du Luxembourg en 1874, Paris, Éditions des Musées nationaux, 1974, p. 174.
Maxime Du Camp, Les Beaux-Arts à l'Exposition universelle de 1855 : peinture, sculpture, France, Angleterre, Belgique, Danemarck, Suède et Norwège, Suisse, Hollande, Allemagne, Italie, Paris, Librairie nouvelle, 1855, p. 218, 227, 229 (en ligne).