Après diverses expériences dans le prêt-à-porter dans les années 1970, il fonde l'entreprise portant sa marque à l'aube des années 1980 et se fait connaître du public par son approche novatrice remplie de recyclages et de références à l'enfance ou à l'art, le tout dans une ambiance le plus souvent très colorée. Dans un mélange de genres avec son activité de styliste pour ses boutiques, il habille tout au long de sa carrière de nombreux artistes, ainsi que des personnalités médiatiques ; ces personnalités, à l'image de Farah Fawcett, Vanessa Paradis ou Lady Gaga, lui offriront une visibilité importante en portant certaines de ses créations les plus emblématiques, vêtues parfois de nounours ou de grenouilles. De la même génération de création que Thierry Mugler, Claude Montana, Jean Paul Gaultier ou Kenzo Takada, il est dans les années 1980 l'un de ces « jeunes créateurs » qui renouvellent la mode de l'époque, refusant le conformisme de la traditionnelle haute couture, à laquelle il finira par céder, une fois, dans les années 2000.
Fils de Jean-Louis de Castelbajac, ingénieur textile, et de Jeanne-Blanche Empereur-Bissonet, « Jean-Charles » (inscrit à l'état civil sous les prénoms Didier Jean Charles). Ses parents divorcent et il devient interne à partir de 6 ans dans un pensionnat catholique au château de Mesniėres-en-Bray[1] et à l'Institution Notre-Dame de Bétharram pendant 10 ans, où la discipline règne[2]. Il en sort à 17 ans sans diplôme. Passionné d'histoire militaire[3],[4], son enfance est marquée par Hannibal Barca, Bertrand du Guesclin, Barbazan, Pierre Basile, Le Grand Ferré ou encore Jeanne Hachette. Il perd son père à l'âge de quinze ans[5]. À 18 ans, Jean-Charles fait sa révolution. En 1967, à Limoges où il habite avec sa mère, il entame une capacité en droit et il rencontre le dadaïsteRaoul Hausmann à qui il achète une photographie. C'est aussi l'année de sa première veste, taillée dans sa couverture de pensionnaire[5], manteau qui a ensuite été porté par John Lennon[6]. L'année suivante, il devient auditeur libre à l’école des Beaux-Arts de Paris.
Jean-Charles de Castelbajac créé sa première ligne de prêt-à-porter féminin en 1968 pour l’entreprise de confection Valmont fondée à Limoges par sa mère[5],[n 1],[8],[9]. Faisant référence au chaos des événements du mois de mai, il rebaptise la société Ko & Co[5]. La veste taillée dans une couverture fait sensation, ses créations sont un succès[10]. Le premier défilé a lieu l'année suivante, avec l'utilisation de matières détournées : serpillières, éponges, toiles cirées… Chantal Thomass et Kenzo Takada sont commercialisés par la boutique Ko & Co[10].
En 1970, Jean-Charles de Castelbajac travaille pour les sociétés de prêt-à-porter V de V et Pierre d’Alby[n 2] en France. En Italie, il crée une collection de jeans pour la marque Jésus ; la publicité, reprenant la phrase « qui m’aime me suive » apposée à la photographie d’un mini short porté par une jeune femme, donne lieu à un scandale qui lance la marque de manière très efficace. Il se diversifie également dans la création de costumes de scène. Soutenu par Catherine Rousso, il fait sa première couverture du magazine ELLE[12].
Il rejoint avec Ko & Co[13] le groupe « Créateurs et Industriels » créé par Didier Grumbach, François Lévy, aidés d'Andrée Putman[14],[n 3] et fait partie de ces nouveaux talents appelés « créateurs ». C'est à cette époque qu'il participe à un défilé dans une tente gonflable avec Christiane Bailly, Issey Miyake et Roland Chakkal[n 4] sur le toit du parking de la place du Marché-Saint-Honoré[17], place où il ouvrira sa première boutique, mélangeant prêt-à-porter et autres produits[10].
Il fait alors la une du Women’s Wear Daily avec le titre « Castelbajac, the man on the moon » . On l’appelle « le Courrèges des années 1970[18] », aussi à cause de son utilisation fréquente du blanc et des couleurs vives[19] tel André Courrèges ; cette couverture sera suivie de celle du Vogue américain.
Il investit le Palais Galliera pour un défilé ; celui-ci est futuriste avec l'utilisation de bandes Velpeau, de nylon de protection et de visière de mica. Le défilé suivant prend lieu à la Bourse du commerce en 1974[5], transformée pour l’occasion en vaisseau spatial, marque l'arrivée du premier manteau « doudoune » et de l'emblématique poncho à deux places. Le groupe de musiciens qui l’accompagne s’appellera bientôt Téléphone.
Il rencontre Vivienne Westwood et Malcolm McLaren dans leur boutique à Londres[5] ; ce dernier lui fera découvrir les Sex Pistols quelques années après, et composera la musique de son défilé automne/hiver 1992, dont le CD tient lieu de carton d’invitation.
Avec l’industriel italien Achille Maramoti, fondateur de Max Mara, il collabore dès 1975 et signe la ligne Sportmax[23]. Vers la même époque, Jean-Charles de Castelbajac fonde la ligne « Iceberg », une nouvelle ligne pour homme[24]. La campagne photographique Les contemporains par Oliviero Toscani apparait ; la seconde aura lieu en 1981 par Bettina Rheims, puis de nouveau Oliviero Toscani deux ans plus tard.
Invité à l’initiative de Shiseido, Jean-Charles de Castelbajac organise un premier défilé à Tokyo[25] ; à la suite de quoi il ouvrira une boutique dans cette même ville. Vers la fin de cette époque, il quitte l'entreprise Créateurs et Industriels pour fonder sa propre société, « Jean-Charles de Castelbajac ». Dans ses collections apparaissent pour la première fois des textes littéraires comme imprimés. Il devient membre de la Chambre syndicale de la haute couture en qualité de « créateur » en 1979 : fréquentant Le Palace, il côtoie les autres créateurs de l'époque[26].
Le début de la décennie voit le lancement de son parfum Première ; le suivant, JCC no 2, sortira en 1988, suivi bien plus tard au début des années 2000 de son autre parfum intitulé Doudou[18],[27].
Une rétrospective de toutes les innovations dans le domaine du design est présentée à Linz en Autriche.
L'époque voit aussi l'apparition de modèle remarqués tel que le pull « Shiva » à six manches, les vêtements « devant-derrière » (tailleurs et smokings boutonnés dans le dos) et vestes portées en guise de jupes et jupes portées en vestes, les premiers vêtements surdimensionnés, les « vêtements Gulliver ». Jean-Charles de Castelbajac collabore avec Snoopy Incorporated et commence son travail sur les accumulations : gants, chaussettes, bérets… Vanessa Paradis défilera avec la veste Snoopy[28] lors de la collection Hiver 89/90. Il réalise alors son fameux manteau « Teddy Bear » composé d'ours en peluche, porté entre autres par Madonna et Diana Ross[5],[28], création emblématique dont il dira plus tard : « J'ai longtemps été un artiste qui faisait de la mode, ce n'est plus le cas aujourd'hui [en 2010]. Avant, il y avait des choses qui n'étaient pas indispensables, comme les manteaux-nounours qui relevaient plus de l'art que de la mode[31]. »
Il expose au Musée d'art moderne de Troyes en 1985, au Fashion Institute of Technology l'année suivante puis au MAK (Museum für angewandte Kunst) de Vienne quelques années après. Il participe à l’exposition Nos années 80 à l’UCAD à la fin de la décennie, à l’exposition Le monde selon ses créateurs au Palais Galliera en 1991, ainsi qu'à une exposition au VIA de sa production de mobilier, design et arts de la table.
Jean-Charles de Castelbajac ouvre une seconde boutique à Paris, rue des Petits-Champs.
Jean-Charles de Castelbajac réalise deux collections pour Courrèges à partir de 1993 ; il avait déjà participé, avec André Courrèges, à la création de vêtements liturgiques la décennie passée. « Il était « très Courrèges ». C'est le seul qui discute style et non mode » dira André Courrèges[32]. Mais Jean-Charles de Castelbajac quitte la maison au milieu de l'année 1994[33]. En cours de route il collabore notamment avec la société de montres Swatch, et crée en 1993 un premier modèle « Arty », commercialisé sous le nom de « Space People » ainsi qu'un autre modèle Swatch POP.
L'expérience des vêtements liturgiques est réitérée en 1997 pour le pape Jean-Paul II[34] et pour 5 500 ecclésiastiques à l'occasion des XIIeJournées mondiales de la Jeunesse : il crée pour l'occasion avec le motif de l'arc-en-ciel[19],[35], thème repris bien plus tard pour la nouvelle tenue des cadres du mouvement des Scouts et Guides de France[19].
Le début du millénaire marque la présentation de la première[37],[38] et unique collection de haute couture. Jean-Charles de Castelbajac fait un retour à la mode masculine puis organise un défilé fleuve dans la toute nouvelle station de métro François-Mitterrand et présente par la suite une collection de boxeurs[39].
Jean-Charles de Castelbajac installe alors son studio et son nouveau concept store, rue Vauvilliers, où il présente, avant l’achèvement des travaux, la collection homme « Working Class Heroes » pour laquelle certain de ces amis jouent les mannequins : Malcolm McLaren, Ramdane Touhami, Jacno, Laurent Voulzy[48]… Un autre concept store ouvrira à Londres dans le quartier de Mayfair quelque temps après.
L'exposition Popaganda, The fashion style of JC de Castelbajac a lieu en 2006 au Victoria & Albert Museum[5]. La même année, il écrit Eneco, conte fantastique publié aux Éditions Scali[49]. Il réalise également une installation à la FIAC : le « Kubrickscube »[28], Rubik's Cube géant illuminé en fonction du rythme d’un bande son. Il écrit Miss Hinano pour Mareva Galanter.
Il installe en 2007 au Palais Galliera une rétrospective Gallierock, à l'occasion de ses quarante ans de création[50]. Casterman publie JC/DC de Artus de Lavilléon, biographie sous forme de bande dessinée[51],[52].
Pour les défilés de la fin de la décennie, son sens du détournement le fait introduire une myriade de personnages Disney, une citation faisant référence à l'artiste Jeff Koons, une robe Barack Obama[19], une mariée chevelue, ou une large présence des muppets utilisés en accumulation[53], ainsi que les imprimés Bambi[54] se retrouvent sur le podium.
Il devient un artiste de la galerie Paradise Row à Londres où a lieu sa première exposition monographique The triumph of the sign.
Jean-Charles de Castelbajac réalise une PerformanceBorn to be Wilde en hommage à Oscar Wilde à l’Hôtel (Paris) puis, à l'invitation de Jacques Perot, président de la Société Henri IV, crée une installation autour de la statue équestre d'Henri IV du Pont Neuf, dans le cadre de la célébration des 400 ans de la mort du roi. Il est également retenu pour habiller les agents du réseau Citura.
Les années 2010 sont l'occasion pour lui de développer plusieurs projets artistiques d'envergure : en , à l'occasion du festival Lille 3000 créé une performance intitulée Fantôme[56] pour l'ouverture du festival. Il réalise également à partir de 2015 une fresque monumentale à l'aéroport de Paris-Orly couvrant plus de 3 200 m2, baptisée Orlove, qui représente des scènes dessinées par l'artiste inspirées par des histoires transmises par les partenaires, passagers et employés de l'aéroport[57],[58]. En 2018, une exposition lui est consacré à la galerie Magda Danysz à Paris, intitulée I Want / The Empire of Collaboration[59].
Le livre Des Anges dans la Ville retraçant les anges tracés à la craie par l’artiste depuis dix ans sort en 2012[61].
Son retour dans les maisons de mode se fait au travers de collaborations : en 2015, il devient le directeur artistique de la marque le Coq Sportif[62] et en 2018 est nommé directeur artistique des collections hommes et femmes de Benetton[63], jusqu'en Septembre 2022[64].
Les défilés suivants Fire on Ice, et Esmeraldorado, Foxy Lady, ont lieu à l’Oratoire du Louvre, puis à l'Espace Vendôme[65] ou dans un garage[66].
Jean-Charles de Castelbajac est un designer[67],[68], mais surtout un créateur de vêtements inspiré par l'enfance[31],[69], les couleurs primaires[70], le détournement[10] ou le recyclage[5], et l'art qu'il soit contemporain ou baroque[19].
De à , à l’invitation du Centre Pompidou, Jean-Charles de Castelbajac investit la Galerie des enfants afin d’éveiller leur sensibilité artistique et d’attirer leur attention sur les signes fort de notre temps. Drapeaux, totems, couleurs emblématiques de son travail depuis cinquante ans et faisant écho à celles du Centre Pompidou composent huit dispositifs pédagogiques autour des signes, des symboles et du langage universel[74].
En 2022, son travail est présenté au Mobilier national avec la scénographie de l’exposition No taste for bad taste retraçant les 40 ans de design français, et avec une carte blanche intitulée L’atour d’assises, articulée autour des styles français[79].
Le , il se marie avec la journaliste et mannequin Catherine de Castelbajac(en), avec qui il aura deux fils, Guilhem (1979) et Louis-Marie (1983). Ils divorcent le .
Du début des années 2000 à , il partage sa vie avec l'ancienne Miss France Mareva Galanter[80],[81].
En , il épouse civilement la poétesse Pauline de Drouas. En , de nouvelles noces ont lieu, cette fois-ci religieuses[82].
La musique et le spectacle tiennent un rôle important dans le travail de Jean-Charles de Castelbajac. Au fil du temps, il a développé de nombreuses collaborations avec des artistes.
Dès le début de sa carrière, il fait les costumes pour la chanteuse Dany à l'Alcazar, et pour Marc’O, le triangle frappe encore au TNP. Vers le milieu des années 1970, il signe les costumes d’Isabelle Adjani pour le film Violette et François, ceux de Woody Allen dans Annie Hall, ceux de Purdey pour la série Chapeau melon et bottes de cuir, pour Jacno son costume de scène lors du concert de l'Olympia en 1985, Kraftwerk. En 1987, il réalise les costumes de scène d'Elli Medeiros, ainsi que ceux d'Un prince à New York et Mrs Doubtfire. Au début des années 2000, ce sont les costumes de la comédie musicale Le Petit Prince et la chanteuse Alizée pour son clip Gourmandises et également les Chicks on Speed, puis pour King Ju de Stupeflip, lors de l'exposition Gallierock. Il crée en 2009 des costumes de scène pour M.I.A. et sa robe-requin[83], Micky Green, Beth Ditto, Katy Perry qui porte régulièrement ses créations, Kanye West, puis Beyoncé qui porte une robe « Pirate » dans un clip[84]… En 2010, pour Lady Gaga qui s'est déjà affichée en manteau Kermit[85], il crée une robe en cuir à l'occasion de son clip Telephone[84], ainsi que dans le clip de Applause.
L'incroyable voyage de Piotr au pays des couleurs / texte Bruno Obadia ; dessins de Jean-Charles de Castelbajac. Arles : Actes Sud junior, 11/2015, 52 p. (ISBN978-2-330-05616-2)
Tromper l'ennemi : l'invention du camouflage moderne en 1914-1918 / Cécile Coutin ; préface Jean-Charles de Castelbajac. Paris : Editions Pierre de Taillac - Ministère de la Défense, 09/2015, 238 p. (ISBN978-2-36445-062-2)
Le petit Larousse illustré 2015 : coffret / dessins Jean-Charles de Castelbajac ; préface Bernard Cerquiglini. Paris : Larousse, 11/2014, 2 048 p. (ISBN978-2-03-590123-1)
Le petit Larousse illustré 2015 / dessins Jean-Charles de Castelbajac ; préface Bernard Cerquiglini. Paris : Larousse, 06/2014, 2 048 p. (ISBN978-2-03-587373-6)
JC-DC : cahier de coloriage / textes et illustrations Jean-Charles de Castelbajac. Grenoble : P'tit Glénat, 09/2012, 40 p. (ISBN978-2-7234-8976-8)
Des anges dans la ville / Jean-Charles de Castelbajac. Vanves : Chêne, 03/2012, 191 p. (ISBN978-2-8123-0559-7)
Un mousquetaire en Allemagne : récit / Stéphane de Castelbajac ; préface Jean-Charles de Castelbajac. Fontaine : Editions Thot, 06/2007, 178 p. (ISBN978-2-84921-115-1)
JC-DC : l'integraal / illustrations Artus ; Jean-Charles de Castelbajac. Bruxelles : Casterman, 04/2007. (ISBN978-2-203-00568-6). Autobiographie en bande dessinée.
Eneco : épisode 1 / Jean-Charles de Castelbajac. Paris : Ed. Scali, coll. "Graphic", 04/2006, 159 p. (ISBN2-35012-043-0)
Secrets du point de croix / Jean-Charles de Castelbajac, Véronique Van der Putten. Paris : Gallimard-Jeunesse, coll. "Secrets" no 32, 05/1999, 32 p. (ISBN2-07-052715-8)
Anges a votre service. Montréal : QUEBECOR, 08/1996. (ISBN2-7640-0108-8)
Le Monde selon ses créateurs : Jean-Paul Gaultier, Roméo Gigli, Vivienne Westwood, Sybilla, Martin Margiela, Jean-Charles de Castelbajac / exposition, Musée de la mode et du costume, Palais Galliera, Paris, -. Paris : Paris-Musées, 1991, 112 p. (ISBN2-87900-034-3)
Le grand armorial équestre de la Toison d'or, avec Michel Pastoureau, Seuil / BNF, 2017.
↑Didier Grumbach précise qu'à cette époque Jean-Charles de Castelbajac « bénéficie d'une structure de fabrication familiale sous la forme de Ko & Co, ancienne entreprise Valmont, dont la marquise de Castelbajac, sa mère, est à la fois patronne et patronnière[7]. »
↑Chez Pierre D'alby, il succède à Jacques Delahaye et sera remplacé par Agnès Troublé[11].
↑La marque Jean-Charles de Castelbajac sera fabriquée par C. Mendès, l'entreprise de confection de prêt-à-porter fondée par Didier Grumbach, au même titre à l'époque que par exemple Ungaro, Saint Laurent rive gauche, Valentino, ou Chanel[15]. Créateurs et Industriels est en fait une émanation de C. Mendès ; Andrée Putman, alors liée à l'agence Mafia, rejoindra Didier Grumbach dans la structure à la demande de celui-ci et prendra la direction artistique.
↑Roland Chakkal, tout comme Jean-Charles de Castelbajac, est à l'époque sous contrat avec le groupe « Créateurs et Industriels »[16].
↑Dans les années 1990, Jean-Charles de Castelbajac est directeur artistique pour le magazine de culture de rue Fin de Siècle[21].
↑Émission À voix nue, France Culture, mardi 13 février 2024.
↑Robin Richardot, « A Notre-Dame de Bétharram, la parole d’anciens élèves dénonçant un « régime de la terreur » se libère », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marie-Christine Morosi, « Andrée Putman », Société, sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ) : « Directrice artistique avisée des Créateurs et Industriels, qu'elle fonde en 1971 avec Didier Grumbach, elle y encourage une pépinière de stylistes, dont Issey Miyake, Thierry Mugler ou Jean-Charles de Castelbajac. »
↑ a et bLaurence Mouillefarine (Encart au sein de l'article sur Haring intitulé Jean-Charles de Castlbajac « Une amitié immédiate »), « Keith Haring : l'enfance de l'art », Madame Figaro, Le Figaro, no 21365, , p. 83 (ISSN0246-5205)« C'était en 1987-1988. Claude et Sydney Picasso l'ont [Haring] accompagné à mon bureau. […] Le week-end suivant, il est arrivé chez nous […] Il a entrepris de décorer deux vases gigantesques […] Chaque membre de mon équipe de l'époque possède un dessin que l'artiste leur a donné. Il était question qu'il compose une invitation pour un de mes défilés. Il n'en a pas eu le temps. Du moins je le croyais… Trois jours après sa mort, j'ai reçu un pli de Keith, libellé de sa main. Dedans, j'ai trouvé un dessin […] »
↑Genone Paola, « Max Mara, une saga familiale », Styles, sur lexpress.fr, Groupe l'Express-l'Expansion, (consulté le ) : « Je me souviendrai toujours de la collection Sauvez la baleine, dessinée pour Sportmax, dans les années 1970, par Jean-Charles de Castelbajac. Il est arrivé au défilé avec un vinyle sous le bras, Trans-Europe Express, de Kraftwerk. »
↑Interview de Chantal Thomass in : Catherine Mallaval, «Au début, j'en achetais à Pigalle», sur liberation.fr, Libération, (consulté le ) : « C'était les années 80, on sortait beaucoup, on dansait au Palace. Avec ma petite bande d'amis, Mugler, Montana, Kenzo, Castelbajac, on avait envie d'être différents, extravagants. »
↑Sandrine Merle, « Peinture & Chiffons », Les Échos, supplément Série Limitée, (lire en ligne, consulté le )« il imagine un prêt-à-porter borderline, dérangeant et pas forcément fait pour être porté. […] Il propose aussi à des artistes de peindre directement sur ses robes, dont l'une, marquée d'un « Je suis toute nue en dessous » par Ben, est entrée au panthéon des vêtements les plus connus. »
↑Olivier Saillard (photogr. Guy Marineau), Histoire idéale de la mode contemporaine : les plus beaux défilés de 1971 à nos jours, Paris, Textuel, coll. « Centre de documentation des musées - Les Arts décoratifs », , 435 p. (ISBN978-2-84597-342-8), p. 71
↑(en) « De Castelbajac leaving Courreges for his own line », WWD, no Issue 4, , p. 2 (ISSN0149-5380)« the decision of Jean-Charles de Castelbajac to resign as fashion designer for Andre Courreges' women's ready-to-wear collection in Paris. »
↑Vicky Chahine, « 1997, année stylistique », Le Point, no 2640, , p. 111 (ISSN0242-6005)
↑Daniel Licht, « Journées mondiales de la jeunesse. L’Église défile devant 300 000 fans. », France, sur liberation.fr, Libération, (consulté le ) : « Jean-Charles de Castelbajac, créateur des chasubles des prêtres et des évêques, qui en est le responsable. […] il choisit de rester aux premiers rangs, avec les fidèles, pour voir la première collection homme présentée devant plus de 300 000 personnes ! »
↑« Le prêt-à-porter masculin défile », Culture, sur nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, (consulté le ) : « La grande messe de la haute couture prendra le relais de la mode masculine du 8 au 12 juillet avec quelques moments très attendus: le premier défilé couture de Jean-Charles de Castelbajac, trente ans après ses débuts ».
↑Paquita Paquin, Cédric Saint-Andre Perrin, « Avis de grand frais », Next, sur liberation.fr, Libération, (consulté le ) : « Pionnier du prêt-à-porter, le créateur Jean-Charles de Castelbajac présentait pour la première fois en haute couture. ».
↑Paquita Paquin, Cédric Saint-Andre Perrin, « Brouillage de garde-robe », Culture, sur liberation.fr, Libération, (consulté le ) : « Castelbajac ne décline pas vraiment ces tenues de sport en collection de prêt-à-porter, il se livre à un happening plus qu'à un véritable propos de mode : 26 boxeurs en furie sur un ring. ».
↑« Agroalimentaire : Amour passager », sur usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le ) : « Jean-Charles de Castelbajac et la marque Coca-Cola Light s'unissent […] à l'occasion de la prochaine Saint-Valentin. ».
↑Marianne Bailly, « Rossignol persiste dans le vêtement haut de gamme », Entreprises, sur lsa-conso.fr, Libre Service Actualités, (consulté le ) : « Rossignol […] a déjà créé l'événement, il y a quelques saisons, en lançant une collection de vêtements de ski cosignée avec Jean-Charles de Castelbajac, un partenariat renouvelé pour cinq ans. […] les ventes de la collection, réalisée avec Jean-Charles de Castelbajac, représentent aujourd'hui 10 % du chiffre d'affaires textile de Rossignol ».
↑Paquita Paquin, Cédric Saint-Andre Perrin, « L'homme est en noir et reprend une veste », Culture, sur liberation.fr, Libération, (consulté le ) : « Castelbajac présente lui-même ses potes, top models d'un jour : Ramdane Touhami, roi du bizness, le designer Christophe Pillet, Laurent Voulzy et on en passe... ».
↑« Gallierock », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ) : « Pour fêter ses quarante ans de création, Jean-Charles de Castelbajac a transformé sa carte blanche en expo-performance rock and mode où l'on a envie de danser partout ».
↑Julien Chiquet, « JCDC », BD, sur planetebd.com, (consulté le ) : « L'icône de la mode Jean-Charles de CastelBajac, alias JCDC, raconté sur un mode « indé ». Un album qui fait vitrine « underground » pour Casterman ».
↑AFP, « Chanel sur la banquise, Bambi à la cour du roi Arthur chez Castelbajac », Culture, sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ) : « […] pendant que Jean-Charles de Castelbajac introduisait Bambi à la cour du roi Arthur, […] Cocktail vitaminé chez Castelbajac, dont les défilés sont courus pour leur fantaisie et leur folle jeunesse. Couleurs primaires et imprimés de Bambi, parfois en gros plan sur son œil aux grands cils, se mêlent à un univers médiéval de conte de fées. ».
↑Marion Vignal, « Mode, design: inspirations croisées », Styles, sur lexpress.fr, Groupe l'Express-l'Expansion, : « certains créateurs sont aussi à l'aise dans les deux mondes. Ainsi de Jean-Charles de Castelbajac, qui a toujours mené les deux activités de conserve »
↑Leloup Michèle, « Modes de vie: tendance - Le pape de l'antimode », Archives, sur lexpress.fr, Groupe l'Express-l'Expansion, : « Styliste et féru d'arts appliqués, Castelbajac est aussi à l'aise dans la création de meubles, de tapis, de lampes. Depuis toujours, les mélanges de matières et les couleurs vives dominent son travail. »
↑Katell Pouliquen, « Cet été, on adopte le style régressif! », Styles, sur lexpress.fr, Groupe l'Express-l'Expansion, : « Maître du genre, Jean-Charles de Castelbajac - dont le leitmotiv est "Toute mon inspiration est toujours venue de mon enfance" - auteur d'un parfum baptisé Doudou et amateur des couleurs du Rubik's Cube, détourne cette fois le papier d'écolier en imprimé pour minirobe. »
↑« J-C de Castelbajac : sa robe "Michael Jackson", futur collector ? », sur elle.fr, Lagardère Active, (consulté le ) : « Après Kirsten Dunst ou Superman, le créateur avait choisi d’apposer les visages de Clint Eastwood, Andy Warhol et Michael Jackson sur ses fameuses "robes à cheveux". Pour l’hiver 2009-10, il avait fait défiler une robe à l'effigie du "Roi de la pop", »
↑« Lady Gaga : nue pour PETA », People, sur elle.fr, Lagardère Active, (consulté le ) : « lorsqu’elle est apparue à une conférence de presse vêtue du manteau « Kermit » signé Jean-Charles de Castelbajac. »