Né en mai 1941 à Jérémie, Jean-Claude Fignolé fait des études de droit, d’agronomie et d’économie[2]. Puis il est critique d'art, critique littéraire, journaliste et ensignant[2].
Dans les années 1980, il apporte un soutien essentiel aux habitants de la ville des Abricots, à proximité de Jérémie, dans la Grand'Anse[2], Père de trois enfants, Jean-Claude Fignolé est maire de la commune des Abricots de 2007 à 2009[3]| . Il assiste les habitants dans un travail de développement de toute nécessité (reboisement, éducation, santé, constructions routières, agriculture) afin de freiner l'exode rural prépondérant en Haïti.
Épargnée par le séisme du , la ville des Abricots a dû accueillir plusieurs milliers de rescapés qui ont fui la capitale.
Jean-Claude Fignolé abandonne sa plume pour se consacrer entièrement à cette cause[4].
La Dernière Goutte d'homme, Montréal, Regain/CIDIHCA, 1999.
Moi, Toussaint Louverture... avec la plume complice de l'auteur, Montréal, Plume & Encre, 2004.
Faux Bourdons, in Paradis Brisé : nouvelles des Caraïbes, Paris, Hoëbeke, coll. « Étonnants voyageurs », 2004, p. 87-131.
Le Voleur de vent, in Nouvelles d'Haïti (collectif), Paris, Magellan & Cie, 2007, p. 37-52.
Une heure avant l'éternité, extrait de : Une journée haïtienne, textes réunis par Thomas C. Spear, Montréal, Mémoire d'encrier / Paris, Présence africaine, 2007, p. 179-184.