Jean-Jacques Willmar | |
Portrait de Jean-Jacques Willmar. | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du Luxembourg | |
– (8 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Monarque | Guillaume III |
Président du Conseil de gouvernement Administrateur général des Affaires étrangères, de la Justice et des Cultes[a] | |
– (4 ans, 9 mois et 20 jours) |
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Monarque | Guillaume II Guillaume III |
Gouvernement | Willmar |
Prédécesseur | Gaspard-Théodore-Ignace de La Fontaine |
Successeur | Charles-Mathias Simons |
Membre du Parlement de Francfort | |
– (1 an et 13 jours) |
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Circonscription | Luxembourg |
Groupe politique | Sans étiquette |
Député | |
– (5 ans et 19 jours) |
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Circonscription | Canton de Luxembourg |
Législature | 1re |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean-Jacques Madelaine Willmar |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Luxembourg (Pays-Bas autrichiens) |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | Luxembourg (Luxembourg) |
Nationalité | luxembourgeoise |
Père | Jean-Georges Willmar |
Fratrie | Jean-Pierre Willmar |
Diplômé de | université de France |
Profession | juriste et avocat |
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Présidents du Conseil de gouvernement de Luxembourg | |
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Jean-Jacques Willmar, né le à Luxembourg (Pays-Bas autrichiens) et mort le dans la même ville, est un juriste, avocat et homme d'État luxembourgeois, président du Conseil de gouvernement en fonction du au .
Né en 1792 à Luxembourg, Jean-Jacques Willmar est le second des cinq fils de l'homme politique Jean-Georges Willmar (1763-1831), gouverneur du Luxembourg de 1817 à 1830 sous le règne de Guillaume Ier. Il est le frère de Jean-Pierre Willmar, futur ministre de la Guerre belge, d'Étienne Willmar et Léonard Willmar.
En 1814, il obtient sa licence en droit à l'université de France de Paris et devient avocat au barreau de Luxembourg. Il est nommé juge auprès du tribunal de Luxembourg en 1824.
De 1830 à 1839, alors que ses frères Jean-Pierre, Étienne et Léonard participent à la révolution belge, Jean-Jacques Willmar quant à lui reste fidèle, tout comme son père au roi des Pays-Bas Guillaume Ier, à une époque où une grande partie du Luxembourg voulait rejoindre le nouvel État belge.
En 1840, il est nommé procureur général. De 1841 à 1848, il est nommé membre de l'Assemblée des États, et en 1848, il est le représentant du Luxembourg au Parlement de Francfort en raison de l'appartenance du grand-duché à la Confédération germanique.
Du au , il est désigné d'abord à titre provisoire président du Conseil de gouvernement du Luxembourg, administrateur général des Affaires étrangères, de la Justice et des Cultes — tout en étant chargé des affaires de l'Instruction publique —[1] avant d'être confirmé dans ses fonctions par un arrêté royal grand-ducal de [2]. Norbert Metz, administrateur général des Finances, chargé provisoirement des Affaires militaires est pro-belge et s'oppose à l'adhésion du Luxembourg à la Confédération germanique et au Zollverein. Celui-ci exerce une grande influence sur la politique étrangère, ce qui entraîne des tensions avec l'Allemagne. Les relations avec les Pays-Bas se sont également détériorées après la mort de Guillaume II en 1849. Son fils, Guillaume III, envoie son frère le prince Henri pour représenter les intérêts de la Couronne néerlandaise au grand-duché et mène une politique strictement conservatrice et réactionnaire avant de contraindre le gouvernement à démissionner en [3]. Au cours de son mandat, le président du Conseil décide d'introduire le franc au lieu du florin comme unité de compte du gouvernement. En 1854, les premières pièces luxembourgeoises sont frappées.
À partir du , Jean-Jacques Willmar est membre du Conseil d'État nouvellement fondé par le roi grand-duc Guillaume III, et le reste jusqu'à sa mort le à Luxembourg.